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Extraits du livre « Trois amis en quête de Sagesse » (9)
Extraits du livre « Trois amis en quête de Sagesse »
De : Christophe André, Alexandre Jollien, Matthieu Ricard
« Poser des actes : au cœur de la souffrance, ce qui m’aide, c’est de poser des actes. Il n’y a rien de pire que l’immobilisme. C’est désormais un réflexe : « Qu’est ce que je peux mettre en place ici et maintenant pour aller un tout petit peu mieux ? » Et surtout, ne jamais s’enfermer sur soi-même. Sans les autres, sans ma famille, sans mes amis dans le bien, je n’avancerai pas d’un pouce sur le chemin de l’acceptation. » (Alexandre)
« Je vois la souffrance comme la violence dans le monde ; nous rêvons tous qu’elle disparaisse, mais nous savons bien que nous en avons encore pour un bout de temps. Plutôt que de nous en affliger ou de nous révolter, il faut se dire : « OK, elle est là, qu’est ce que je peux faire à mon échelle, et puis tout autour de moi ? Qu’est-ce que je peux encourager par mes propres comportements ou par mes actions, par mes dons ? » (Christophe)
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Dans les deux citations du jour, c'est celle d'Alexandre dont je me sens le plus proche. D'abord ne pas rester enfermé dans sa souffrance et entreprendre des choses. Cela permet de ne pas avoir le cerveau braqué sur la douleur et on la supporte mieux. Et accepter l'aide et la présence des autres. C'est aussi leur donner une chance de montrer qu'ils ont envie d'être présent. Lorsqu'on ne demande pas d'aide, lorsqu'on s'enferme dans la solitude, on prive les autres de pouvoir vous montrer qu'ils sont là. Il y a forcément autour de vous des gens qui sont plein de sollicitude, encore faut-il les voir et les accepter
Je suis d'accord avec toi. Bonne journée.