• Alexandre Jollien

    Ecrivain suisse romand

    Né à Savièse le 26 novembre 1975

    Etranglé à la naissance par son cordon ombilical, Alexandre Jollien est un miraculé, mais il ne sortira pas indemne de ce périple. Handicapé, il brave les obstacles qui se dressent sur son chemin. Les écoles spécialisées s'imposent à lui mais elles sont loin de tarir la soif de connaissance qui sommeille en lui. Passionné de philosophie, Alexandre Jollien poursuit des études en la matière à la faculté des lettres de l'Université de Fribourg en Suisse mais également au Trinity College à Dublin où il apprend le grec ancien. Il consacre dès lors sa vie à la philosophie et à l'écriture. Ses oeuvres 'L' Eloge de la faiblesse' et 'Le Métier d'homme' révèlent par ailleurs un homme entier qui a su se transcender.


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  • Jean Vanier, Fondateur de L’Arche 

    Jean Vanier est né le 10 septembre 1928 à Genève, en Suisse, où son père, le Général Georges Vanier, effectue une mission diplomatique. Jean Vanier effectuera la plus grande partie de sa scolarité en Angleterre où il vit avec sa famille jusqu'aux débuts de la guerre 40-45, moment où ses parents le rapatrient au Canada avec ses quatre frères et sa sœur.

    Deux ans plus tard, le jeune Jean décide d'entrer au Collège de la Marine Royale en Angleterre. Trop jeune pour devenir soldat, il assiste sa mère à la Croix Rouge de Paris et aide les personnes revenant des camps de concentration. En 1945, Jean devient officier et entame sa carrière dans la Marine Royale Britannique.

    Malgré la carrière prometteuse qui s'offre à lui dans la Marine, Jean Vanier s'investit de plus en plus dans la prière et dans ses réflexions sur l'appel de Dieu. En 1950, il démissionne de l'armée pour étudier la philosophie et la théologie à l'Institut Catholique de Paris. C'est là qu'il rencontre le Père Thomas Philippe, professeur et prêtre dominicain qui deviendra son père spirituel et ami.

    En 1963, après avoir publié sa thèse sur Aristote, il retourne au Canada pour enseigner à l'université de Toronto. Il prend à nouveau une décision allant à l’encontre d’une carrière prometteuse et quitte son travail pour rejoindre le Père Thomas devenu aumônier au «Val Fleuri» à Trosly-Breuil, une institution pour hommes ayant des déficiences intellectuelles. En 1964, Jean décide de s'installer à Trosly pour vivre avec des personnes ayant une déficience intellectuelle et achète une petite maison pour les accueillir, un lieu qu’il baptise «L'Arche» en référence à l'arche de Noé.

    Très impliqué dans la croissance rapide de L'Arche à Trosly, Jean commence aussi à donner des conférences et des retraites à travers le monde. En 1968, après une retraite donnée à Ontario, il fonde Foi et Partage, des communautés créées pour se réunir et prier en groupe une fois par mois. Trois ans plus tard, lors d'un pèlerinage à Lourdes qui réunit 12.000 personnes, comprenant des personnes ayant une déficience intellectuelle, leurs amis et leurs parents, Jean Vanier crée Foi et Lumière. Ce mouvement proche de L'Arche réunit, au moins une fois par mois, des groupes de 15 à 40 personnes (enfants, adolescents ou adultes ayant une déficience intellectuelle, leur famille, des amis) pour une rencontre d'amitié, de partage, de prière et de fête. Jean Vanier est aussi le fondateur de Intercordia qui encourage des étudiants universitaires à vivre une expérience inter-culturelle parmi les personnes pauvres et marginalisées dans les pays en voie de développement.

    Jean Vanier a reçu de nombreuses récompenses dont la «Légion d'Honneur» française, le «Companion de l'Ordre du Canada», le Prix «Rabbi Gunther Plaut Humanitarian» 2001 et le prix de l’Union Théologique Catholique de Chicago «Blessed are the peace makers» en 2006.

    Jusqu’à aujourd’hui, Jean Vanier, continue à donner ses conférences et à mener des retraites autour du monde. Sa conférence de carême donnée à Notre-Dame de Paris en 2006 ou son intervention aux JMJ de 2005 n'en sont que des exemples. En 2006, il a voyagé en Afrique, Indonésie, et Etats-Unis mais il reste très proche de sa première communauté à Trosly où il habite encore aujourd’hui. Jean continue à écrire et ses livres ont été traduits dans 29 langues.


     


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  • Emmanuelle Laborit

    Actrice française

     

    Née à Paris le 18 octobre 1971

     

    Le chemin fut long avant qu'Emmanuelle Laborit ne devienne une jeune femme radieuse et pétrie d'initiatives. Sourde profonde dès sa naissance, les premières années de sa vie sont marquées par une violente incompréhension du monde qui l'entoure. Mais à l'âge de 7 ans, elle découvre le langage des signes et s'épanouit enfin. Elle entre ensuite dans une institution spécialisée où les signes sont interdits. Si elle doit apprendre à oraliser - prononcer les mots à haute voix - cette épreuve marque pour elle te début d'un combat contre l'exclusion qu'imposé aux sourds la société. Alors qu'elle décroche son bac non sans difficultés, on lui propose un rôle dans une pièce de théâtre, 'Voyage au bout du métro'. Quelques années plus tard, en 1993, elle reçoit le Molière de la révélation théâtrale pour 'Les Enfants du silence'. Emmanuelle Laborit a trouvé sa voie. Elle est Antigone au Festival d'Avignon, et apparaît sur grand écran dans » un air si pur » (1997) ou 'Marie-Line' (2000) , aux côtés d'acteurs comme Sylvie Testud, Fabrice Luchîni, André Dussolier ou Muriel Robin. Parallèlement, elle publie un ouvrage intitulé "Le Cri de la mouette', dans lequel elle raconte son expérience, et anime une émission hebdomadaire consacrée aux sourds sur la Cinquième. En 2003, elle succède à Alfredo Corrado à la direction de l'International Visual Théâtre, institution destinée à promouvoir la 'culture sourde' où elle a fait son apprentissage de comédienne. Si elle est parfois choquée par le regard que l'on porte sur les malentendants, Emmanuelle Laborit ne se laisse pas pour autant impressionner. Personnalité déterminée et généreuse, elle a su mobiliser ses atouts pour vivre comme elle l'entend.

     

    EMMANUELLE LABORIT


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  • Etty Hillesum

     

     Née le 15 janvier 1914 dans une famille juive libérale, Esther, dite Etty, rencontre en 1941 après ses études de droit le psychothérapeute Julius Spier dont elle devint l'élève, la secrétaire, et l'amie intime. Engagée dans les services administratifs du Conseil juif d'Amsterdam en juillet 1942, elle est envoyée à sa demande au camp de transit de Westerbork, où elle choisit de rester sans tirer avantage de son statut de fonctionnaire. Elle s'inventait toutes sortes de tâches et se dépensait sans compter auprès de ceux qui attendaient de semaine en semaine leur déportation. Déportée avec les siens, en septembre 1943, elle meurt à Auschwitz le 30 novembre. Ce fut une grande expérience humaine et spirituelle, qu'on découvre à travers son journal 1941-1943, et ses lettres de Westerborg.

     


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  • Rainer Maria Rilke

    Ecrivain et poète autrichien

    Né à Prague, le 4 Décembre 1875, dans une famille désunie, Rainer Maria Rilke passe une enfance solitaire en Allemagne. Son père, un officier à la retraite, souhaite qu'il fasse une carrière dans l'armée. Il l'envoie pendant cinq ans dans les écoles militaires de Saint-Pollen et de Mährisch-Weisskirchen  en 1886.  A Prague, Munich et Berlin, il étudie le droit et le commerce et en même temps, il publie des textes en prose et des poèmes, comme « Pour ma joie », dans des revues allemandes et autrichiennes. Sans réelles attaches, il vit en Italie, Russie, en Espagne,  au Danemark, en France et en Suisse où  rencontrerat entre autre Lou Andreas-Salomé et écrira des recueils de poésie, tels que « Verger », «  Les quatrains valaisans », « L’avent »  Il traduit même Paul Valéry en allemand. Spirituel, il est convaincu de la présence de Dieu, notamment dans son recueil « Histoires du bon Dieu » apparut en 1900. « Le livre de la pauvreté et la mort », une méditation sur la mort, révèle la richesse de sa vie intérieure, et entre 1904 En 1926, il se pique avec les épines d'une rose qu'il vient de couper. Quelques temps après, Rainer Maria Rilke décède d'une leucémie au sanatorium de Valmont à Montreux, en Suisse 29 décembre 1926 où il aurait refusé les soins qu’on lui proposait.il sera enterré le 2 Décembre 1927 au cimetière  de l’église de Rarogne.

     

    Bibliographie, quelque œuvre de R.M. Rilke

     

    1894 : Vie et chansons (poésies)

    1895 : Couronné de rêve (poésie)

    1897 : Avent (poésie)

    1898 : Au fil de la vie (récits)

    1889 : -Deux histoires pragoises (récits

     -Pour me fêter (poésies)

               -La Princesse Blanche

    1900 : Histoire du bon Dieu

    1901 : Les derniers (récits)

    1902 : -La vie quotidienne

               -Livre des chant ( 1ère édition)

    1903 : -Worpswede

               -Auguste Rodin (1ère partie)

    1904 : Cornette Christoph Rilke

    1905 : Livre  d’Heures (poésie)

    1907 : Nouveau Poèmes (1ère partie)

    1908 : Nouveau Poèmes (2ème partie)

    1910 : Cahiers de Malte Laurids Brigge

    1913 : La vie  de Marie

    1923 : -Elégie de Duino

               -Sonnets à Orphée

    1926 : -Verger

               -Sonnets valaisans

    Rainer Maria Rilke


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