• pensées revigorantes du tome 2 (4)

    « Ne cherchons pas l'itinéraire le plus évident pour avancer. Il arrive que les routes tortueuses, parce qu'elles sont peu fréquentées, permettent d'arriver à destination de manière plus sûre et plus rapide que certains grands axes. De même pour les grands choix de notre vie : ne cherchons pas à éviter à tout prix les obstacles. Puisqu'il est dit qu'ils se présenteront immanquablement sur notre route, abordons-les comme des moyens de nous perfectionner et de nous aguerrir. "Ce qui ne tue pas rend fort"... La contrariété nous ouvre à une perception de la vie qui fait la part de la vulnérabilité et de la précarité. Peu à peu, loin de se laisser happer par un fatalisme aliénant, notre esprit intègre ces notions non comme des motifs de déséquilibre et d'anxiété mais comme la possibilité de convertir en allié apparemment hostile, le dur en doux, l'âpre en serein, l'obstacle en chance. Au bout du compte, ce qui entrave devient libérateur. Aussi vrai que la soif ouvre à la pleine saveur et que le manque ouvre au pur désir. »

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    « S'abstenir d'agir sous prétexte de n'être pas sûr de réussir est à peu près aussi sot que d'éviter de regarder l'heure pour ne pas voir le temps qui passe... Sans doute l'échec est-il préférable à la faute d'omission. Oui : mieux vaut le regret de s'être trompé que le remords de n'avoir rien fait. La plupart du temps, une erreur est réparable et un échec ne vaut pas acte de condamnation. Abraham Lincoln avait cette question admirable : « ce que je veux savoir avant tour, ce n'est pas si vous avez échoué, mais si vous avez su accepter votre échec ». Plus délicat qu'un échec donc, c'est de n'avoir pas fait un acte au moment où il le fallait et qu'il est trop tard pour accomplir. Roosevelt avait cette sempiternelle vigueur optimiste qui l'amenait à ce genre d'exhortation : « Faites quelque chose et, si ça ne réussit pas, essayez autre chose »... »

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    « Nous devrions écouter et respecter davantage ce que l'on appelle notre intime conviction — ce sentiment irréductible de justice et de justesse qui pèse et soupèse toute chose dans notre for intérieur. Cela dit, ce que nous ressentons spontanément ne se confond pas systématiquement avec la vérité ; ainsi, nous pouvons avoir un pressentiment qui n'est pas avéré, ou juger hâtivement une personne sur des apparences et nous faire une opinion injustifiée voire carrément erronée.de celle-ci. Voilà pourquoi, même s'il paraît confortable de cataloguer nos opinions, nos sentiments, nos sympathies, etc., il ne faut jamais se hâter de juger. Il nous faut laisser macérer nos jugements et ne pas les sortir trop vite si l'on veut qu'ils soient bons et à point. Laissons au temps — ce "grand sculpteur" comme disait Marguerite Yourcenar — le soin de travailler l'image définitive de la réalité, de toutes les réalités que nous côtoyons. »

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