• pensées revigorantes du tome 2 (10) et fin

    « Fais-toi capacité, je me ferais torrent ». Cette phrase de Catherine de Sienne a ceci de prodigieux qu'elle résout en quelques mots le paradoxe de la force de l'abandon. La force de l'abandon n'est ni la volonté ni son contraire. Elle n'est ni fatalisme ni liberté totale. Elle intègre le double mouvement du flux et du reflux qui anime notre énergie et qui nous permet tour à tour de donner et de recevoir, d'agir et de laisser agir. Il nous faut cette capacité d'ouverture, de disponibilité, d'abandon, qui nous permet d'accueillir tout le flux de la vie et les surabondants bienfaits de la Providence. Nous pensons bien à tort que nous devons être en prise, combattre pour faire notre place, et toutes ces attitudes contiennent une part de vrai. Toutefois, on ne gère pas son destin comme un agenda. Tout n'est pas programmable, tout ne dépend pas de nous. Il est même des moments où plus nous nous acharnons, et moins les choses vont comme il le faudrait. Il nous faut consentir à l'idée que le bonheur est d'abord affaire de prédisposition intérieure : dès lors que nous sommes capables de nous tenir simplement en éveil, dans une docilité silencieuse, alors tout, autour de nous, à travers les événements, les rencontres, les imprévus et les retournements de situation, tout sera à notre avantage, comme une conspiration bienfaisante. »

     

    « La foi nous permet de nous surpasser, c'est-à-dire d'aller au-delà de nos limites habituelles. Et c'est pourquoi, croire en Dieu, croire en la vie, croire en l'autre, croire en son rêve de toujours ou en son projet du moment, est probablement la plus belle conscience de vivre qu'un être puisse exprimer. »


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