-
Extraits de livres lus :Qui aime quand je t?aime (1)
Extrait du livre « Qui aime quand je t’aime »
De Catherine Bensaid et Jean Yves Leloup
Résumé
Un homme, une femme, deux regards sur un grand mystère : l’amour. On le cherche, on le vit, mais sait-on vraiment ce qu'il signifie? Catherine Bensaid et Jean-Yves Leloup prennent la plume tour à tour et donnent une vision à la fois psychanalytique, philosophique et poétique de cette quête éternelle. Une invitation à une meilleure compréhension de l'amour afin d'accéder à la plénitude du don et de réapprendre à dire « je t'aime ».
« Il n'est pas bon d'être seul Nous sommes tous à la recherche de cet autre dont la seule présence fait d'un lieu, d'un paysage, d'un spectacle, d'un mets, d'une parole, d'une pensée un acte d'échange et de partage : la possible célébration d'un véritable instant de vie. »
« On recherche l'être unique : unique dans ce qu'il est, dans ce qu'il nous donne à vivre, mais avant tout unique à nous procurer la sensation d'être unique. Soyons deux pour que je sois un.
Si nous sommes uniques l'un pour l'autre, on trouve dans la qualité de notre échange le terrain propice à une non-solitude. « Au moins, lui, il s'occupe de moi. C'est le seul qui s'intéresse à ce que je fais, à ce que je suis »,
« Il est bon d'être deux, dans ce monde inhospitalier. De s'accompagner sur la route, d'être attentifs l'un à l'autre, tendres l'un pour l'autre, de s'accorder des attentions mutuelles. D'être prêts à partager douceurs et labeurs. Mais la quête inquiète d'un amour qui n'est là que pour soigner notre peur de la solitude nous condamnerait à être seuls. Si l'on n'est pas déjà un, Comment pourrions-nous être deux ? Je n'attends pas de l'autre qu'il me donne vie. Je suis un être vivant qui rencontre un autre être vivant. J'ai ma solitude, il a la sienne. « Il n'est pas bon que (l'homme soit seul », une fois qu'il a reconnu son « être seul », son être unique à être ce que suis. Je reconnais le un que je suis avant de pouvoir être deux. De m’ouvrir à l’autre, de m’unir à lui. Avant de me sentir unique pour un autre, je reconnais en moi ma propre unicité. Chacun a quelque chose qui est unique pour un autre. » A suivre
-
Commentaires