• Extraits de livres lus : Petit Trésor de François Garagnon (2)

    Extraits du livre « Petit trésor »

    Souvenirs tout à fait irrésistibles d’un petit garçon de Sept ans.

    De François Garagnon

     

    « Ma petite maman était enveloppée de tous les parfums du ciel et de la terre, et moi j’étais au beau milieu de son amour. Au beau milieu, vraiment. Maman, c’était l’infini.

     

    « Mon papa, c’est comme ma maman, sauf qu’il n’est pas toujours là et qu’il lui manque des choses très importantes, par exemple du lait, une voix très douce-câline, une patience éternelle-infinie et un menton qui ne pique pas. Parfois, il se sent obligé de prendre des aires sévères pour montrer que c’est lui, le papa qu’il n’aime pas les caprices et que même si j’ai une jolie frimousse, je suis encore plus mignon quand je ne pleure pas ! »

     

    «  Ma maman, c’est mon horizon à moi, il suffit que je la regarde pour voyager. D’ailleurs, je viens de son pays, du pays de son amour, là où on est bien protégé à l’abri du gris et du triste et qu’il peut pas nous arriver de bobos. Plus je me sens près d’elle et plus je me sens partir loin. Quand je ne vais pas très bien, elle me serre contre elle, elle me donne des minicaments et de bisous magiques. Ca va tout de suite beaucoup mieux. A nouveau, c’est la vie douce : je fais des provisions de soleil et de sommeil de lait et de câlins, de promenades sous des feuilles qui dansent autour du sourire de maman et des morceaux de ciel. Maman. Lumière, Tendresse. N’amoureux. Très fort. Je m’endors dans mon petit nid tout chaud. Un jour je m’envolerai. »

     

    « A force de regarder dans les yeux de maman, tout au fond de son infini d’amour, quelque chose en moi s’est échappé. Je suis parti si loin, qu’à un moment je ne me suis plus souvenu de rien. Il y a eu un grand soleil dans ma tête, et puis un grand sommeil. Même le doigt de maman que je serrais bien fort pourtant, m’a échappé. J’ai fondu comme le ballon jaune dans l’infini. A un moment, je n’étais plus qu’un petit point, et plus j’étais petit, plus je me sentais léger et drôlement bien. Alors, j’ai été avalé tout soudain par le sommeil et je suis parti, je crois bien, tout à fait au bord du ciel, là où tout est à sa place et où tout le monde s’aime pour de vrai. » (A suivre….)

     

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  • Commentaires

    1
    renal Profil de renal
    Jeudi 28 Mars 2013 à 12:12
    Ce qui est bien, Heidi, c'est que malgré ce manque d'amour de ta maman, tu donnes tout ton amour à tes enfants, souvent, cela peut être le contraire. Continue à aimer tes enfants, c'est tellement beau. !!!!! et je suis certaine qu'ils te le rendent;
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