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Par renal le 20 Janvier 2014 à 09:26
Extraits du livre « Le manuscrit retrouvé »
De Paulo Coelho (fin)
« L’élégance n’est pas une qualité extérieure, mais une partie de l’âme qui est visible aux autres. Et même dans les passions les plus turbulentes, l’élégance empêche que soient rompus les vrais liens qui unissent deux personnes. Elle n’est pas dans les vêtements que nous portons, mais la manière dont nous les portons. Elle n’est pas dans la façon dont nous saisissons l’épée, mais dans le dialogue qui peut éviter une guerre.
L’élégance est atteinte quand tout le superflu est écarté et que nous découvrons la simplicité et la concentration : plus simple et sobre est la posture, plus belle elle sera. »
« Plus le cœur se rapproche de la simplicité, plus il est capable d’aimer sans restriction et sans peur. Plus il aime sans peur, plus il peut faire preuve d’élégance dans chaque petit geste. »
« Tout homme marche avec élégance et transmet la lumière autour de lui quand il parcourt le chemin qu’il a choisi. »
« L’élégance est acceptée et admirée parce qu’elle ne fait aucun effort pour cela. Seul l’Amour donne forme à ce dont auparavant on n’aurait même pas pu rêver. Et seule l’élégance permet que cette forme puisse se manifester. »
« Avant d’éveiller l’amour chez les autres, réveillons l’Amour qui dort en nous. Ainsi seulement, nous pourrons attirer l’affection, l’enthousiasme, le respect. »
« Aime. Tu seras le premier à en profiter, le monde autour de toi te récompensera, même si dans un premier temps tu te dis : « Ils ne me comprennent pas mon amour.
L’amour n’a pas besoin d’être compris. Il faut seulement le manifester. Par conséquence, ce que te réserve l’avenir dépend entièrement de ta capacité d’aimer.
Et pour cela, tu dois avoir confiance absolue et totale dans ce que tu fais. Ne laisse pas d’autres dire : « Ce chemin et meilleur » ou « Ce parcours est plus facile ».
Le plus grand don que Dieu nous ait fait est le pouvoir de nos décisions. »
« Le vrai héros n’est pas celui qui est né pour les hauts faits, mais celui qui a su au moyen de petites choses, construire un bouclier de loyauté autour de lui. »
« La loyauté ne peut jamais être imposée par la force, par la peur, par l’insécurité ou par l’intimidation. Elle est un choix que seuls les esprits forts ont le courage de faire. Et parce qu’elle est un choix, elle n’est jamais tolérante avec la trahison, mais elle est toujours généreuse avec les erreurs.
Et parce qu’elle est un choix, elle résiste au temps et aux conflits passagers. »
Fin des extraits. Un beau livre à lire avec sagesse. Vous trouverez aussi d’autres extraits sur le blog de Pestoune : http://pestoune.kazeo.com.
Renal
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Par renal le 19 Janvier 2014 à 10:19
Extraits du livre « Le manuscrit retrouvé »
De Paulo Coelho (3)
Règles de la communauté :
- Respecte ceux qui ont grandi et appris avec toi.
- Respecte ceux qui ont enseigné. Quand le jour viendra, raconte
tes histoires et enseigne, ainsi la communauté continuera à exister et les traditions demeureront.
- Seul est aimé et respecté celui qui s’aime et se respecte
- N’essaie pas de plaire à tout le monde, ou bien tu perdras le
respect de tous.
- Cherche tes alliés et tes amis parmi ceux qui sont convaincus par ce qu’ils font et ce qu’ils sont.
- L’amitié est un acte de foi en l’autre, et non un acte de renoncement.
- Ne cherche pas à être aimé à tout prix, parce que l’Amour n’a pas de prix
- Evite ceux qui se jugent plus forts. Parce qu’en réalité ils cachent leur propre fragilité.
- Evite ceux qui parlent beaucoup avant d’agir, ceux qui n’ont jamais fait un pas sans avoir la certitude qu’ils seraient respectés pour cela.
L’amitié a les qualités d’un fleuve qui contourne les rochers, s’adapte aux vallées et aux montagnes, se transforme parfois en lac jusqu’à ce que la dépression soit remplie et qu’il puisse poursuivre son chemin.
De même que le fleuve n’oublie pas que son but est la mer, l’amitié n’oublie pas que sa seule raison d’exister, c’est de faire preuve d’amour envers les autres.
- Associe-toi à ceux qui chantent, racontent des histoires, profitent de la vie et ont la joie dans les yeux. Parce que la joie est contagieuse et découvre toujours une solution là où la logique n’a trouvé qu’une explication pour une erreur.
- Associe-toi à ceux qui laissent la lumière de l’Amour se manifester sans restrictions, sans jugements, sans récompenses, sans qu’elle soit jamais bloquée par la peur d’être incomprise.
- Peut importe comment tu te sentiras, tous les matins lève toi et prépare-toi à diffuser sa lumière. Ceux qui ne sont pas aveugle la verront briller et en seront enchantés. » ( A suivre….)
Martinique plage du Diamant (photo Renal)
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Par renal le 17 Janvier 2014 à 20:12
Extraits du livre « Le manuscrit retrouvé »
De Paulo Coelho (2)
« De même que l’Amour est la condition divine, la solitude est la condition humaine. Et ils vivent tous les deux ensemble sans conflit pour ceux qui comprenne le miracle de la vie. »
« Demandez à une fleur des champs : « Te sens-tu inutile, puisque tu ne fais que reproduire d’autres fleurs semblables ? »Elle répondra : « Je suis belle et la beauté en soi est ma raison de vivre. «
Demandez à un fleuve : « Te sens-tu inutile puisque tu ne fais que couler toujours dans la même direction ? » Il répondra : « Je n’essaie pas d’être utile, j’essaie d’être un fleuve. »
Rien dans ce monde n’est inutile aux yeux de Dieu. Ni une feuille qui tombe de l’arbre, ni un cheveu qui tombe de la tête, ni un insecte qui est mort parce qu’il dérangeait. Tout a une raison d’être. »
« La beauté extérieure est la partie visible de la beauté intérieure. Et elle se manifeste par la lumière qui se dégage des yeux de chacun. Peut importe que la personne soit mal habillée, qu’elle n’obéisse pas aux critères de ce que nous considérons comme élégant ou qu’elle ne se soucie même pas d’impressionner son entourage. Les yeux sont le miroir de l’âme et ils reflètent tout ce qui semble caché. Mais outre le pouvoir de briller, les yeux ont une autre qualité : ils fonctionnent comme un miroir. Et ils reflètent celui qui les admire. Ainsi, si l’âme de celui qui observe est noire, il verra toujours sa propre laideur. Comme tout miroir les yeux renvoient à chacun de nous le reflet de son propre visage. »
« Le beau ne réside pas dans l’égalité, mais dans la différence. C’est justement ce qui paraît imparfait qui nous étonne et nous attire. »
« Personne ne peut revenir en arrière, mais tout le monde peut aller de l’avant. Et demain, quand le soleil se lèvera, il suffira de se répéter : Je vais regarder cette journée comme si c’était la première de ma vie. Regarder les membres de ma famille avec surprise et émerveillement joyeux de découvrir qu’ils sont à mes côtés, partageant en silence quelque chose qui s’appelle Amour, dont on parle beaucoup et que l’on comprend mal. » (A suivre....)
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Par renal le 16 Janvier 2014 à 09:45
Extraits du livre « Le manuscrit retrouvé »
De Paulo Coelho
Résumé : Le 14 juillet 1099. Alors que les croisés sont aux portes de la ville, les habitants de Jérusalem se pressent autour d’un homme mystérieux connu sous le nom du Copte pour entendre ses derniers enseignements. La foule, composée de chrétiens, de juifs et de musulmans qui vivaient jusqu’alors en parfaite harmonie, s’apprête à livrer combat et la défaite semble imminente. Mais loin de toute stratégie guerrière, c’est une véritable leçon de vie qui leur est dispensée. Le Manuscrit retrouvé est une invitation à repenser notre humanité qui pose une question d’une brûlante actualité : quelles valeurs subsistent lorsque tout à été détruit ?
« Qu’est ce que la connaissance ? Ce n’est pas la vérité absolue sur la vie et la mort, mais ce qui nous aide à vivre et à affronter les défis de la vie quotidienne. Ce n’est pas l’érudition présente dans les livres, qui ne sert qu’à alimenter des discussions inutiles sur ce qui s’est passé ou ce qui se passera, mais la sagesse qui réside dans le cœur des hommes et des femmes de bonne volonté. »
« La solitude n’est pas l’absence de l’Amour, mais son complément. La solitude n’est pas l’absence de compagnie, mais le moment où notre âme est libre de converser avec nous et de nous aider à décider de nos vies. »
« Un monde immense se cache dans notre âme, attentant d’être découvert. Il est là, avec sa force intacte, mais il est tellement nouveau et tellement puissant que nous avons peur d’en accepter l’existence.
Parce que le fait de découvrir qui nous sommes nous oblige à accepter que nous aller beaucoup plus loin que nous n’en avons l’habitude. Et cela nous effraie. »
A suivre.....
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Par renal le 12 Janvier 2014 à 10:03
Extraits du livre « De l’Empire du Moi-d’abord au Royaume du Don-de-Soi » (fin)
De Myrsine Viggopoulou
« Finalement, se dit-il, on peut s’habituer à beaucoup de choses. Même dans le malheur et dans les épreuves, Dieu n’abandonne personne. Il donne la force. On peut parler avec Lui et les difficultés s’amenuisent. On pleure devant Lui et la peine se dissipe. »
Conclusion :
« Notre univers intérieur est peuplé de ces présences familières à la fois insistantes et contradictoires tel que : « Obstiné » qui nous dit de n’en faire qu’à notre tête, tandis que « Sereine » nous invite à n’en faire que selon notre cœur, c’est-à-dire à agir par amour dans l’ouverture à la réalité des autres. Ce récit nous emmène loin en nous-mêmes à la découverte de vallées inconnues, de démarches inattendues, d’empire du « Moi-d’abord » par exemple, dont nous sommes si souvent des esclaves, et qui manifeste les penchants les plus fâcheux de nos sociétés individualistes. Et le beau royaume du « Don de soi », gouverné par l’humilité qui nous apprends à estimer les autres supérieurs à soi, à ne pas rechercher chacun ses propres intérêts, mais plutôt à les considérer le bien des autres. Cependant ne cherchons pas à débusquer le mal ailleurs qu’en nous même. Car cette démarche qui nous permet de passer de Moi-ville à Toi-ville est le parcours de conversion par excellence, que chacun doit faire dans sa propre vie. Cette route nous permet de quitter le pusillanime « Moi-d’abord » pour découvrir les chemins de la liberté de l’homme nouveau, qui sait ne pouvoir trouver sa vie qu’en la donnant, et la donnant par amour. »
« Les mauvaises pensées sont inévitables, mais l’important c’est de ne pas les laisser glisser imperceptiblement dans le cœur selon le conseil d’Humilité. Toutefois, il ne suffit pas de repousser les pensées mauvaises. Il faut se garder aussi de toutes les constructions de note imagination, des interprétations que nous sommes tentés de donner au comportement d’autrui, des jugements, bref, de toutes les pensées qui ne tendent pas à l’accomplissement concret et immédiat, dans notre propre vie, de la volonté de Dieu. »
« Si nous voulons que Dieu vienne nous visiter, qu’il soit présent dans notre vie, il faut commencer par rapetisser son Moi. Et c’est le renoncement à sa volonté propre, à ses désirs illimités de jouissance et de pouvoir, qui amène l’homme à se débarrasser peu à peu de son égoïsme. »
Un livre vraiment enrichissant, que je vous conseille vivement.
Renal
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Par renal le 11 Janvier 2014 à 08:57
Extraits du livre « De l’Empire du Moi-d’abord au Royaume du Don-de-Soi » (2)
De Myrsine Viggopoulou
« Il vaut mieux ne pas mentir. Les mensonges nous servent pendant un petit moment. Toutefois, rien ne demeure caché. Quand la vérité apparaît, nous sommes dans la tristesse et le trouble. »
« Ce qui est bien, c’est d’aider les autres avec joie, sans rien attendre en retour. La récompense est dans la main de Dieu. C’est lui qui l’enverra, à un moment ou un autre, là où l’on de s’y attend pas. »
« Les larmes du pardon amenaient dans son âme une tendresse, une sérénité … impossible à traduire avec des mots. Il craignait de perdre avec les paroles ce qu’il venait de trouver secrètement, au creux de son âme. »
« Quoi que l’on fasse, si on le fait par amour, c’est bien. Toutefois, fais attention. Quand nous croyons que nous sommes capables de corriger les autres, cela signifie que nous avons encore beaucoup d’orgueil en nous. »
« Le discernement, c’est avant tout de se connaître soi-même. Si notre cœur est pur et que dans notre esprit nous avons de bonnes pensées, alors Dieu nous illumine. Ainsi nous pouvons dans chaque circonstance, juger de façon correcte et agir de façon juste. »
« Quand tu reçois, tu as une joie humaine. Mais quand tu donnes, et surtout quand tu donnes en te privant, tu as une joie divine. Quand tu en feras l’expérience, tu te souviendras des mes paroles. »
« L’économie c’est une chose, l’avarice c’en est une autre. L’économie est bonne en elle-même, mais l’entraide s’impose aussi. L’homme avare est aussi avare de sentiment.
« Cependant, si nous-mêmes, nous faisons quelque bien, il faut essayer de l’oublier. Si nous disons « moi », j’ai fait telle et telle chose de bien, notre Moi grandit et nous tourmente, sans même que nous nous en rendions compte. »
« Il faut que nous fassions ce que nous pouvons et que nous n’attendions pas tout de Dieu. De nous-mêmes, plusieurs fois, nous devrons humilier notre Moi, et demander de l’aide aux hommes. Puis, si rien n’est possible humainement parlant, alors nous devrons attendre que Dieu intervienne, une fois que nous lui aurons demandé de résoudre notre problème. » A suivre....
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Par renal le 10 Janvier 2014 à 07:53
Extraits du livre « De l’Empire du Moi-d’abord au Royaume du Don-de-Soi »
De Myrsine Viggopoulou
Résumé : Le jeune Obstiné sujet de sa Majesté Présomption qui règne sur Moi-ville, est éduqué selon la loi du « Moi-d’abord ». Un beau jour, il rencontre Sereine, venue du royaume de Toi-ville, où l’attention permanente à l’autre se substitue aux sempiternels rapports de force. Bouleversé par cette révélation d’une civilisation d’amour, Obstiné va entreprendre un étonnant parcours de conversion parsemé d’épreuves et de rebondissements. Inspiré de l’exceptionnelle personnalité mystique de l’Ancien Païssios du Mont Athos (1924/1994), considéré parmi les grandes figures orthodoxes du XXème siècle ce voyage tout intérieur explore les différents degrés de la croissance spirituelle et de la bénédiction divine. Traduit dans de nombreux pays, considéré comme une perle du monde orthodoxe, ce récit métaphorique d’une transparence radieuse constitue, sous le couvert d’un conte pour enfant, un authentique manuel de combat spirituel.
« Une conversation requiert du calme. Le meilleur remède contre la colère est le silence. Sinon sous l’emprise de la colère, on peut dire des choses qui ne conviennent pas. »
« Il faut te dire que ton prochain est comme toi, et même meilleur que toi. Quand tu te diras cela, et que non seulement tu le diras, mais le mettras en pratique, alors ton Moi deviendra plus petit. »
« Sur le chemin, fais très attention à tes pensées, tes réflexions. Pense toujours le bien. Tant que tu feras cela, le chemin sera facile. Mais si tu as de mauvaises pensées, tu auras des difficultés et tu te fatigueras en vain. »
« Quand il te vient une mauvaise pensée, essaie de la chasser. Si tu commence à la croire, cette mauvaise pensée en amène une autre. Puis, toutes ces mauvaises pensées se glissent imperceptiblement dans le cœur, et quand elles atteignent ton cœur, elles déclenchent la colère, la méchanceté, et après ça, un mal entraîne d’autres. Donc, il faut les chasser dès le départ, il faut rester indifférent. »
« Plus notre Moi est grand, plus les choses sont difficiles. L’égoïsme ne sert à rien. Soyons humble et simple. »
« Tu sais, parfois le plus intelligent est celui qui ne parle pas. »
« Ne faut-il pas chercher à améliorer sa vie ? Tous nous désirons cette chose là, mais il faut être attentif. Cette évolution peut être un piège, et notre vie peut devenir en réalité plus compliquée. Ce qui est bien, c’est de mettre une limite à ses désirs. Ainsi nous profitons mieux de la vie et donnons plus de valeur à ce que nous avons. » (A suivre...)
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Par renal le 3 Décembre 2013 à 11:21
Extraits du livre « La vie selon Joy »
De François Garagnon (fin)
Je rêve
Je rêve non pas d’une foi qui déplace les montagnes, mais d’une foi qui déplace les gens, pour qu’ils aillent vraiment les uns vers les autres.
Je rêve d’une foi qui fasse la part du doute, à condition que le doute ne s’installe pas, ne se répande pas comme un mauvais virus, mais qu’il permette à l’espérance de se fortifier.
Je rêve d’une société qui ne soit plus bâtie sur des idées comme « Le temps c’est de l’argent », mais qui établisse de nouvelles fondations, avec en clé de voûte : « Le temps… c’est de l’amour à donner et de l’espérance à partager ».
Je rêve d’un monde où les hommes puiseraient indéfiniment dans l’enthousiasme, parce que c’est un sentiment qui vient de Dieu en direct et qu’il s’agit par conséquent d’une énergie inépuisable. L’enthousiasme ne fatigue jamais : c’est même un conducteur d’énergie. Plus vous en ferez usage, plus votre petit monde vous en sera reconnaissant, et plus le monde entier connaîtra une joie entière.
Je rêve d’un monde qui redécouvre la joie en respectant tout ce qui vit, le chant de la Création et le champ de liberté des autres créatures, en réapprenant le goût des choses simples, y compris de respirez le bon air du bon Dieu, en entretenant le souvenir des bons moments de l’irremplaçable valeur des relations humaines et du geste fraternel. (Fin)
Si vous avez aimer tous ces extraits, je vous conseille vivement de lire ce magnifique livre. (Renal)
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Par renal le 2 Décembre 2013 à 08:35
Extraits du livre « La vie selon Joy »
De François Garagnon (11)
« Nous sommes nés pour la joie, et chaque joie contient un concentré de vie. La preuve, c’est qu’un seul moment de joie suffit à faire oublier d’interminables périodes de peine. »
« Mon dieu, mets-moi en contact par ondes légères et subtiles avec tout ce qu’il y a de beau et de bon sur cette terre, et même dans l’univers, et surtout dans le cœur des hommes ! Déverrouille mes portes fermées pour qu’aucune merveille de la vie ne m’échappe, y compris quand c’est dur de se battre, quand on n’en peut plus, quand il y a du mensonge, et de l’injustice ou du mal dans l’air. Aide-moi à partager ma joie dans le don, le pardon et l’abandon. Saupoudre un peu de sel sur ma vie pour lui donner du goût, et glisse de l’éternité dans l’instant, comme une fève dans la galette, sans qu’on sache dans quelle part elle est, afin que chaque instant soit vécu en plénitude. »
« La vraie joie, c’est d’être fidèle aux petites choses, parce que un p’tit peu + un p’tit peu = ça finit par faire beaucoup ! Il y a quelque chose en nous qui ne demande qu’à exulter. Vous n’avez jamais senti ça ? Il faut répondre à ce mouvement de joie comme à un appel ! Et pour cela, il faut sortir de la forêt impénétrable de notre emploi du temps, surchargé pour déboucher sur la clairière noyée de lumière de la joie, pour enfin se tenir là, vraiment présent, pleinement disponible. N’est ce pas qu’il faut être dans une forme olympique pour arriver là, à se laisser vivre comme ça ?
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Par renal le 29 Novembre 2013 à 21:09
Extraits du livre « La vie selon Joy »
De François Garagnon (10)
« Plus on approfondi la connaissance de quelqu’un, plus son mystère grandit au point que l’on se demande comment une toute petite personne peut contenir autant de richesses ! Des richesses inépuisables et toujours surprenantes ! »
« Si l’on attend que toutes les conditions soient réunies pour être heureux, on risque bien d’attendre toute sa vie ! Si on voit le bonheur comme un puzzle, il y a toujours une pièce manquante. C’est pour cela qu’il ne faut pas faire dépendre son bonheur des circonstances extérieures. On est vraiment heureux quand on n’a aucune raison particulière de l’être. Quand c’est un sentiment tout à fait du dedans qui surgit sans que l’on sache d’où, ni pourquoi ni comment.
Si tu mets de la joie au cœur de ta vie, alors ton centre de gravité (qui, comme chacun le sait, permet d’être bien stable) se confondra avec le centre de ta joie. Ainsi, même dans la peine, même dans la souffrance, tu arriveras à garder ta joie, intacte ! Si tu cherches d’abord ton équilibre à l’extérieur, avant même de t’assurer que tu tournes rond, alors peu à peu tu es décentré. Tu perds ton centre de gravité et ton centre de joie. Bon d’accord, ce n’est pas facile du tout de se maintenir au centre, dans le juste milieu ; ça demande même un sacré entraînement, d’ailleurs même avec de l’entraînement, cela reste beaucoup trop dur ! Alors comment faire pour s’en sortir ? La seule manière de ne pas partir dans le décor, c’est de démultiplier tous tes efforts, en comptant sur la direction assistée : la force souverainement active de l’Esprit. En fait l’Esprit s’introduit dans les intervalles, quand on est absent à soi-même et présent à l’invisible et aux mystères sacrés de la vie. »
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Par renal le 28 Novembre 2013 à 09:07
Extraits du livre « La vie selon Joy »
De François Garagnon (9)
« Oui, l’amour est capable de transformer le dur en doux, de polir nos rugosités, de libérer le passage. C’est incroyable, quand on y prête attention, à quel point le naturel peut se superposer avec le surnaturel ! »
« Nos sentiments poussent et prospèrent à la manière des fleurs. Il importe de commencer par bien choisir des mots-graines parce que la plupart des mots tombent en poussière, et pour cause : il n’y a pas assez d’amour dedans ! Aimer, c’est d’abord prendre soin. Et c’est pour cela que si nous voulons croire à l’amour durable, nous devons avoir l’infinie patience, l’exigence, l’humilité et le goût de la beauté qu’a le jardinier d’amour. Faire partie de ceux qui sèment, qui s’aiment sans se préoccuper de la floraison, car cela ne nous appartient pas. »
« La pire déflagration qui menace l’humanité, c’est le désenchantement. La perte du goût de la vie. Et le meilleur contre-feu qu’on puisse organiser, c’est de faire éclater des rires aussi souvent que l’on peut. Créer des éclats de printemps pour faire renaître ce qui sommeille et qu’on croyait mort. Entretenir et irriguer sans cesse des jardins où la joie pousse en abondance. »
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Par renal le 26 Novembre 2013 à 09:30
Extraits du livre « La vie selon Joy »
De François Garagnon (8)
« La joie, sur terre : est une invention divine pour faire reculer le noir, les ténèbres de la division, la jungle obscure et pleine de dangers des sentiments mauvais ; la joie c’est la lumière qui ne cesse de danser dans le sanctuaire de l’âme pour faire briller la vie, à la manière d’un très précieux et irremplaçable trésor. »
« Quand je suis bien triste, je ne me décourage pas. Je pars avec ma faim dévorante et mon petit cœur tout vide pour faire des provisions au coin de la vie, du côté de chez Dieu : de l’espérance toute fraîche, un peu de tendresse à saupoudrer, la crème du pardon, et puis des concentrés de pensées survitaminées qui me revigorent d’un coup ! Je me dis qu’il doit bien y avoir un prix à payer, mais non, je peux repartir tranquillement, le cœur tout plein de bonnes choses : c’est gratuit ! Mieux, c’est la gratuité qui fait la valeur de tout ça ! Et puis, il y a des consignes d’un genre particulier. Vous déposez vos rancunes surgelées, et on vous les échange contre des élans de réconciliation qu’il suffit de réchauffer avant usage ! Vous déposez un défaitiste « A quoi bon » tout recroquevillé sur lui-même, et vous repartez avec un formidable élan de « Pourquoi pas ? » grand ouvert sur l’espérance ! Vous arrivez avec le moral à zéro, et vous repartez avec le cœur tout brûlant, la ligne rouge du thermomètre tout en haut. Le lieu de Dieu, c’est comme le lien du bien, ça vous donne franchement envie d’être en vie ! D’ailleurs, je vais vous dire : tout ce qui arrive par foi s’installe pour toujours. »
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Par renal le 24 Novembre 2013 à 09:58
Extraits du livre « La vie selon Joy »
De François Garagnon (7)
« La joie est toute pure et simple, et toujours dans les parages de votre vie : si vous ne la voyez pas, ce n’est pas qu’elle est absente, c’est que vous n’avez pas mis dans votre regard assez d’attention et de lumière pour appeler à vous sa présence bénéfique. Maintenant, si vous esprit joue à la marelle entre terre et paradis, c'est-à-dire si vous avez pris le parti de savourer le goût de la vie, en piquetant d’étoiles vos obscurités et en mettant beaucoup de ciel, dans votre regard alors il y a des chances pour qu’elle apparaisse illico comme réenchantement. Et n’essayez pas de retenir jalousement l’exclusivité de son amitié : la petite joie dépérirait comme une fleur privée de sa lumière, et ce que vous preniez pour une beauté précieuse serait vite sans valeur. Si vous voulez qu’elle s’épanouisse vraiment, laissez entrer par vos yeux toute la lumière du monde avant de la laisser rayonner. »
« La joie est une voie qui mène à la confiance totale et qu’elle donne envie de se mettre en marche vers un but que l’on ne connait pas encore. »
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Par renal le 22 Novembre 2013 à 07:48
Extraits du livre « La vie selon Joy »
De François Garagnon (6)
« Le silence peut se faire connivence, délivrance, vérité profonde. Et la solitude est la condition de l’authenticité, de la liberté intérieure, du courage d’être soi. Le silence et la solitude permettent de réhabiliter la vertu du recueillement, intériorité salvatrice face à l’action surabondante, à la dispersion et à l’égarement. »
« Toutes les lumières sont complices de la vie. Il faut n’en renier aucune. L’éclat du soleil n’est pas celui de la lune. Et l’éclat de la lune n’est pas celui des étoiles. Et celui des étoiles n’est pas celui des lampions de la fête ou de la chandelle que tu allumes, certaines nuits, comme pour inviter Dieu dans le secret de ta chambre, pour qu’il ait envie de s’attarder. »
« En fait, je me suis aperçu que l’amour, c’est de la passion quand il y a du bonheur à partager, et de la compassion quand il y a de la peine à soulager. Si tu aimes un paysage ou une personne seulement les jours de grand beau, c’est que tu ne l’aimes pas vraiment. Le grand art de vivre, je crois, c’est de continuer à aimer les choses, les gens et les évènements pas seulement quand ils brillent, mais aussi quand ils sont tout misérables. Au lieu de les jeter sous prétexte qu’ils sont abimés, eh bien il faut en prendre soin, les restaurer, les placer dans la lumière de notre amour, bref tout faire pour qu’ils redeviennent beaux, la patine en plus ! » (à suivre..)
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Par renal le 20 Novembre 2013 à 09:03
Extraits du livre « La vie selon Joy »
De François Garagnon (5)
« Se laisser vivre, c’est s’abandonner à quelque chose qui nous dépasse, qui apparaît comme une force intérieure qui se fraie en nous et qui, pour faire son chemin, a simplement besoin qu’on ne pose pas des frontières et des barrages, mais qu’on dise oui. Un oui franc et massif, inconditionnelle, pour le meilleur et pour le pire.
« Je ne sais pas si vous avez remarqué ; les éloignements entre les gens naissent toujours d’un défaut d’attention. Si les gens ont tellement de mal à s’entendre, c’est simplement parce qu’ils ne s’écoutent pas ; et qu’ils jugent les autres et les situations avant de savoir vraiment. »
« Se reposer et se poser plus souvent… au lieu de toujours chercher à s’imposer, à s’opposer, à s’interposer. Vous ne croyez pas ? Trouver des choses, plutôt que d’avoir tout le temps des choses à redire. Et même renouer avec le langage du silence, qui en dit parfois bien plus long que les mots ! Parce que la véritable attention est dans l’écoute, la contemplation et les petits actes qu’on pose discrètement, beaucoup plus que dans la parole et l’agitation permanentes ! »
« Il y a quelque chose de plus important que d’avoir la conscience tranquille, c’est d’avoir la confiance tranquille. D’ailleurs, l’un va rudement bien avec l’autre : d’un côté, l’examen de conscience permet de s’arrêter ce qui ne va pas pour le corriger ; l’autre côté, l’examen de confiance permet de s’arrêter sur ce qui va bien pour le faire fructifier. En réussissant ces deux examens, sûre que vous passez illico en maîtrise de l’Être. »
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Par renal le 18 Novembre 2013 à 08:58
Extraits du livre « La vie selon Joy »
De François Garagnon(4)
« Oui Dieu, c’est du vent, de ce vent qui gonfle les voiles et pousse les embarcations vers le grand large pour les faire s’aventurer librement vers les vastes horizons. C’est le vent en poupe de l’enthousiasme. C’est le bon vent qui nous amène là où l’on n’avait pas prévu d’aller, et qui nous pousse à découvrir un monde nouveau. C’est ce souffle fragile, qui fait notre respiration vitale et auquel notre vie est suspendue. »
« Dieu ne nous encombre pas, il ne prend pas de place, il ne prend pas notre place, il laisse libre tout notre espace. Il apporte juste cette énergie divine : le souffle. Il nous inspire véritablement. Dieu, est aussi naturel, présent, invisible et indispensable que l’air que l’on respire. »
« Dieu nous permet de donner tout notre élan vital sans jamais nous essouffler, parce que c’est la seule énergie perpétuellement renouvelable, et inépuisable en plus ! Si vous êtes à plat, si vous vous sentez vidé, usé, fatigué, essayez ça : branchez-vous sur l’énergie divine ! Vous verrez : ça marche du feu de Dieu ! »
« Au fond, on n’a pas besoin de grand-chose pour réussir sa vie. On a juste besoin de sentir aimé par quelqu’un et par Dieu. Des pieds à la tête. De la terre au ciel.
Une paire d’yeux qui vous sourit.
Un Père-Dieu qui vous considère. »
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Par renal le 16 Novembre 2013 à 08:31
Extraits du livre « La vie selon Joy »
De François Garagnon (3)
« Sérieusement, la maison intérieure, c’est facile à identifier : C’est l’endroit le plus authentique de vous-mêmes. L’endroit où vous allez quand vous voulez vous ressourcer, être tranquille dans la solitude et le silence, restaurer vos forces ou en trouver d’autres quand le monde et les autres vous fatiguent ! Si vous faites attention, vous entendez même le bruit de l’eau tout près. C’est la petite fontaine sur le côté, du côté du cœur, où tout coule de source ! L’avantage quand on est dans cette maison, c’est que tout se simplifie et se clarifie ! On vient s’y recueillir, y puiser quelque chose que certains appellent l’intime conviction, le discernement, et d’autres, la vérité, la joie profonde et durable, la paix du cœur ou le repos de l’esprit.
Et l’on s’aperçoit qu’il y a dans cette maison une incroyable concentration de richesses, et des réponses qu’on a cherchées longtemps avant de s’apercevoir qu’elles étaient là. » (A suivre)
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Par renal le 14 Novembre 2013 à 08:44
Extraits du livre « La vie selon Joy »
De François Garagnon (2)
« Si l’on est envieux anxieux, méfiant, tout notre être conspirera à nourrir ces hôtes dévorants que sont l’envie, l’anxiété, la méfiance. Et pour ce faire, découvrira des occasions ou des prétextes pour que ces sentiments aient tout loisir de s’acharner sur nous !
A l’inverse, si l’on est plein d’entrain, généreux, confiant, tout notre être contribuera à créer des circonstances et à aller au devant des rencontres qui favoriseront ces penchants et leur donneront la possibilité de faire jaillir leur dynamique. Nous serons capables de voir des signes positifs partout, y compris dans les évènements apparemment défavorables. Car même les rencontres ou les circonstances désagréables ont leur raison d’être, que ce soit pour une remise en question salutaire, un changement d’orientation ou pour se fortifier. »
« Je vais vous dire, s’il y a peu de joie en circulation, c’est que nous sommes entrés dans l’ère glaciale ! Le réchauffement de la planète, c’est peut être pas fameux pour l’avenir du monde, mais il y a un danger pire : c’est le refroidissement des cœurs. Le manque d’amour. Le désenchantement. C’est ça qui menace vraiment. Pourtant, personne n’en parle. On fait comme si ça n’existait pas ou comme si ça n’avait pas d’importance ! Alors que la pollution qui nous empoisonne vraiment la vie, c’est vraiment à l’intérieur de nous que çà passe, quand on oublie que le cœur, ça doit être tout brûlant d’amour et pas rempli à ras bord de rancunes surgelées ! » (A suivre…)
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Par renal le 13 Novembre 2013 à 08:24
Extraits du livre « La vie selon Joy »
De François Garagnon
« Enchantée ! Mais si, vous me connaissez, on s’est sûrement déjà vu quelque part ! Je suis la petite joie, vous pouvez m’appeler Little Joy, si vous voulez, pour la tendresse et la connivence ! »
« La joie est partout dans le monde dans ce monde ! Il y a des semences de bonheur déposées dans le cœur de chacun. Si vous ne trouvez pas la joie, c’est que vous ne faites pas assez attention, c’est tout. En fait la joie, c’est comme la lumière : personne ne la voit, et cependant chacun en est éclairé. Allez, je ne vais pas faire comme tout ceux qui n’osent pas le dire et qui se cachent derrière leur petit dieu : c’est le bon Dieu qui est le filigrane de la vie, même si vous n’avez pas l’habitude de croire en lui, au moins vous pouvez me croire moi ! C’est lui qui montre que la joie de l’amour et l’amour c’est de la musique haute-fidélité. En un mot c’est sacré. Et le fil de lumière qui relie la terre et le ciel, c’est ce qui permet de lire les partitions. »
« Ce qui complique la vie, c’est qu’on n’aime jamais assez ceux qu’on aime, et qu’on ne croit jamais assez à ce qu’on croit. Nous sommes toujours le cran en dessous. C’est pour ça qu’il y a autant de choses qui clochent dans le monde, et tant de déceptions par rapport à ce qui aurait pu être… Peut être parce que nous attendons toujours des preuves. Il faudrait être davantage dans la confiance. »
« En fait la question est de savoir comment être heureux dans un monde qui a toutes sortes de bonnes raisons pour ne pas l’être. »
« Le plus fou, c’est que l’amour fou, il est partout ! On nage dedans ! En tout cas, à chaque fois qu’on a le cœur assez ouvert pour accueillir toutes les merveilles de la vie, tout le plaisir des rencontres ! Il y a partout sur cette terre, des coins si denses…Des coïncidences ! »
(A suivre….)
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Par renal le 6 Novembre 2013 à 09:16
Extraits du livre « Le maître des liens inaltérables »
De François Garagnon (Fin)
« Si la crise est une épreuve qui s’impose à nous, il nous appartient de lui opposer une espérance forte, inébranlable pour en surmonter les dangers et en déceler les chances. Oui : « Ce qui ne tue pas rends plus fort ». Un paysage n’est jamais aussi beau que dans son équilibre retrouvé, après avoir été malmené par les éléments. Une personne n’est jamais aussi pleine de son destin qu’après avoir traversé vaillamment des mers agitées, et surmonté vents et marées sans jamais mettre à mal son courage son désir d’unité et son espérance, pour voguer avec une confiance joyeuse et un enthousiasme réapprivoisé vers des horizons nouveaux…
« Dans la création, tout parle, et si nous entendons si peu, c’est que nous n’écoutons pas assez. Ne passe pas à côté de ce qui va enrichir ton destin : il est toutes sortes de signes que tu peux frôler sans les remarquer ni les reconnaître. En les côtoyant par inadvertance, tu es semblable à un être égaré qui foule un sol tapi de pierre précieuse et qui poursuit pathétiquement sa course fébrile à travers le vaste monde à la recherche de quelque incertains trésor ! Il convient de développer ton attention et, pour bien faire, d’accepter de t’en remettre à une force qui te dépasse infiniment, capable d’agir en toi à proportion de ta confiance, sans jamais s’imposer de manière impérieuse. C’est comme un serment d’amour, un serrement de main qui suffit à sauver ce qui a été abimé, meurtri, fragilisé. »
« Le papillon est signe de métamorphose et de transformation vers ce qu’il y a de plus élevé. Il nous enseigne à sortir de notre chrysalide, à transformer notre vie à créer de nouvelles conditions dans la réalité et à laisser nos désirs s’épanouir et prendre leur envol. Il est le passage de virtualité des possibles à une réalité riche et multicolores qui apparaît comme une renaissance. »
« Le seul Maître des Liens inaltérables, c’est celui qui enseigne au-dedans de toi, c’est ce Dieu que nous avons tort de croire hautain ou lointain, parce que comme disait saint Augustin, il est en fait plus intime à toi-même que toi-même. Entendons-nous bien : il n’écrit pas les évènements à ta place, et n’est pas là pour se substituer à ta volonté. Il est une suggestion d’amour infiniment douce, le chef éclairagiste de la grâce dont le génie est de révéler la lumière qui nous fait grandir et nous relie dans chaque situation. Si tu demeure à son écoute, tu t’apercevras qu’il est l’unique interprète, parfaitement fidèle, du très pur amour qui ouvre aux relations durables et aux félicités éternelles. Sans lui, l’amour reste toujours une langue étrangère aux accents énigmatiques, aux lois indéchiffrables, aux aléas imprévisibles. Lui seul a la capacité de fermer des portes que personnes ne peut ouvrir et d’ouvrir des portes que personne ne peut fermer. Lui seul a le pouvoir de lier et relier, de dénouer, de révéler, de reléguer des instants dans un temporel transitoire et d’en inscrire d’autres dans la durée voir l’éternité. » (Fin)
Voilà, ici, se termine les extraits de ce très beau livre de François Garagnon.
Ces extraits sont ceux qui m’ont le plus touchés, mais ce livre est d’une richesse incroyable, il y a tellement de passages, beaux, profonds et enrichissants. Je vous laisse le soin de le découvrir, je vous conseille de le lire et d’entrer avec Aymeric dans un voyage au plus profond de vous-même.
Renal
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