• Chanté Noël aux antilles

    Pour chanter Noël en famille, avec des amis, des voisins et voisines, dès le début de l'Avent.
    Chaque soir, on se regroupe chez l'un ou chez l'autre et on donne de la voix en s'accompagnant de tambours et de ti-bois improvisés.
     

    Les cantiques de Noël sont des petits livrets dans lesquels sont regroupées les paroles des chants de Noël. Ceux-ci sont conservés soigneusement et ressortent des tiroirs dès les premiers jours de décembre. 

    Les textes et les mélodies de ces chansons ont pour origine la France médiévale et seraient plus précisément originaires des régions de Lyon et d'Avignon. Les textes sont en langue français (avec parfois quelques passages en latin).  

    Cependant, chaque chanson à son refrain en créole (qui n'apparaît pas sur le cantique) et c'est l'instant de défoulement où tambour, ti-bois, sillac, battements de mains, entrent pleinement en action. 

    Chanté Noël aux antilles

    Michaud veillait 

    Michaud veillait (bis)
    La nuit dans sa chaumière,
    Près du hameau (bis)
    En gardant son troupeau,
    Le ciel brillait (bis)
    D'une vive lumière,
    Il se mit à chanter :
    Je vois, je vois,
    L'étoile du berger.
     

    Au bruit qu'il fit (bis)
    Les pasteurs de Judée,
    Tout en sursaut (bis)
    Furent retrouver Michaud
    Auquel il dit (bis)
    La Vierge est accouchée
    Sur l'heure de minuit
    Voilà, voilà
     

    Chanté Noël aux antilles

    Oh ! La bonne nouvelle 

    Oh ! la bonne nouvelle
    Qu'on vient nous annoncer ;
    Une mère est vierge,
    Un sauveur nous est né.
    Bon, bon, bon, accourons-y donc,
    Bon, bon, bon, accourons-y vite.
     

    Tous les bergers en fête
    Ont quitté leurs troupeaux
    Chantant des chansonnettes
    Dessus leurs chalumeaux.
    Bon, bon, bon, accourons-y donc,
    Bon, bon, bon, accourons-y vite.
     

    Pour Joseph qui admire
    Ce prodige nouveau,
    Il ne peut que nous dire :
    Voyez comme il est beau.
    Bon, bon, bon, accourons-y donc,
    Bon, bon, bon, accourons-y vite.
     

    Nous voyons cette mère,
    Belle comme le jour,
    Qui sur son sein le serre
    Dans des transports d'amour.
    Bon, bon, bon, accourons-y donc,
    Bon, bon, bon, accourons-y vite.
     

    Soyons de la partie
    Allons rendre nos voeux
    Au beau fils de Marie
    Qui est le Roi des cieux.
    Bon, bon, bon, accourons-y donc,
    Bon, bon, bon, accourons-y vite.
     

    Chanté Noël aux antilles

    Allez mon voisin ! 

    Commencez par le premier couplet et reprendre le refrain après chacun d'eux 

    Refrain :
    Allez mon voisin, allez ! Allez mon voisin, allez !
    Allez mon voisin à la crèche, mon voisin.
    Allez mon voisin, allez ! Allez mon voisin, allez !
    Allez mon voisin à la crèche. 

    Promptement levez-vous,
    Mon voisin
    Le Sauveur de la terre
    Un enfant parmi nous,
    Mon voisin
    Envoyé de son père,
    Mon voisin.
     

    Veillant sur nos troupeaux
    Mon voisin
    Autour de ce village,
    J'entends un air nouveau
    Mon voisin
    Et du plus doux langage
    Mon voisin.
     

    Rempli d'étonnement
    Mon voisin
    Je laisse ma houlette,
    Pour voir le Dieu naissant,
    Mon voisin
    Accomplir le prophète,
    Mon voisin.
     

    Dans l'admiration
    Mon voisin
    Entrant dans l'étable
    J'adore ce poupon
    Mon voisin
    Qu'est Jésus ineffable
    Mon voisin.
     

    Après quelques moments,
    Mon voisin
    Ayant fait ma prière,
    Je porte mes présents,
    Mon voisin
    A l'enfant, à la mère,
    Mon voisin.
     

    Je ne suis point trompeur,
    Mon voisin
    Les choses sont certaines
    Notre divin Sauveur
    Mon voisin
    Finit toutes nos peines,
    Mon voisin.
     

    Mon Dieu manque de tout,
    Mon voisin
    Portez-lui quelque chose,
    S'il souffre c'est pour nous
    Mon voisin
    Nous en sommes la cause
    Mon voisin.
     

    Choisissez le meilleur
    Mon voisin
    De votre bergerie,
    Donnez-le de bon coeur,
    Mon voisin
    A Joseph et Marie,
    Mon voisin.
     

    Chanté Noël aux antilles

    O miracle d'amour 

    O miracle d'amour,
    Mystère impénétrable,
    Un Dieu naît en ce jour,
    Tout nu, tout misérable,
    Sans feu, sans bois,
    Chantons Noël, Noël, Noël.
    Crions, vive le Roi des rois,
    Chantons Noël, Noël, Noël.
    Crions, vive le Roi des rois. 

    Bethléem est le lieu
    Destiné par son père,
    Il y naît ce grand Dieu
    Sujet à nos misères,
    Et sans drapeau,
    Et sans berceau,
    Chantons Noël, Noël, Noël, etc 

    Sur l'heure de minuit,
    L'auteur de la nature
    Ce souverain naquit.
    L'ange nous en assure
    Allons bergers, allons chanter,
    Chantons Noël, Noël, Noël, etc. 

    Mais ce qui me surprend,
    D'apprendre une nouvelle,
    Qu'après l'enfantement,
    La mère soit Vierge,
    L'ange l'a dit,
    Cela suffit,
    Chantons Noël, Noël, Noël, etc. 

    On dit que cet enfant
    Abattra nos idoles
    Quand il sera plus grand.
    Il les rendra frivoles
    Qu'il doit briser
    A tous nos fers.
    Chantons Noël, Noël, Noël, etc. 

    Chanté Noël aux antilles

    Joseph, mon cher fidèle 

    Marie :
    Joseph, mon cher fidèle,
    Cherchons un logement,
    Le temps presse et m'appelle
    A mon accouchement.
    Je sens le fruit de vie,
    Ce cher enfant des cieux,
    Qui d'une sainte vie,
    Va paraître à nos yeux.
     

    Joseph :
    Dans ce triste équipage,
    Marie allons chercher,
    Par tout le voisinage,
    Un endroit pour loger.
    Ouvrez, voisin la porte,
    Ayez compassion
    D'une vierge qui porte
    Votre Rédemption.
     

    Les voisins de Bethléem :
    Dans toute la bourgade,
    On craint trop les dangers,
    Pour donner le passage
    A des gens étrangers,
    Au logis de la lune,
    Vous n'avez qu'à loger,
    Le chef de la commune
    Pourrait bien se venger.
     

    Marie :
    Ah ! Changez de langage,
    Peuple de Bethléem,
    Dieu vient chez nous pour gage,
    Hélas ! Ne craignez rien.
    Mettez-vous aux fenêtres,
    Ecoutez ce destin,
    Votre Dieu, votre Maître,
    Va sortir de mon sein.
     

    Les voisins de Bethléem :
    C'est quelque stratagème
    On peut faire la nuit,
    Quelque tour de bohème,
    Quand le soleil ne luit.
    Sans voir ni clair, ni lune,
    Les méchants font leurs coups,
    Gardez votre infortune,
    Passants, retirez-vous !
     

    Joseph :
    O ciel quelle aventure,
    Sans trouver un endroit,
    Dans ce temps de froidure,
    Pour coucher sous le toit.
    Créature barbare,
    Ta rigueur te fait tort,
    Ton coeur déjà s'égare
    En ne plaignant mon sort.
     

    Marie :
    Puisque la nuit s'approche
    Pour nous mettre à couvert,
    Ah ! Fuyons ce reproche,
    J'aperçois au désert
    Une vieille cabane,
    Allons mon cher époux,
    J'entends le boeuf et l'âne
    Qui nous seront plus doux.
     

    Joseph :
    Que ferons-nous Marie,
    Dans un si méchant lieu,
    Pour conserver la vie
    Au petit Enfant-Dieu ?
    Le monarque des anges
    Naîtra dans un bercail
    Sans feu, sans drap, sans langes
    Et sans palais royal.
     

    Marie :
    Le ciel, je vous assure,
    Pourrait nous secourir,
    Je porte bon augure,
    Sans crainte de périr.
    J'entends déjà les anges
    Qui font d'un ton joyeux,
    Retentir les louanges,
    Sous la voûte des Cieux.
     

    Joseph :
    Trop heureuse retraite,
    Plus noble mille fois,
    Plus riche et plus parfaite
    Que le louvre des rois !
    Logeant un Dieu fait homme,
    L'auteur du paradis,
    Que le prophète nomme
    Le Messie promis.
     

    Marie :
    J'entends le coq qui chante,
    C'est l'heure de minuit,
    O ciel ! Un dieu m'enchante,
    Je vois mon sacré fruit,
    Je pâme, je meurs d'aise,
    Venez mon bien-aimé !
    Que je vous serre et baise !
    Mon coeur est tout charmé.
     

    Joseph :
    Vers Joseph votre père
    Nourrisson plein d'appas,
    Du sein de votre mère
    Venez entre mes bras !
    Ah ! Que je vous caresse,
    Victime des pêcheurs,
    Mêlons, mêlons sans cesse,
    Nos soupirs et nos pleurs.
     

    nozl390

     


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