• Extraits du livre «  Nos chemins sont semés de rencontres »

    D’Olivier Delacroix

     

    « L’amour, c’est se montrer aux autres tel que l’on est au plus profond de soi. »

     

    « Le poids du regard des autres se fait sentir de bien des manières, et dans bien des cas. Je l’ai rencontré dans ma vie et je l’ai questionné dans ses films, pour le mettre en avant, en faire prendre conscience. »

     

    « Ce qui me brise le cœur chaque fois, c’est que les enfants se retrouvent la cible de la bêtise de certains adultes. Et s’ils n’ont pas de parents solides à leur côté, ils peuvent perdre pied complètement. »

     

    « J’ai vécu des évènements terribles qui m’ont humainement appris beaucoup. Je m’en suis sorti, non sans mal, non sans peine, non sans en garder de cicatrices. Ces épreuves que la vie réserve parfois, il faut les franchir, s’en sortir, faire appel à des ressources en soi que l’on ne soupçonnait pas…. Ces ressources, je l’ai ai trouvées chez mes témoins, et je les ai reconnue parce que je les ai puisées aussi en

    moi. »

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  • Extraits du livre «  Nos chemins sont semés de rencontres »

    D’Olivier Delacroix (2)

     

    « A mon humble niveau, j'ai en tout cas pris conscience au fil des rencontres que le silence, mon silence lorsque les témoins s'expriment, permet à de belles choses d'être dites. Il permet aux idées de naître, de mûrir tranquillement avant de s'exprimer. Garder cette retenue garantit aussi de ne pas influencer le témoin, de ne pas risquer de lui imposer une vision qui n'est pas la sienne. La tentation est grande, parfois, de finir une phrase, de suggérer un mot. Parvenir à se retenir apporte beaucoup à la densité du témoignage... »

    « j’ai compris que l’absence de jugements permettait d’aller plus loin, et je sens que de nombreuses questions se bousculent dans ma tête. » (A suivre)

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  • Extraits du livre «  Nos chemins sont semés de rencontres »

    D’Olivier Delacroix

     

    Résumé : Carrure de rugbyman et dreadlocks de rasta parmi les religieuses : l'image a marqué les téléspectateurs de France 2. Mais cela faisait déjà plusieurs années qu'Olivier Delacroix travaillait sur le terrain, à la rencontre des autres.

     

    Pourquoi ce besoin d'aller vers ceux dont le profil ne ressemble pas au nôtre, ceux que l'existence a blessés, qui ont fait des choix courageux ou refusent de vivre selon des critères imposés ? Parce que, si loin de nous semblent-ils - tatoués, croyants, homosexuels, parents d'enfants différents, jeunes délinquants -, ces «autres » ont un regard sur la vie qui nous aide à admettre nos propres différences, nos faiblesses parfois, et à surmonter les épreuves pour mieux tracer notre chemin. Avec la générosité et l'empathie qui le caractérisent, Olivier Delacroix nous fait partager le fruit de ses rencontres.

     

    « Être au cœur de la vie des autres, c'est être en permanence renvoyé à sa propre existence. Identifier en s'identifiant. Tenter de comprendre la complexité des mécanismes de cette formidable machine qu'est l'homme. Fragile. Solide. Tendre. Brute. Comme cette vie où, à chaque instant, tout peut basculer. Passer de l'ombre à la lumière. Une aventure dont on ne connaît jamais le prochain épisode, le prochain chapitre. Alors cette histoire, mon histoire, c'est le résultat de rencontres importantes qui ont jalonné ma vie, des expériences professionnelles qui m'ont beaucoup apporté par la diversité des missions qui m'ont été confiées et des talents que j'ai pu côtoyer, mais elle découle aussi, bien sûr, de ce que je suis, de ce qui fait mon ADN et qui s'est étoffé au fil des ans. Ce besoin de l'autre. Ce goût des autres. »

     

    « Une quête m'habite depuis l'enfance. Elle est et a toujours été. Cette certitude que tant que je resterais libre dans mes choix, aussi fous soient-ils, ma vie aurait un sens.. »

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  • Extraits du livre «  une journée, une vie »

    De Marc de Smedt

     

    « Nous devons apprendre, aujourd’hui et demain, non seulement à vivre en respectant la croyance d’autrui, mais aussi à se mettre à son écoute pour mieux approfondir la nôtre. »

     

     

     

    « Si la foi de quelqu’un et ses rites ne regardent que lui et son for intérieur, le système de croyance dans lequel il baigne devrait être non seulement une recherche du sens de l’existence, un essai de compréhension de cet absolu, appelé Dieu sous divers noms, mais aussi une véritable quête de fraternité. Or si cette dernière se trouve limitée à son propre clan, c’en est fini de  cette entente cordiale dans la paix que préconisent justement les religions et les sages de tous les temps. »

     

    « La méditation, c’est simplement cela : dans le flot de nos préoccupations et agitations quotidiennes, savoir se poser quelques minutes en silence le dos droit, attentif à sa respiration, laisser le jeu fou se calmer en nous et le chaos qui nous habite devenir un peu plus serin. »

     

    Voilà, j’espère que tous ces extraits vous donneront envie de lire ce très beau livre. Renal.

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  • Extraits du livre «  une journée, une vie »

    De Marc de Smedt

     

    « Dieu est une parole à l’extrémité du silence. »

     

     

    « Ce qui nous manque aujourd’hui, dans ce monde bruyant : l’apprentissage d’une véritable culture du silence qui permettrait de contrebalancer tant soit peu les effets pervers de la modernité et de profiter un peu mieux des moments de sérénité trop rares pour qu’on les néglige ou les saccage avec notre permanent bruit de fond. Une façon d’être et de vivre en conscience… »

     

    « En spiritualité, je continuerai donc à préconiser curiosité, liberté, tolérance, tout en respectant les croyants, les non-croyants et tous ceux, innombrables, qui ne savent où ils se placent mais ont en eux un appel d’absolu, qui est plus que naturel : consubstantiel à eux-mêmes. »

     

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  • Extraits du livre «  une journée, une vie »

    De Marc de Smedt

     

    SPIRITUALITES

    Soi : la recherche spirituelle commence par et pour soi-même.

    Paix : c’est la recherche d’une paix intérieure qui motive chacun à       s’engager dans cette quête.

    Inquiétude : cette recherche contrebalance ces angoisses diffuses qui nous taraudent et nous stressent.

    Respiration : retrouver la conscience de sa respiration et l’amplifier permet de sortir du tohu-bohu mental.

    Intériorisation : tournés sans cesse vers l’extérieur, nous devons apprendre à inverser le processus.

    Trésor : il est en nous qui le cherchons souvent si loin. Les solutions se trouvent d’abord en soi.

    Unité : savoir s’unifier, savoir se rassembler, nous qui sommes si dispersés, s’avère primordial.

    Amour : bien sûr : ayons de la compassion, de l’empathie pour tout ce qui existe, aimons mieux.

    Lucidité : ne nous laissons pas déborder par nos illusions et par les manipulations, redevenons lucides

    Intégrité : se rendre droit, honnête et intègre est un concept majeur pour une vie épanouie.

    Tolérance : ne nous enfermons pas dans nos idées, dogmes et théories et apprenons à écouter les autres.

    Esprit : André Comte-Sponville définit la spiritualité comme « vie de l’esprit ».

    Silence : c’est le dénominateur commun de toutes les religions, on ne le dit pas assez.

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  • Extraits du livre «  une journée, une vie »

    De Marc de Smedt

     

    « La manière d’appréhender le monde dépend de la manière dont on le voit.

    Tout est question de présence au monde : un simple brin d’herbe recèle le mystère de la vie. Et il faut goûter ce fameux kôan zen qui explique si bien la communication particulière que l’on peut avoir avec les plantes : « L’homme regarde la fleur, la fleur sourit » Ouvrons donc grand les yeux ! »

     

    « Nous avons la chance de vivre dans un pays fertile où la protection de la nature devrait être au centre de nos préoccupations, que ce soit en termes d’agriculture biologique et de création de potagers familiaux, de beauté des paysages à préserver, de présence de zones vertes dans les cités. Car si nous sauvons la nature, elle nous sauvera en effet ! »

     

    « En ces temps où de nombreuses inquiétudes, fondées ou infondées, laminent les esprits et où se lit une fatigue angoissée sur maintes visages, il est urgent de retrouver les vertus du rire et du sourire. Il suffit en effet d’entrer dans un endroit public, en faisant la gueule, suivant l’expression consacrée, ou bien en souriant : différence d’ambiance et d’écoute garantie ! Le sourire désarme, au sens propre comme au sens figuré. Il touche quelque chose de profond, de réellement intime, il caresse le meilleur d’autrui. Un sourire et les yeux étincellent, s’ouvrent, remercient de ce moment, même fugitif, de grâce et de joie partagée. »

    CITATIONS 4

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  • Extraits du livre «  une journée, une vie »

    De Marc de Smedt

     

    « Peurs et stress font bon ménage et pourrissent nos vies entières. Ce sont donc nos premiers ennemis, ceux qu’il faut combattre au quotidien, avec vigilance et détermination. »

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    « Il est vital de se ménager des instants de pause pour retrouver le calme et pratiquer un quelconque exercice qui nous aère, au sens propre comme au sens figuré. Peut importe l’activité, méditative, sportive, culinaire, ludique, chacun doit choisir celle qui lui fait du bien et l’ancré dans son corps. Déposer le fardeau des ses préoccupations ce qui ne signifie pas les fuir, apporte une perception nouvelle des choses et des évènements, comme si on prenait de la hauteur pour respirer l’air des sommets. »

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    « Chacun d’entre nous recèle des trésors d’inventivité, de gentillesse, d’amour, des qualités multiples qui ne demandent qu’à éclore. En termes personnels, que faisons-nous vraiment pour éveiller toutes ces potentialités enfouies en nous ? »

     

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  • Extraits du livre «  une journée, une vie »

    De Marc de Smedt

     

    « Le problème aujourd’hui, c’est que le dominateur commun de toutes les religions justement cette recherche intérieure d'absolu, de silence pur, de quiétude dans les tempêtes du monde - se trouve bafoué par les fanatismes de tout poil, se servant des moindres prétextes pour jeter de l'huile sur le feu, relayés à l'envi par les médias avec leur besoin de spectaculaire pour exister, attisant ainsi les rancœurs et l'inquiétude générale. »

     

    « La philosophie de la non-violence se base sur la décision de principe de refuser toute pensée, toute institution, toute action qui porteraient atteinte à la vie ou à la dignité d'autrui ; il y a donc de quoi faire, et pas moins aujourd'hui qu'hier ! On pourrait aussi la définir par cette règle d'or, que l'on trouve dans toutes les sagesses du monde : « Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'ils te  fassent », dont la version positive : « Fais aux autres le bien que tu voudrais qu'ils te fassent » implique certes une intrusion dans le jardin d'autrui, mais ne saurait être découragée dans un monde où la solidarité manque continuellement. Gandhi considérait la non-violence comme une lutte contre l'injustice, mais sans visée de vengeance, avec au contraire une volonté de réconciliation et de reconnaissance mutuelles. Ces principes, qui ont l'air si simples, sont pourtant toujours mis à mal dès qu'un antagonisme survient — songeons au moindre de nos différends. Dans tous les conflits qui divisent le monde, des plus petits(en  famille, au travail, entre amis) aux plus grands, le seul vrai problème n'est pas la notion de conflit il est normal de ne pas être d'accord sur tout —, mais bien plutôt l'absence, souvent totale, de respect et d'écoute de l'autre. En cela il  y a dans nos psychologies comme une sorte de vice de forme, qui fait que l'être humain et le groupe dont il fait partie se croient investis d'une vérité unique, forcément supérieure à celle des gens d'en face. C'est préhistorique et cela n'a pas l'air de s'arranger. »

     

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  • Extraits du livre «  une journée, une vie »

    De Marc de Smedt

     

    « Le pessimiste pense qu’un jour est entouré de deux nuits, l’optimiste pense qu’une nuit est entourée de deux jours. » (Francis Picabia)

     

    « Vivre en optimiste, c’est pas uniquement penser, réfléchir ou ressentir en optimiste. C’est aussi surtout ce comporter en optimiste, c’est-à-dire choisir, arbitrer, décider, mettre en œuvre dans sa propre existence des attitudes et des comportements positifs, porteurs d’énergie, d’ouverture sur les autres et d’enthousiasme. Car vivre, c’est toujours et avant tout choisir. » (Philippe Gabillet). Ce que n’avait pas démenti Marcel Pagnol : «  Pour l’optimiste, la vie n’est pas un problème mais une solution. »

     

    « Un fameux aphorisme oriental nous dit : « La fleur de lotus (qui symbolise la sagesse) pousse dans la vase. » Elle ne pourrait en effet pousser dans l’eau agitée où la boue se trouve en suspension. Il est de même pour notre esprit : agité, suragité, il ne peut voir apparaître aucun élément de sagesse,  non plus le moindre bon sens. Mais si on laisse reposer constamment l’esprit face à nous, l’eau claire de la conscience ne tarde pas à se manifester, seule condition absolument nécessaire (mais non suffisante) pour aller « au-delà du par-delà » cher aux bouddhiste et concluant le Sûtra de la Grande Sagesse

     

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  • Extraits du livre «  une journée, une vie »

    De Marc de Smedt

     

    « Innombrables sont ces moments de nos vies où nous ressentons des souffrances diverses et les pesanteurs de l’à-quoi-bon, de l’indécision, de la perte éventuelles de repères et tout simplement du vrais sens de tout ce que nous vivons. Tout d’abord par la prise de conscience de la confusion et de l’obscurité dans laquelle nous baignons dans ces lourds instants de doute, de déprime, de fatigues psychique et physique. Comme le disent si bien les expressions populaires il faut « se secouer les puces » et « se donner un coup de pied au cul » ! Car le fait même de se complaire, quoique sans plaisir aucun, dans ces états, le fait de s’y fixer et d’y demeurer nous rend non seulement absolument dépendants d’eux, mais semblables à eux ; devenir la douleur du monde n’est certainement pas le meilleur moyen de la guérir, ni de se guérir. Devenir obscur ne rend pas lumineux. Mais le simple fait de prendre conscience du passage négatif que nous traversons peut être comme un déclic, un appel à la vigilance, un salutaire sursaut d’éveil. »

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    « Le bonheur est fait de petits riens, de détails, d’impressions, de plaisir de vivre tout simplement. Le bonheur, c’est aussi un sourire, une fleur, un nuage dans le ciel bleu, un regard, un souffle de vent, un arbre dont les branches s’agitent. Le bonheur est dans l’écoute, le partage, la joie d’être ensemble, la chaleur de l’échange. Et aussi dans l’attention au monde et aux autres, dans l’amour au sens large, cette bienveillance portée à nos frères et sœurs humains, animaux, végétaux… Mais encore faut-il bien là, présent, débarrassé de ce poison mental qui envahit et obscurcit tout : le mental n’est qu’un outil, empêchons-le de devenir un tyran ou une charge de plomb ! »

     

    Anse Mabouya (12)

     


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  • Extraits du livre «  une journée, une vie »

    De Marc de Smedt

     

    « Une journée, une vie », cet adage traditionnel zen trouve sa profonde véracité au quotidien. Chaque matin on se lève différent, plus ou moins en forme, soucieux ou angoissé, plus ou moins heureux ou désabusé. Tout cela dépend à la fois de la nuit que l’on vient de passer, des tâches diverses à accomplir, de l’ensemble des pensées, projections, souvenirs disparates qui se bousculent dans notre tête et notre être. Car l’état de notre psychisme se reflète dans notre corps et vice-versa. D’où l’importance de trouver ne serait-ce quelques minutes pour faire l’état des lieux et recentrer tout cela, même s’il faut se lever plus tôt. Ce moment de recentrage, qui peut prendre diverses formes, mouvements de qi gong ou de yoga, méditation immobile, automassage du corps du visage, va nous donner le la de la journée, le moment de conscience claire dont nous avons besoin avant que les préoccupations ne se transforment en actions. »

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  • Extraits du livre «  une journée, une vie »

    De Marc de Smedt

    « Il serait donc temps de ralentir, pour réfléchir, méditer… Mais comment ? A titre personnel en tout cas, chacun peut le faire, car dans tous les moments de désarroi, il est crucial de savoir retrouver le calme en soi afin de pouvoir envisager sereinement les situations quelles qu’elles soient : c’est souvent l’encombrement mental qui crée des blocages intérieurs, lesquels paralysent la libre circulation de nos énergies. »

     

    « La vérité ne fait pas tant de bien dans le monde que ses apparences y font de mal. » (La Rochefoucauld)

     

    « Notre monde a besoin de changements de points de vue pour trouver de nouvelles façons de vivre et de survivre : commençons donc par considérer les choses de façon plus panoramique et ouverte pour susciter des alliances et des énergies créatrices. »

     

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  • Extraits du livre « une journée, une vie »

    De Marc de Smedt

     

            Résumé :

    Une journée une vie : cet adage zen signifie que tout nous est donné au présent. Chaque jour est unique dans notre existence et il dépend de nous d’en faire un moment beau et utile.

            En cette période de crise intense où nous vivons un véritable dérèglement moral, tout le monde souhaite un changement. Mais celui-ci passe d’abord par la conscience d’avoir changer sa propre vie, par forcément par un grand chambardement, mais de l’intérieur. Car les solutions à nos problèmes se trouvent d’abord en nous.

            Alors comment dépasser nos angoisses diffuses et faire en sorte que la peur de l’avenir devienne bonheur au présent ? Comment nettoyer notre psyché polluée et retrouver une dynamique perdue ? Se libérer de ses chaînes et déceler l’extraordinaire dans l’ordinaire ?

    Comment réussir à transformer la qualité de chaque journée ?

            Fort de son expérience et de son intérêt pour les sagesses d’Orient et d’Occident, Marc de Smedt nous offre un revigorant manuel d’optimise qui ouvre des chemins de métamorphose.

     

    « Au-delà des noms et des formes, il semble qu’une loi immense et inaccessible existe. Il nous appartient de faire de nos rencontres une vie qui honore cette loi » (Yvan Amar) Parlant de la situation dramatique de notre environnement, avec cet humour ravageur qui le caractérisait et son bon rire, il suggérait que chacun de nous reçoive à la naissance cette injonction sacramentelle répétée tout au long de la vie : « Tu es prié de quitter cet endroit plus beau que tu ne l’as trouvé en arrivant. » En ces temps où l’’on parle d’une écologie devenue vitale et d’une éthique à retrouver, voilà un impératif catégorique qui pourrait nous servir de devise. »

     

    « Prendre son temps ! Nous devons en effet savoir prendre le temps de ralentir, voire de nous immobiliser. C’est aussi toute la signification de la méditation qui est un arrêt de la course en nous et à l’extérieur de nous. Il faut savoir aussi arrêter de courir pour réfléchir à l’essentiel. »

     

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  • Extraits du livre « Contre vents et années »

    De Denise Desjardins.

     

    « Ce sera mon dernier livre » affirme Denise Desjardins, aussi déterminée à quatre-vingts dix ans qu’elle l’était à vingt et un ans, lorsqu’elle a quitté l’Algérie pour venir à vivre à Paris. Déroulant en vers libres le fil de sa vie, elle se dévoile ici sans fard ni tabou. Elle évoque son parcours de vie, son enfance parfois difficile, ses débuts de peintre, son union avec Arnaud Desjardins. Retraçant ses voyages en Orient, tous motivés par une recherche spirituelle, elle relate ses rencontres avec maîtres et sages hindous, tibétains ou encore afghans, son éblouissement devant Mâ Anandamayi, le travail exigent avec Swâmi Prajnânpad dont elle a suivi l’enseignement.

     

    « Que je ne sois plus la proie tout à tour des fantômes du passé

    Et des fantasmes du futur ;

    Que vienne enfin le sacre de l’instant,

    L’immédiateté du présent.

    Tel est mon choix, mon vœu et ma prière.

    Grandi, non s’endormir, s’éveiller et non plus s’affaisser,

    Ni sombrer dans le néant, s’ouvrir au réel

    Et non plus s’enliser dans le sommeil. »

     

    « La beauté est-elle indifféremment en toutes choses ?

    Chacune à la beauté d’être ce qu’elle est :

    Unique dans sa vérité d’être unique

    Et unique participante de l’infini

    Ainsi que toutes les autres choses existantes. »

     

    « Durant mon enfance, les mouvances

    De la lune, reine de la nuit et des marées,

    Ont suscité chez moi bien des émerveillements

    Et m’ont parfois fait danser, seule, en regardant

    Mon ombre sur un mur blanc près du jardin,

    Plus encore me fascinait le spectacle des étoiles filantes

    Et je passais des nuits presque entières à les guetter,

    Pas tant pour les vœux dont elles ont la garde

    Et, dit-on, qu’elles ont le pouvoir d’exaucer,

    Que pour le ballet grandiose qu’elles m’offraient. »

     

    J’espère que ces quelques extraits pas nombreux cette fois ci, vous

     donneront envie de lire ce livre, où elle raconte  l’histoire de sa vie sous forme de poèmes et de vers. Renal

    Anse Mabouya (18)

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  • Extraits du livre Petit traité de la joie, consentir à la vie

    de Martin STEFFENS

     

    « Il ne s’agit pas d’abord d’être heureux d’être ceci ou cela (riche, beau, en excellente santé, père ou mère de tant d’enfants...) mais d’être heureux d’être. Et si d’aventure, la richesse et la santé, la beauté et la prospérité me sourient, ce sera par surcroît. Ce qui n’implique pas de ne pas désirer les biens de ce monde : la fécondité, la vie sociale et la santé sont désirables. Il s’agit seulement de ne pas faire dépendre notre bonheur d’eux : le bonheur doit venir de loin ou de plus près : joie de vivre, ce bonheur coïncide avec le souffle qui m’anime. Ainsi La vie réserve-telle son plus beau sourire à ceux qui par grandeur d’âme, sont toujours prêts à le lui rendre. »

     

    Conclusion : « Apprendre à aimer, c’est ouvrir la porte de son âme avant de soupçonner. C’est accepter de se taire et écouter. Nous n’aurons de ce monde que ce qui s’y donne déjà, à présent, au présent, comme le présent auquel nous ne sommes jamais assez présents. Car aimer, enfin, c’est consentir à ne trouver rien à redire, à cesser d’interroger, pour donner à ce qui est étranger la grâce de l’accueil. Cesser d’interroger : c’est là ce que disent des mots Tchekhov, un jour griffonnés dans un petit cahier et dont la source fut par moi perdue, ajoutant à la puissance de leur sens la saveur d’une grâce comme tombés du ciel :

     

    J’ai compris qu’en amour, il faut, si l’on s’interroge, soit partir des sentiments les plus élevés, plus importants que le bonheur et le malheur, La faute ou la vertu..

     

    Soit ne pas s’interroger du tout.

     

    Ici se termine les extraits de ce beau livre. Renal

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  • Extraits du livre « Petit traité de la joie, consentir à la vie

    de Martin STEFFENS

    « Qu’ils soient athées, philosophes ou chrétiens, badauds, musiciens ou poètes, les hommes ont en partage cette vie tramée dans l’involontaire et qu’il faut, pour cette raison, apprendre à aimer. En tout homme qui choisit de ne pas s’enfoncer dans de coûteux regrets et qui, d’un bond se lève pour conjuguer sa vie au présent, au lieu d’un perpétuel conditionnel, en chacun de ces hommes, donc, il y a le même esprit qui souffle, le même génie silencieux de la vie. »

     

     

    « Tout dans la religion chrétienne, dit le Dieu donateur, le Dieu relation, la joie d’avoir reçu et de pouvoir ainsi donner. Et tout ce qui ne dit pas cette Bonne Nouvelle, qui est le cœur du message du Christ, est nommé chrétien par erreur. On n’est pas chrétien pour telle ou telle raison : pour se rassurer, pour se consoler, pour donner un sens à la vie (si d’ailleurs on le donne, ce sens, c’est qu’il n’y en pas…) »

     

     

    « Il est essentiel d’écouter le malheur des hommes, car notre joie de vivre ne saurait en être amoindrie. De toute façon nous l’avons déjà dit : il faut aimer la vie pour vouloir la défendre, il faut la trouver précieuse pour entendre, ne serait-ce qu’entendre, le mal qu’on lui fait. »

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  • Extraits du livre « Petit traité de la joie, consentir à la vie

    de Martin STEFFENS

    « Une chose est sûre : penser le bonheur comme un dû ne rend pas heureux. Il est des choses qu’on obtient à cette seule condition qu’on ne les exige pas. Il est des choses qu’on possède à la condition de ne les posséder point. »

     

     

    « Le drame de l’homme n’est pas de manquer : c’est de ne pas recevoir pleinement ce qu’il a. »

     

    « Il est une faculté qui ne s’use que de l’user trop peu : l’attention. C’est d’elle que vient le salut : « Ce n’est que le défaut d’attention qui diminue nos biens. »

     

    « Nous ne pleurons jamais que par amour. Nous ne tombons malade que d’être en vie. Nous avons reçu avant que de pouvoir perdre. Et en perdant, nous mesurons encore la largesse du don. »

     

    « La valeur d’une vie ne se mesure pas à la quantité d’expériences que l’on a faites mais à la qualité de présence qu’on y a mise. »

     

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  • Extraits du livre « Petit traité de la joie, consentir à la vie

    de Martin STEFFENS

     

    « Prier, certes, signifie demander. Mais ce que la prière demande, c’est la grâce d’accepter ce qu’il adviendra. Sans quoi la prière se fait exigence. Tous les croyants qui ne désertent pas la foi à la première épreuve savent que la prière est de cette nature. Elle demande l’impossible qui n’est pas d’avoir une autre vie, sans aspérité, sans souffrance (car il faudrait alors ne plus aimer, et la chose sera réglée). L’impossible qu’elle demande, c’est de continuer d’aimer dans l’épreuve. Jésus dit bien : « Qui demande obtiendra » mais ce dont il parle alors, c’est de l’Esprit Saint, c’est de cette force au-delà de nos forces qui vient à leur soutien et nous donne de garder les bras ouverts là où toutes les bonnes raisons du monde conspiraient à nous les faire baisser. »

     

     

    « Voilà le mauvais mécanisme mental qu’il nous faut enrayer : nous partons de ce qui aurait pu ou aurait dû être, et condamnons ce qui est en son nom. « Je serais heureux si j’étais ceci ou cela… » : Bonheur soumis à condition, vie conjuguée au conditionnel. Jamais nous n’avons la présence d’esprit de partir de ce qui est, ou de faire le détour par ce qui aurait pu ne pas être afin de mieux arriver à ce qui est. »

     

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  • Extraits du livre « Petit traité de la joie, consentir à la vie

    de Martin STEFFENS

     

     

    Il n'est pas de petite raison pour aimer sans raison. L'amour, par essence, se contente de peu : donné gratuitement, il est à lui-même sa propre récompense. La lumière dont l'amour brille, c'est la sienne propre : un rien lui suffit, à peine une étincelle. »

    « En renonçant à corriger mon passé, je le transfigure. Car dire oui à sa vie, à toute sa vie, c’est savoir qu’il fallait cette naissance subie, cet héritage imposé, et toutes ces épreuves, et ces décisions qu’il m’arrive de regretter, bref : il fallait toute cette vie, si imparfaite soit-elle, pour être aujourd’hui celui qui dit oui à l’existence. »

     

    « Ne pas se crisper devant l’épreuve, si petite soit-elle ; ni non plus s’y résigner : mais l’accueillir, la désirer même, pour entendre enfin ce qu’elle a à nous dire. L’immensité du désir se prouve non seulement dans la prétention à bouleverser les choses, mais aussi dans celle de n’y rien toucher. »

     

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