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    « J’ai un cahier pour les faits, un autre pour la poésie, mais je trouve toujours difficile de garder cette vague distinction, car les faits les plus intéressants et les plus beaux sont en eux-mêmes poésie. (...) Le collecteur de faits a une parfaite organisation physique, le philosophe, une parfaite organisation intellectuelle. Le premier sait marcher, le deuxième sait rester assis; L’un agit, l'autre pense. Mais le poète en quelque sorte fait les deux et sait utiliser, en les généralisant, le résultat des deux autres démarches. »

    (Thoreau)

     


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  • « J’ai la nostalgie d’une de ces vieilles routes sinueuses et inhabitées qui mènent hors des villes… une route qui conduise aux confins de la terre… où l’on puisse oublier dans quel pays on voyage … sur laquelle on chemine comme un pèlerin, n’allant nulle part.. où l’on ne rencontre que de rares voyageurs … où l’esprit est libre… qui vous conduise jusqu'àux régions les plus éloignées de la terre… elle es rare assez large… aussi large que les pensées qu’elle vous inspire… »

     

    (Thoreau)

     


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  • À pied et le cœur léger, je pars sur la route ouverte,

    Bien portant, libre, le monde devant moi,

    La longue piste devant moi menant là où je désire.

    Désormais je ne fais plus appel à la chance,

    je suis ma propre chance, Désormais je ne pleurniche plus,

    je ne diffère plus, je n'ai besoin de rien, J'en ai fini avec l'enfermement maladif, les criticailleries.

    Vigoureux et content, je marche sur la route ouverte.

    La terre, cela me suffit,

    Je ne demande pas que les constellations soient plus proches,

    Je sais qu'elles sont très bien là où elles sont, Je sais qu'elles suffisent à ceux qui les habitent.

    (Whitman) 


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  • PAROLES DU NOUVEAU MONDE

    Présentées et recueillies par Kenneth White

     

    « Le poème de la création ne s’arrête j’aimais ;

    Mais rares sont les oreilles capables de le capter. »

    (Thoreau)

     

    « Mon désir de savoir est intermittent, mais mon désir de communion avec l’esprit de l’univers est vivace et constant.(…) Les oiseaux que j’écoutais ce matin, qui heureusement, n’entraient pas dans le cadre de ma science, chantaient un chant si clair qu’on aurait dit le premier matin du monde, et l’arrière-fond de chant était d’une nature non foulée par l’homme, une terre sauvage qui se prolongeait jusque dans les Carolines et des Mexiques de l’âme. »

    (Thoreau)


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