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Par renal le 19 Février 2008 à 07:58
J'ai ta main
Nous sommes allongés
Sur l'herbe de l'été.
Il est tard.
On entend chanter
Des amoureux et des oiseaux.
On entend chuchoter
Le vent dans la campagne.
On entend chanter la montagne.
J'ai ta main dans ma main.
Je joue avec tes doigts.
J'ai mes yeux dans tes yeux
Et partout, l'on ne voit
Que la nuit, belle nuit, que le ciel merveilleux,
Tout fleuri, palpitant, tendre et mystérieux.
Viens plus près, mon amour,
Ton cœur contre mon cœur
Et dis-moi qu'il n'est pas de plus charmant bonheur
Que ces yeux dans le ciel, que ce ciel dans tes yeux,
Que ta main qui joue avec ma main.
Je ne te connais pas.
Tu ne sais rien de moi.
Nous ne sommes que deux vagabonds,
Fille des bois, mauvais garçon.
Ta robe est déchirée.
Je n'ai plus de maison.
Je n'ai plus que la belle saison
Et ta main dans ma main
Qui joue avec mes doigts.
J'ai mes yeux dans tes yeux
Et partout, l'on ne voit
Que la nuit, belle nuit, que le ciel merveilleux,
Tout fleuri, palpitant, tendre et mystérieux.
Viens plus près, mon amour,
Ton cœur contre mon cœur
Et dis-moi qu'il n'est pas de plus charmant bonheur.
On oublie l'aventure et la route et demain
Mais qu'importe puisque j'ai ta main.
Mais qu'importe puisque j'ai ta main.
Mais qu'importe puisque j'ai ta main.
Paroles et Musique: Charles Trenet 1937
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Par renal le 10 Janvier 2008 à 13:22
Le marchand de bonheur
Je suis le vagabond, le marchand de bonheur,
Je n'ai que des chansons à mettre dans les cœurs
Vous me verrez passer, chacun à votre tour,
Passer au vent léger, au moment de l'amour
J'ai les 4 saisons pour aller flâner et semer des moissons de baisers
J'ai l'automne et l'hiver, le ciel et la mer Le printemps et l'été pour chanter
Vous êtes des enfants qui vous donnez du mal
Du mal pour vous aimer et du mal pour pleurer
Et moi j'arrive à temps, à temps c'est bien normal
Pour aller réparer ce que vous déchirez
J'ai les 4 saisons pour sécher vos pleurs et changer l'horizon de vos cœurs
J'ai l'automne et l'hiver, le ciel et la mer Le printemps et l'été pour chanter
Je donne à bon marché de quoi rire de tout
De quoi rire de tout, plutôt que d'en pleurer
Je ne demande rien pour me dédommager
Que voir sur mon chemin la joie que j'ai semée
Je suis le vagabond, le marchand de bonheur,
Je n'ai que des chansons à mettre dans les cœurs
Vous me verrez passer, chacun à votre tour,
Passer au vent léger, au moment de l'amour
Les Compagnons de la Chanson
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Par renal le 6 Janvier 2008 à 17:27
Il suffirait de presque rien
Il suffirait de presque rien
Peut-être dix années de moins
Pour que je te dise "je t'aime"
Que je te prenne par la main
Pour t'emmener à Saint-Germain
T'offrir un autre café-crème
Mais pourquoi faire du cinéma,
Fillette, allons, regarde-moi
Et vois les rides qui nous séparent
À quoi bon jouer la comédie
Du vieil amant qui rajeunit
Toi-même ferais semblant d'y croire
Vraiment, de quoi aurions-nous l'air
J'entends déjà les commentaires:
"Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire,
Elle au printemps, lui en hiver?"
Il suffirait de presque rien
Pourtant personne, tu le sais bien,
Ne repasse par sa jeunesse
Ne sois pas stupide et comprends
Si j'avais comme toi vingt ans
Je te couvrirais de promesses
Allons... bon, voilà ton sourire
Qui tourne à l'eau et qui chavire
Je ne veux pas que tu sois triste
Imagine ta vie demain
Tout à côté d'un clown en train
De faire son dernier tour de piste
Vraiment, de quoi aurais-tu l'air
J'entends déjà les commentaires:
"Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire,
Elle au printemps, lui en hiver?"
C'est un autre que moi demain
Qui t'emmènera à Saint-Germain
Prendre le premier café-crème
Il suffisait de presque rien
Peut-être dix années de moins
Pour que je te dise "je t'aime"Serge Reggiani
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Par renal le 6 Janvier 2008 à 17:25
Les Roses blanches
C'était un gamin, un gosse de Paris, sa seule famille était sa mère
Une pauvre fille aux grands yeux flétris, par les chagrins et la misère
Elle aimait les fleurs, les roses surtout, et le cher bambin le dimanche
Lui apportait de belles roses blanches, au lieu d'acheter des joujoux
La câlinant bien tendrement, il disait en les lui donnant
"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, que ton coeur aime tant
Va quand je serai grand, j'achèterai au marchand
Toutes ces roses blanches, pour toi jolie maman"
Au dernier printemps, le destin brutal, vint frapper la blonde ouvrière
Elle tomba malade et pour l'hôpital, le gamin vit partir sa mère
Un matin d'avril parmi les promeneurs
N'ayant plus un sous dans sa poche
Sur un marché le pauvre mioche, furtivement vola des fleurs
La fleuriste l'ayant surpris, en baissant la tête, il lui dit
"C'est aujourd'hui dimanche et j'allais voir maman
J'ai pris ces roses blanches elle les aime tant
Sur son petit lit blanc, là-bas elle m'attend
J'ai pris ces roses blanches, pour ma jolie maman"
La marchande émue, doucement lui dit, "Emporte-les je te les donne"
Elle l'embrassa et l'enfant partit, tout rayonnant qu'on le pardonne
Puis à l'hôpital il vint en courant, pour offrir les fleurs à sa mère
Mais en le voyant, une infirmière, lui dit "Tu n'as plus de maman"
Et le gamin s'agenouillant dit, devant le petit lit blanc
"C'est aujourd'hui dimanche, tiens ma jolie maman
Voici des roses blanches, toi qui les aimais tant
Et quand tu t'en iras, au grand jardin là-bas
Toutes ces roses blanches, tu les emporteras"
Je verrai bien la fin du chemin
Pas une fleur et pas de pleurs
Au moment de l'adieu
Berthe Sylva
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Par renal le 6 Janvier 2008 à 17:24
Et maintenant
Et maintenant, que vais-je faire
De tout ce temps que sera ma vie
De tous ces gens qui m'indiffèrent
Maintenant que tu es partie
Toutes ces nuits, pourquoi, pour qui?
Et ce matin qui revient pour rien
Ce coeur qui bat, pour qui, pourquoi?
Qui bat trop fort, trop fort
Et maintenant que vais-je faire
Vers quel néant glissera ma vie
Tu m'as laissé la terre entière
Mais la terre sans toi c'est petit
Vous mes amis soyez gentils
Vous savez bien que l'on n'y peut rien
Même Paris crève d'ennui
Toutes ces rues me tuent
Et maintenant que vais-je faire
Je vais en rire pour ne plus pleurer
Je vais brûler des nuits entières
Au matin je te haïrai
Et puis un soir dans mon miroirJe n'ai vraiment plus rien à faire
Je n'ai vraiment plus rien...Gilbert Bécaud
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Par renal le 6 Janvier 2008 à 17:23
Ma plus belle histoire d’amour
Du plus loin que me revienne
L'ombre de mes amours lointaines
Du plus loin du premier rendez-vous
Du temps de mes premières peines
Lors j'avais quinze à peine
Coeur tout blanc et griffes aux genoux
Que ce fût, j'étais précoce
De tendres amours de gosse
Ou les morsures d'un amour fou
Du plus loin qu'il m'en souvienne
Si depuis j'ai dit "je t'aime"
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
C'est vrai je ne fus pas sage
Et j'ai tourné bien des pages
Sans les lire, blanches et puis rien dessus
C'est vrai je ne fus pas sage
Et mes guerriers de passage
A peine vus, déjà disparus
Mais à travers leurs visages
C'était déjà votre image
C'était vous déjà et le coeur nu
Je refaisais mes bagages
Et poursuivais mon mirage
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
Sur la longue route qui menait vers vous
Sur la longue route j'allais le coeur fou
Le vent de décembre me gelait au cou
Qu'importait décembre, si c'était pour vous
Elle fut longue la route
Mais je l'ai faite la route
Celle-là qui menait jusqu'à vous
Et je ne suis pas parjure
Si ce soir je vous jure
Que pour vous je l'eus faite à genoux
Il en eu fallu bien d'autres
Que quelques mauvais apôtres
Que l'hiver et la neige à mon cou
Pour que je perde patience
Et j'ai calmé ma violence
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
Mais tant d'hivers et d'automnes
De nuits, de jours et personnes
Vous n'étiez jamais au rendez-vous
Et de vous perdant courage
Soudain me prenait la rage
Mon Dieu que j'avais besoin de vous
Que le Diable vous emporte
D'autres m'ont ouvert leur porte
Heureuse, je m'en allais loin de vous
Oui, je vous fus infidèle
Mais vous revenais quand même
Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous
J'ai pleuré mes larmes
Mais qu'il me fut doux
Oh ! Qu'il me fut doux
Ce premier sourire de vous
Et pour une larme qui venait de vous
J'ai pleuré d'amour, vous souvenez-vous?
Ce fut un soir en septembre
Vous étiez venus m'attendre
Ici même vous en souvenez-vous?
A nous regarder sourire
A nous aimer sans rien dire
C'est là que j'ai compris tout à coup
J'avais fini mon voyage
Et j'ai posé mes bagages
Vous étiez venus au rendez-vous
Qu'importe ce qu'on peut en dire
Je tenais à vous le dire
Ce soir je vous remercie de vous
Qu'importe ce qu'on peut en dire
Tant que je pourrai vous dire
Ma plus belle histoire d'amour
C'est vousBarbara
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Par renal le 6 Janvier 2008 à 17:22
Non, rien de rien
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait, ni le mal
Tout ça m'est bien égal
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
C'est payé, balayé, oublié
Je me fous du passé
Avec mes souvenirs
J'ai allumé le feu
Mes chagrins, mes plaisirs
Je n'ai plus besoin d'eux
Balayés mes amours
Avec leurs trémolos
Balayés pour toujours
Je repars à zéro
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Ni le bien qu'on m'a fait, ni le mal
Tout ça m'est bien égal
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien
Car ma vie
Car mes joies
Aujourd'hui
Ça commence avec toi...Edith Piaf
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Par renal le 6 Janvier 2008 à 17:20
Quand on n'a que l'amour
Quand on n'a que l'amour
A s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour
Quand on n'a que l'amour
Mon amour toi et moi
Pour qu'éclatent de joie
Chaque heure et chaque jour
Quand on n'a que l'amour
Pour vivre nos promesses
Sans nulle autre richesse
Que d'y croire toujours
Quand on n'a que l'amour
Pour meubler de merveilles
Et couvrir de soleil
La laideur des faubourgs
Quand on n'a que l'amour
Pour unique raison
Pour unique chanson
Et unique secours
Quand on n'a que l'amour
Pour habiller matin
Pauvres et malandrins
De manteaux de velours
Quand on n'a que l'amour
A offrir en prière
Pour les maux de la terre
En simple troubadour
Quand on n'a que l'amour
A offrir à ceux-là
Dont l'unique combat
Est de chercher le jour
Quand on n'a que l'amour
Pour tracer un chemin
Et forcer le destin
A chaque carrefour
Quand on n'a que l'amour
Pour parler aux canons
Et rien qu'une chanson
Pour convaincre un tambour
Alors sans avoir rien
Que la force d'aimer
Nous aurons dans nos mains
Amis le monde entier.
Je me changerai en or pour que tu m'aimes encoreJacques Brel
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Par renal le 6 Janvier 2008 à 10:25
HYMNE À L'AMOUR
Le ciel bleu sur nous peut s'effrondrer
Et la terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant que l'amour inondera mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importent les problèmes
Mon amour, puisque tu m'aimes...
J'irais jusqu'au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais...
J'irais décrocher la lune
J'irais voler la fortune
Si tu me le demandais...
Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais...
On peut bien rire de moi,
Je ferais n'importe quoi
Si tu me le demandais...
Si un jour la vie t'arrache à moi
Si tu meurs, que tu sois loin de moi
Peu m'importe, si tu m'aimes
Car moi je mourrai aussi...
Nous aurons pour nous l'éternité
Dans le bleu de toute l'immensité
Dans le ciel, plus de problèmes
Mon amour, crois-tu qu'on s'aime?...
...Dieu réunit ceux qui s'aiment!Edith Piaf
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Par renal le 6 Janvier 2008 à 10:19
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Il faut oublier
Tout peut s'oublier
Qui s'enfuit déjà
Oublier le temps
Des malentendus
Et le temps perdu
A savoir comment
Oublier ces heures
Qui tuaient parfois
A coups de pourquoi
Le coeur du bonheur
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Moi je t'offrirai
Des perles de pluie
Venues de pays
Où il ne pleut pas
Je creuserai la terre
Jusqu'après ma mort
Pour couvrir ton corps
D'or et de lumière
Je ferai un domaine
Où l'amour sera roi
Où l'amour sera loi
Où tu seras reine
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Je t'inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants là
Qui ont vu deux fois
Leurs coeurs s'embraser
Je te raconterai
L'histoire de ce roi
Mort de n'avoir pas
Pu te rencontrer
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
On a vu souvent
Rejaillir le feu
D'un ancien volcan
Qu'on croyait trop vieux
Il est paraît-il
Des terres brûlées
Donnant plus de blé
Qu'un meilleur avril
Et quand vient le soir
Pour qu'un ciel flamboie
Le rouge et le noir
Ne s'épousent-ils pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Je ne vais plus pleurer
Je ne vais plus parler
Je me cacherai là
A te regarder
Danser et sourire
Et à t'écouter
Chanter et puis rire
Laisse-moi devenir
L'ombre de ton ombre
L'ombre de ta main
L'ombre de ton chien
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pas
Ne me quitte pasJacques Brel
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