• Extraits du livre « le petit livre de l’amour authentique »

    D’Anselm Grün

     

    Le pardon

     

    « La vie en commun de deux individus ne peut réussir que si tous deux sont capables de pardonner. Si ce n'est pas le cas, ils vont passer leur temps à dresser une comptabilité des erreurs de l'autre et la note à payer ne fera que grossir au fil du temps. Et ce processus - qui ne sera pas à sens unique, car aussitôt cette note présentée au partenaire, celui-ci brandira la sienne à son tour - ne peut que ruiner la relation. Le pardon, en revanche, va assainir l'atmosphère. En pardonnant, non seulement on se guérit soi-même, mais on se rend à nouveau apte à aimer l'autre sans condition, en effaçant tout grief. Sans cette capacité au pardon, les deux partenaires s'éloignent l'un de l'autre, une hargne s'installe qui peut même aller jusqu'à la haine. En pardonnant, je vais d'abord me libérer de l'énergie négative que la blessure reçue a insufflée dans mon âme et la pollue. Et puis, cette blessure, je vais m'en débarrasser, la laisser à mon partenaire en quelque sorte et ne plus en faire une obsession. Je vais me refuser à l'utiliser pour adresser un reproche à mon partenaire. Mais je ferais fausse route en me considérant comme le plus fort parce que je pardonne : en effet, cela signifierait à l'autre que je suis, moi, magnanime et que lui seul a eu tort. Pardonner, ce n'est pas accuser l'autre. C'est être conscient que j'ai moi aussi ma part de responsabilité ; c'est donc se pardonner à soi-même et à l'autre et c'est ce pardon-là que le partenaire peut accepter. »

     

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  • Extraits du livre « le petit livre de l’amour authentique »

    D’Anselm Grün

    La souffrance

    « S’il arrive que l'amour démasque en nous une souffrance, nous pensons souvent que l'autre en est responsable et nous le lui faisons payer en lui rendant la pareille. Ainsi se met en place un cercle vicieux de blessures réciproques qui, loin d'approfondir l'amour, au contraire le détruisent. Celui qui s'engage sur le chemin de l'amour doit savoir que c'est un chemin de vérité, un chemin qui va me faire découvrir la mienne et celle de mon ou de ma partenaire. Et c'est la mise à nu de cette vérité qui est réellement douloureuse. Toutefois, l'amour peut être l'heureuse occasion de guérir la souffrance. Si je m'assume moi-même avec mes blessures, si je ne condamne pas l'autre pour les siennes, si au contraire je l'aime comme il est, l'amour sera alors en mesure de guérir à la fois les siennes et les miennes. »

     

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  • Extraits du livre « le petit livre de l’amour authentique »

    D’Anselm Grün

     

    Un juste équilibre

    Si je m’accroche trop à l'autre, je l'empêche de respirer, de se nourrir d'autre chose que de moi. Or moi seul, je ne suis pas une nourriture suffisante. A l'un, il faut aussi la musique ; à un autre la visite d'un musée ; à un autre encore, il faudra une promenade en pleine nature, ou encore un cours de méditation ou sur tel sujet spirituel. Beaucoup aussi se nourrissent de leurs amis. Ceux-là se sentent renforcés et plus riches après une rencontre et des échanges avec des amis. Des études démontrent que des partenaires qui disposent d'un cercle d'amis, propres à chacun ou en commun, réussissent mieux dans leur couple, car ils ne mettent pas la pression sur l'autre par leurs attentes puisqu'ils peuvent puiser à d'autres sources.

    Le proche et le lointain s'appartiennent. Mais si trop de distance affame l'autre, trop de proximité l'étouffé. Le tout, comme nous l'avons déjà expliqué plus haut, est de parvenir à un juste équilibre.

     

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  • Extraits du livre « le petit livre de l’amour authentique »

    D’Anselm Grün

    Une relation ne va pas de soi

    « UNE RELATION ne réussit pas par magie. Elle a besoin, pour s'instaurer, de s'entraîner. Il s'agit finalement d'emprunter un chemin spirituel sur lequel nous nous exerçons aux comportements essentiels que sont l'attention, le respect, l'amour, le dévouement, l'écoute et l'acceptation inconditionnelle de l'autre. Travailler à une relation est finalement aussi un travail au service de la santé. Car un être n'est en bonne santé que s'il est en relation avec lui-même, avec les choses, avec les autres hommes et avec Dieu. N'est en bonne santé que celui en qui la vie coule et la vie ne peut couler que si elle afflue vers les autres. »

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  • Extraits du livre « le petit livre de l’amour authentique »

    D’Anselm Grün

    L'attention est d'un grand secours

     

    ÊTRE ATTENTIF à l'autre, c'est aussi respecter ce qui est différent en lui. Il est important de se mettre souvent à la place de l'autre, de se demander à quoi il aspire, de quoi il souffre, pourquoi il est si susceptible, pourquoi il a telle réaction. Je ne dois pas tout interpréter en référence à moi-même. Le comportement de mon partenaire est révélateur de qui il est. Et les difficultés qu'il éprouve ont toujours leur origine dans son histoire personnelle. Si j'essaie de comprendre pourquoi il a tel ou tel comportement, je peux moi-même y réagir de façon plus adéquate. Je dois croire que, malgré toutes ses limites, il a en lui un bon noyau, qu'il va pouvoir développer si je lui fais confiance. Et ma foi en lui va croître si je prie pour lui et le bénis. En bénissant quelqu'un, je lui souhaite de trouver ce dont il a besoin pour être en paix avec lui-même. Dans la prière, j'apprends à voir l'autre avec d'autres yeux. Et cette capacité précisément, qui consiste à être attentif et à porter sur l'autre un regard nouveau, est décisive dans la réussite d'une relation.

     

    « C’est seulement en regardant avec le cœur que je vais découvrir dans une fleur la beauté de son Créateur, et, dans un arbre, ma propre aspiration à m’enraciner plus profondément dans un sol porteur. Seul le cœur voit dans toutes choses les traces de cette réalité, de cette certitude que me communiquent le visage de tout être humain, chaque pierre et chaque brin d’herbe, qui me disent : Tu es aimé. Dans tout ce que vois, l’amour t’entoure. »

     

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  • Extraits du livre « le petit livre de l’amour authentique »

    D’Anselm Grün

     

    L’impatience ne rime pas avec l’amour

     

    CELUI QUI AIME vraiment laisse à l'autre le temps de grandir. Il renonce à faire de l'autre ce qu'il voudrait qu'il soit. Il l'accepte tel qu'il est, et le supporte avec toutes ses forces et ses faiblesses, ses défauts et ses limites. L'impatient se forge des images précises de l'autre et attend de lui qu'il y corresponde immédiatement. Il attend du partenaire, par exemple, qu'il corrige tel ou tel défaut le plus vite possible. Mais cette impatience tue l'amour. Il est naturel que nous ayons des désirs concernant l'autre, que nous espérions qu'il va mûrir et changer. Mais l'amour veut que nous lui laissions du temps, que nous ayons la patience d'attendre au lieu de penser qu'il suffit qu'il veuille se débarrasser d'un défaut pour y parvenir. Etre impatient, c'est avoir une image étriquée de l'être humain, c'est imaginer qu'il fonctionne comme un robot qui n'a qu'à appuyer sur un bouton pour se transformer ; c'est ne pas lui laisser le temps de grandir et mûrir; c'est refuser de l'accepter dans son unicité. Les défauts et les faiblesses peuvent tout à fait être touchantes ; il dépend de moi de voir les choses ainsi et de les accepter. Si je laisse patiemment l'autre être lui-même, comme il est, je l'aimerai de plus en plus comme un être unique et ses défauts et ses faiblesses n'auront plus autant d'importance.

     

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  • Extraits du livre « le petit livre de l’amour authentique »

    D’Anselm Grün

     

    Aimer, c’est savoir lâcher prise

     

    LA RELATION entre deux partenaires ne reste vivante que si chacun dépasse son image de l'autre pour s'ouvrir à son mystère, qui n'a pas d'image. Si je fige l'autre dans une image bien précise que j'ai de lui, je vais vite me lasser de sa compagnie, car ses comportements, ses réactions, ses mots mêmes seront prévisibles pour moi.

     

     

    Ne pas se créer d'images figées dans une relation, c'est rester curieux de l'autre, ouvert à son mystère. Pour Max Frisch, c'est là le secret de l'amour véritable. «L'amour libère de toute image», écrit-il dans son premier Journal. Et Ursula Priess, sa fille (qui cite cette phrase), ajoute, dans un ouvrage qu'elle a écrit sur son père - qui est aussi le récit de sa difficile relation avec lui : «C'est seulement dans l'amour qu'il est possible de ne pas se faire d'image. »

     

    « Nous reportons souvent sur l'autre nos propres images et nos propres désirs et ce n'est plus alors l'autre dans sa réalité que nous aimons, mais l'image que nous nous sommes faite de lui. Il n'est pas facile d'aimer une personne telle qu'elle est. Cela suppose que l'on se débarrasse de toutes les illusions qu'on a nourries à son propos, y compris de celle que l'amour demeure toujours un sentiment merveilleux. Souvent il est simplement fidélité à l'autre, ce qui implique plus que l'effort de le supporter. Cela signifie l'accepter dans sa banalité et ses faiblesses. »

     

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  • Extraits du livre « le petit livre de l’amour authentique »

    D’Anselm Grün

     

    « L’amour non violent de bien des gens est comme la graine de moutarde qui pousse et deviens un arbre à l’ombre duquel les hommes peuvent vivre ensemble dans la paix. Il est comme un levain qui pénètre et remplit le pétrin. »

     

    «  Nul ne souhaite se refroidir auprès d’un être éteint et froid. Si nous prononçons des paroles avec un cœur aimant, elles vont ouvrir au mystère de la vie et lier les hommes entre eux. Les mots d’amour sont de mots qui réchauffent, qui ouvrent les cœurs, qui font surgir en eux des étincelles d’espoir et attisent le feu d’une énergie nouvelle. »

     

    Extraits de livres lus "Le petit livre de l'amour authentique" 'l'amour non violent


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    Extraits du livre « le petit livre de l’amour authentique »

    D’Anselm Grün

     

    Sois proche de toi-même

     

    « Nous avons besoin de nous entourer de personnes qui nous offrent une sécurité. Et nous avons besoin de proximité aimante et bienfaisante de Dieu en qui nous nous savons à l’abri. Mais nous ne trouverons jamais cette sécurité si cette proximité nous l’attendons exclusivement de Dieu ou d’autrui. Il faut en effet apprendre quelque chose d’élémentaire : à être proche de soi-même, à tenir bon avec soi-même,  à se traiter avec tendresse pour pouvoir également jouir de la proximité et de la sécurité des autres et de Dieu. Le désir de sérénité ne doit pas nous conduire à la passivité, mais nous inciter au contraire à nous approcher de nous-mêmes, à nous ouvrir aux autres qui nous sont déjà très proches. En revanche, si nous nous sentons seul et abandonnés et si nous restons dans notre coin et dans notre solitude, personne ne parviendra à nous approcher. »

     

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  • Extraits du livre « le petit livre de l’amour authentique »

    D’Anselm Grün

     

    Avec les yeux de la tendresse

     

    Nous avons en nous des yeux inquisiteurs qui veulent tout scruter, des yeux avides, qui veulent posséder, des yeux désapprobateurs<des yeux pénétrants. Il nous faut apprendre  à porter sur tout ce que nous voyons un regard bon, doux et confiant. A l’instar du soleil automnal qui plonge tout dans une lumière agréable, nous devons envelopper dans un manteau de douceur et d’amour même ce qui est négatif autour de nous. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille absolument voir la vie en rose, ni fermer les yeux face à une réalité parfois cruelle.  Il faut regarder la réalité telle qu’elle est, mais la plonger aussi dans la douce lumière du crépuscule. »

     

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  • Extraits du livre « le petit livre de l’amour authentique »

    D’Anselm Grün

     

    Devenir Moi au contact de Toi

     

    « La clé du bonheur consiste à s’aimer soi-même avec ses propres limites et à aimer les hommes avec les leurs.

    Celui qui ne se perçoit pas lui-même est incertain dans sa relation à autrui. Parce qu’il s’ignore lui-même, il n’ose pas se montrer à l’autre. Il redoute que l’autre puisse percevoir son vide intérieur. « Je deviens Moi au contact du Toi », a dit le philosophe Martin  Buber. Mais s’il n’y a pas de Moi, il ne peut y avoir de rencontre avec un Toi ; »

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  • Extraits du livre « le petit livre de l’amour authentique »

    D’Anselm Grün

     

    L’amour est tendre

     

    Lorsque je caresse une fleur du regard, lorsque je me laisse tendrement effleurer par le vent, je peux ressentir le même sentiment d’amour intense que celui que j’éprouve dans le contact humain. Cela vient de ce que je crois à l’amour de Dieu, qui m’enveloppe à travers la Création et auquel je m’abandonne corps et âme.

    Il existe des gens emplis d’amour. On voit dans leurs yeux qu’ils sont totalement perméables à l’amour divin. Ils ne sont pas forcément amoureux de tel ou telle ; c’est tout leur être qui rayonne d’amour.

    Cet amour, ils le ressentent pour chaque être qu’ils rencontrent et à qui ils peuvent s’adresser avec une totale bienveillance. Ils aiment les animaux, les plantes, une statue, un tableau, la musique. Ils aiment chaque instant de la vie. On se sent bien en leur présence.

    L’amour irradie de leur personne. On ne peut pas exactement décrire ce qui se passe en nous lorsque nous nous trouvons à leur contact, mais nous nous sentons en  quelque sorte acceptés, pris au sérieux, respectés, aimés. Notre cœur se met à fondre, nous sommes libres, nous n’avons plus besoin de cacher quoi que ce soit, nous pouvons nous montrer tels que nous sommes. Leurs mains sont emplies de tendresse et leurs yeux nous invitent tout simplement à être.

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  • Extraits du livre « le petit livre de l’amour authentique »

    D’Anselm Grün

     

    Résumé : Aimer et être aimé : double expérience ce que chacun peut faire et qui rend vivant. L’amour fait passer la vie de l’un à l’autre. C’est une énergie qui rend heureux. Aimer c’est renoncer à soi : voilà le véritable amour ! Cet amour nous dépasse et nous conduit jusqu’au plus intime de nous-mêmes. Il ouvre notre âme à l’infini, à l’éternité. Il nous faut entrer en contact avec l’amour qui jaillit comme une source dans notre for intérieur, car c’est une force qui guérit. L’amour est le plus grand des cadeaux.

     

    « Offrir de l’amour ne nous appauvrit pas, au contraire. Plus nous en distribuons, plus notre stock s’enrichit. En aimant les autres, la source qui sourd au tréfonds de notre âme se déverse de plus belle et notre conscience pour faire de nous des êtres emplis d’amour. »

     

    « On ne peut définir l’amour comme un sentiment ni comme un acte volontaire. Il semble bien avoir son propre pouvoir qui agit dans le cœur de l’homme et concerne toutes ses relations. Il permet une meilleure qualité de vie, une nouvelle perception de soi. Il transforme l’homme et lui confère un rayonnement particulier. »

     

    « Tout homme aspire à un chez soi. Je suis chez moi là où je suis aimé, où je n’ai pas besoin de jouer un rôle, où je peux être réellement moi-même car je me sais aimé de manière inconditionnelle. Cette expérience a, elle aussi, affaire à un amour plus grand qu’une sympathie partagée. Il ne faut pas cultiver cet amour, je le reçois en cadeau. Il est là, tout simplement, et il me porte. »

     

     

    « L’amour n’est pas un bonheur immuable. Il n’est pas d’amour sans souffrance. Dans l’amour, je m’ouvre à l’autre et deviens vulnérable. Mais sans cette sincérité, l’amour est impossible. Dans un amour partagé, nous apprenons à nous connaître mutuellement, avec toutes les blessures que nous avons vécues. L’amour peut blesser, mais il peut aussi guérir les blessures. »

     

     

    « La sérénité et l’indépendance procèdent de l’amour. Qui sen de l’amour en soi est libre. Il ne se compare pas aux autres. Son cœur n’est pas déchiré par les passions. L’amour conduit l’homme à lui-même, à son être véritable. Il correspond à son être le plus intime. »

    « L’amour ne se laisse pas entraîner à la colère. Il résiste à l’agacement, à l’agressivité, aux passions enflammées, aux accès de fièvre. Il ne se laisse pas dévorer par le ressentiment. Il apporte au contraire la sérénité, la force, la chaleur et la clarté. »

     

    « L’amour n’est pas rancunier. Il ne tient pas de comptabilité du mal. Qui est ouvert grâce l’amour vainc le mal au lieu de l’amplifier en lui en lui accordant du crédit. »

    « L’amour ne se réjouit ni de l’injustice ni de la blessure, mais s’enchante de la vérité, quand l’autre est considéré pour ce qu’il est vraiment. » (A suivre……….)

     

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  • « L’amour s’étiole dès lors qu’il est motivé par un quelconque intérêt ou un profit. Mais il est plus fort que tout calcul. Il ne se laisse pas instrumentaliser au service de nos plans de vie. Il s’épanouit simplement là où il veut, quand il veut. L’amour ne demande pas de justification. Il est comme il est parce qu’il est. Il ignore tout ce qui est intéressé. Il est libre et ne se laisse rien édicter. Ni quand, ni où il se manifeste, ni non plus comment il doit fleurir. Il fleurit tout bonnement. Et là où il s’épanouit, notre cœur se réjouit. »

    Un chemin de vérité. Le désir d’aimer et d’être aimé est si profondément enraciné en notre cœur que ne nous ne pouvons l’arracher. Lorsque nous sommes amoureux, nous nous sentons comme ensorcelés. L’amour n’a pas seulement conduit à de profondes amitiés humaines, à des mariages réussis, mais il a aussi donné naissance à de magnifiques chefs-d’œuvre, que ce soit en poésie, en musique ou en peinture. Que serait la vie sans amour ? Elle aurait assurément moins de charme. Même si nous savons que l’amour peut nous filer entre les doigts et que rien ne peut nous blesser aussi cruellement qu’un chagrin d’amour. Pourtant, rien de cela plaide contre l’amour Quand nous parlons d’amour, il s’agit d’autre chose : il s’agit de savoir comment réussir à aimer dans la durée et de telle sorte que notre histoire ne s’achève pas dans le chaos de la souffrance. Pour que l’amour perdure, il ne faut pas être éternellement amoureux C’est transformer l’état amoureux en un amour qui accepte l’autre totalement, tel qu’il est. »

    (Anselm Grün, tiré de son livre, «  Le petit livre de l’amour)

     

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  • Extrait de « L’âme du monde »

    De Frédéric Lenoir (suite)

    « Lama Dorjé prit la parole d’une voix lente et grave. « Mes enfants, nous sommes parvenus à nous entendre sur sept points principaux qui résument l’essentiel de la sagesse humaine. Chaque jour donnera lieu à un enseignement sur l’un des ces sept points, nous prendrons la parole l’un après l’autre, parfois plusieurs fois. »

     

    Septième  jour

    Le bonheur et le malheur sont en toi

    De l’acception de ce qui est

     

     Un sage prit la parole et dit : « Bien souvent, nous rejetons la vie et nous croyons que c’est elle qui nous rejette. Lorsqu’une maladie ou une épreuve survient, nous sommes en colère contre la vie. Pourtant il arrive parfois que cette difficulté soit la conséquence de nos propres actes ou qu’elle nous soit envoyée pour nous faire bouger. C’est parce ce que nous sommes fermés à la vie, au changement, au réel, que bien des obstacles surgissent. Ils sont là pour nous faire évoluer. Pour nous faire prendre conscience que quelque chose n’est pas juste dans notre existence. »

     

    Un sage prit la parole : « Un ancien maître de la sagesse a dit : « Ne demande pas que les évènements arrivent comme tu le souhaites, mais souhaite-les comme ils arrivent et tu seras heureux. »

     

    Un sage prit la parole et dit : «  Accepte les grandes lois de la vie et rien ne te troublera. La première, c’est que tout acte produit un effet : tu récoltes souvent ce que tu as semé. Consciemment ou inconsciemment, par tes actes ou par tes pensées, en cette vie, ou peut être en une autre. N’accuse pas la vie, ou les autres. La seconde, c’est que tout est impermanent, éphémère, en perpétuel changement.

    Ne te crispe pas sur une illusion de stabilité et de sécurité. Accepte le changement, l’incertitude, la mort. Alors ton cœur sera toujours en paix. »

     

    Un sage dit : «  Apprenez à accueillir et à aimer vos fragilités. La faille de l’être, c’est la béance par laquelle la vie nous relie les uns aux autres par l’amour. Ne nous relions pas seulement aux autres par la synergie de nos forces et de nos dons, mais aussi, et surtout, par la complémentarité de nos manques et de nos faiblesses. La vie veut que nous ayons besoin les uns des autres et que nous puissions nous soutenir dans l’amour. L’âme du monde a fait ainsi ; chaque être est doté d’un don qui lui permet d’être un soutien, une consolation ou une lumière pour les autres ; mais aussi d’une faille, d’une fêlure, d’une fragilité, qui réclame l’aide d’autrui. »

     

    Un sage prit la parole et dit : « Tout le chemin de la vie, c’est passer de l’ignorance à la connaissance, de l’obscurité à la lumière, de l’esclavage des sens à la liberté de l’esprit, de l’inaccompli à l’accomplie, de l’inconscience à la conscience, de la peur à l’amour. Cette quête, c’est la plus belle aventure qui soit : l’aventure intérieure de la sagesse. Pour cela, peu importe que tu sois riche ou pauvre, humble ou puissant, petit ou grand. La sagesse est offerte à tous. Elle se donne gratuitement. Il suffit juste de la désirer. Et toute la vie t’apparaîtra comme ce qu’elle est : un voyage initiatique.

    Allons, mets-toi en marche et va vers toi-même ! Alors l’univers te sourira »Fin

     

    Ici se termine les extraits de ce très beau livre. Je vous conseille de le lire, il vous guidera, sur les chemins de la sagesse.

    Bonne lecture.

     

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  • Extrait de « L’âme du monde »

    De Frédéric Lenoir (suite)

     

    « Lama Dorjé prit la parole d’une voix lente et grave. « Mes enfants, nous sommes parvenus à nous entendre sur sept points principaux qui résument l’essentiel de la sagesse humaine. Chaque jour donnera lieu à un enseignement sur l’un des ces sept points, nous prendrons la parole l’un après l’autre, parfois plusieurs fois. »

    Sixième jour

     

    Ici et maintenant De l’art de vivre

     

    Un sage dit : « Il faut apprendre à vivre. Adopter les attitudes justes pour progresser et se réaliser pleinement. Fuyez les extrêmes. La sagesse est dans la mesure et dans la subtilité. Le monde n’est ni à conquérir ni à mépriser ; la vérité n’est ni blanche ni noire ; le corps et la matière ne doivent être ni adulés ni rejetés. Comme disait un ancien maître de la sagesse : « la vertu réside dans le juste milieu, entre les deux extrêmes. »

     

    Un sage prit la parole et dit : « Pour entendre la musique de l'Ame du monde, nous avons besoin de silence. Si notre esprit est sans cesse préoccupé, agité, actif, il ne pourra avoir accès à sa source profonde. Accordons à notre esprit chaque jour des moments de calme. De ce profond silence jailliront les plus beaux fruits de l'âme : paix, douceur, joie, amour, compréhension, lumière. Le recueillement est la respiration de l'âme. Car notre esprit a autant besoin de silence que notre corps a besoin d'air. »

    « Être attentif, dans l’instant présent, à ce que nous faisons, à ce que nous ressentons, avec qui nous sommes : voilà une des clés les plus importantes. »

    A suivre…..

     

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  • Extrait de « L’âme du monde »

    De Frédéric Lenoir (suite)

     

    « Lama Dorjé prit la parole d’une voix lente et grave. « Mes enfants, nous sommes parvenus à nous entendre sur sept points principaux qui résument l’essentiel de la sagesse humaine. Chaque jour donnera lieu à un enseignement sur l’un des ces sept points, nous prendrons la parole l’un après l’autre, parfois plusieurs fois. »

     

    Cinquième jour

    Le jardin de l’Âme

    Des qualités à cultiver

    Des poisons à rejeter

     

    Un sage prit la parole et dit : « Cultivez l’émerveillement. Ne cessez jamais d'admirer la beauté, l'harmonie et la bonté du monde. Ne cessez jamais, tels d'éternels enfants curieux de tout, de vous interroger. "L'étonnement est le début de la sagesse", disait un ancien maître de la sagesse, car il nous conduit à nous interroger et à découvrir l'invisible derrière les choses visibles. Il nous mène à la vérité. Il nous transporte jusqu'à l’Âme du monde. Fuyez au contraire l'indifférence à vous-mêmes, aux autres et au monde. Fuyez l'insensibilité, ne soyez jamais blasés, satisfaits ou repus. Car alors votre esprit s'endormira. Il se satisfera de quelques certitudes et ne saura plus questionner le monde. Il sera telle une vieille souche sans sève et votre vie sera sans saveur, sans intelligence et sans joie. »

     

    Un sage prit la parole et dit : « Cultivez la douceur. Soyez doux et tendres envers vous-mêmes et envers les autres. Les fruits de la douceur sont la paix du cœur et la paix du monde. Ne répondez jamais à la violence par la violence, à l'insulte par l'insulte, à la colère par la colère. La violence conduit à la destruction de soi-même et du monde. Parfois, il est juste que vos colères puissent s'exprimer. Mais apprenez à les maîtriser, à les arrêter au bon moment. Ne vous laissez pas posséder par elles, car elles pourront vous conduire à des actes que vous regretterez amèrement. »

     

    Un sage prit la parole et dit : « Cultivez le courage et la force. Apprenez à dépasser vos peurs. Confrontez-vous à elles et, petit à petit, vous apprendrez à les vaincre. Certaines disparaîtront totalement, d'autres subsisteront mais ne vous paralyseront plus. Vous découvrirez que vous êtes plus forts qu'elles. »

     

    Un autre sage prit la parole et dit ; « Cultivez la souplesse. La vie est en devenir permanent. La souplesse vous permet de vous adapter au mouvement de la vie. Elle vous permet de réagir avec justesse à un événement imprévu, à une attitude d’autrui qui vous surprend. »

     

    Un sage prit la parole et dit : « Cultivez la tolérance. Ne soyez pas convaincus que vous seuls possédez la vérité. Le monde est divers, les sensibilités sont variées et ce qui est bon pour l'un ne l'est pas forcément pour l'autre. De même, ce qui est tenu pour vrai dans telle culture n'est pas forcément vrai dans telle autre. L'esprit de tolérance nous permet d'élargir notre compréhension de la vie et du monde. Il ne signifie pas pour autant que tout se vaut. »  A suivre ....

     

    FLERUS 4

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  • Extrait de « L’âme du monde »

    De Frédéric Lenoir (suite)

     

    « Lama Dorjé prit la parole d’une voix lente et grave. « Mes enfants, nous sommes parvenus à nous entendre sur sept points principaux qui résument l’essentiel de la sagesse humaine. Chaque jour donnera lieu à un enseignement sur l’un des ces sept points, nous prendrons la parole l’un après l’autre, parfois plusieurs fois. »

    Quatrième jour

    Ouvre ton cœur

    De l’amour

     

    Un sage prit la parole et dit : « Les êtres humains sont naturellement portés à suivre leur propre intérêt. L'amour résonne en eux comme une soif et un appel profonds, mais ceux-ci peuvent rester étouffés par la force de leur ego. L'ego veut prendre et dominer. L'amour lui apprendra qu'il y a plus de bonheur à donner et à servir. »

     

    Un sage prit la parole et dit : « L’amour nous fait comprendre que nous ne pouvons être heureux sans les autres. L’amour nous révèle que nous sommes faits pour la relation et que le dépassement de notre égo est source de joie. »

     

    Un sage prit la parole et dit : « L'amour ne rend pas coup pour coup, œil pour œil ou dent pour dent. L'amour nous apprend à pardonner plutôt qu'à nous venger, à consoler plutôt qu'à être consolé, à partager plutôt qu'à accumuler, à donner plutôt qu'à recevoir, à comprendre plutôt qu'à juger. Mais l'amour nous apprend aussi à corriger, à éduquer, à être juste, à recevoir, à accepter d'être consolé et soutenu. L'amour est un échange permanent entre le monde et nous, un échange qui se fait le cœur grand ouvert. »

     

    Un sage prit la parole et dit : « L'amour nous lie sans nous attacher. L'amour nous engage sans nous enfermer. L'amour nous fait trembler sans nous mettre dans la crainte. L'amour nous fait pleurer sans refermer notre cœur. L'amour nous fait désirer sans posséder. L'amour nous enchaîne et nous rend libre. L'amour nous ancre et nous ouvre à l'univers entier. »

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  • Extrait de « L’âme du monde »

    De Frédéric Lenoir (suite)

    « Lama Dorjé prit la parole d’une voix lente et grave. « Mes enfants, nous sommes parvenus à nous entendre sur sept points principaux qui résument l’essentiel de la sagesse humaine. Chaque jour donnera lieu à un enseignement sur l’un des ces sept points, nous prendrons la parole l’un après l’autre, parfois plusieurs fois. »

     

    Troisième jour

    Va vers toi-même

    De la vraie liberté

     

    Un sage dit : « Nous sommes tous plus ou moins prisonniers de nos peurs, de nos pulsions, de notre caractère, de nos habitudes, de nos émotions. La plupart de nos actions et de nos choix sont mus par ces tendances qui nous dominent. Esclaves de nous-mêmes, nous sommes les seuls à pouvoir nous libérer de cette prison intérieure. »

     

    Un autre dit : « Le commencement de la sagesse, c’est de tourner son regard vers soi-même et d’apprendre qui nous sommes, quels sont nos motivations, nos besoins, nos réactions, nos attirance et nos répulsions, nos habitudes, nos addictions, nos émotions les plus fortes et quelles en sont les causes. Comme le disait un ancien maître de la sagesse : «  On ne naît pas libre, on le devient. »

     

    Un sage dit : « Se connaître soi-même permet d’apprendre à se maîtriser. Car à quoi sert à l’homme de dominer le monde s’il ne sait être maître de lui-même ? La maîtrise de soi exige à la fois connaissance et volonté. »

     

    Un autre dit : « Être libre, c’est aussi ne pas agir en fonction du regard d’autrui. Or, bien souvent, nos actions ou nos réactions sont mues par le désir de plaire ou de ne pas déplaire, de se conformer aux usages communs ou bien au contraire de se rebeller contre eux, d’attirer l’attention ou de rester discrets. Agissant ainsi, nous sommes prisonniers du regard des autres. La sagesse consiste aussi à se libérer de ce regard pesant, bien souvent si intériorisé que nous n’en avons pas conscience. »

     

    « Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu’un pour y trouver à redire. Fais ce que tu aimes ou ce que tu penses juste de faire, et tu seras heureux. »

     

    Un sage dit : « Le regard que nous portons sur le monde n’est pas le monde lui-même, mais le monde tel que nous le percevons à travers le prisme de notre sensibilité, de nos émotions, de notre esprit, de notre culture. Si le monde vous apparaît triste ou hostile, transformez votre regard et il vous apparaîtra autrement. C’est par un travail intérieur psychologique et spirituel, que nous pouvons véritablement changer et faire évoluer notre perception du monde extérieur. »  (A suivre….)

     

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  • Extrait de « L’âme du monde »

    De Frédéric Lenoir (suite)

    « Lama Dorjé prit la parole d’une voix lente et grave. « Mes enfants, nous sommes parvenus à nous entendre sur sept points principaux qui résument l’essentiel de la sagesse humaine. Chaque jour donnera lieu à un enseignement sur l’un des ces sept points, nous prendrons la parole l’un après l’autre, parfois plusieurs fois. »

    Deuxième jour

     Le noble attelage

    Du corps et de l’âme

     

    Un sage prit la parole et dit : «  Notre esprit s’incarne en deux lieux et se manifeste par deux voix : l’intelligence et le cœur. L’intelligence nous fait rechercher la connaissance, la vérité et la liberté. Le cœur nous met en quête d’amour. Les deux unis nous font quérir la beauté et la justice. »

     

    Un autre sage dit : « Nos âmes ont des besoins invisibles pour les yeux du corps. Elles se nourrissent de la beauté du monde, du chant d’un oiseau, de quelques notes de musique, d’un rayon de soleil sur la neige. Elles se nourrissent de connaissance, d’études, de savoir. Elles se nourrissent de relations aimantes, d’échanges désintéressés, de communion avec tout être vivant, de don de soi. Elles se nourrissent de partage, de justice, de fraternité. C’est pourquoi l’être humain doit reconnaître, nourrir, utiliser et faire grandir les deux organes spirituels qui lui sont propres : le cœur et l’intelligence. »

     

    « Nous avons découvert malgré tout ce qui nous sépare, que nos expériences spirituelles répondent aux même lois de la vie intérieur. C’est merveilleux ! Cela signifie que l’être humain est le même partout, qu’il ressent les mêmes aspirations et les mêmes craintes, les mêmes élans du cœur et les mêmes égoïsmes. Ce qui le rassemble est infiniment plus important que ce qui le sépare, et qui n’est que le fruit de différentes cultures. » (A suivre)

     

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