-
La voisine sale, Le train n'arrête pas à Fordham
La voisine sale
« À son amie qui la visitait, une dame se plaignait que sa voisine était piètre ménagère. « Vous devriez voir comme ses enfants sont sales et sa maison aussi. C'est presque un déshonneur de vivre dans le même quartier qu'elle. Regardez-moi ces vêtements qu'elle a étendus sur la corde. Voyez les traînées noires sur les draps et les serviettes!
L'amie s'approcha de la fenêtre et dit : «Je pense que les vêtements sont tout à fait propres, ma chère. Les traînées noires sont sur vos vitres. »
« Excusé-moi, monsieur, dit un élève timide : je n’ai pas réussi à lire ce que vous avez noté dans la marge de mon dernier travail.
Je vous ai demandé d’écrire plus lisiblement, dit le professeur. »
« Il est impossible d’aider le prochain sans s’aider soi-même, ni de faire tort au prochain sans se faire tort à soi-même. »
Le train n'arrête pas à Fordham
Un banlieusard sauta dans le train à New York et dit au conducteur qu'il allait à Fordham. « Nous n'arrêtons pas à Fordham les samedis, dit Le conducteur, mais je vais vous dire ce que je vais faire. Quand nous ralentirons à Fordham, j'ouvrirai la porte et vous sauterez. Faites bien attention à courir dans le sens du train en touchant le sol, sinon vous allez vous casser la figure. »
A Fordham, la porte s'ouvrit et le banlieusard toucha le sol en courant vers l'avant du train. Un autre conducteur, l'apercevant, ouvrit la porte et le tira à l'intérieur, au moment où le train reprenait de la vitesse. «Vous en avez de la chance vous, dit le conducteur : le train n'arrête pas à Fordham, les samedis. »
« Sans grands moyens, vous pouvez aider les gens, en vous enlevant de leur chemin.
Il existe un art très noble qui consiste à faire certaines choses et un art très noble qui consiste à ne pas faire certaines choses. » (Anthony de Mello)
-
Commentaires