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Une vieille dame soccupe dune vieille dame, Socrate et le poème
Une vieille dame s’occupe d’une vieille dame
On interviewait une vieille dame de quatre-vingt-cinq ans, à l’occasion de son anniversaire de naissance. « Quel conseil auriez-vous à donner aux gens de votre âge ? demanda le reporter.
A notre âge, dit la charmante vieille dame, il est très important d’utiliser tout notre potentiel, sinon il se dessèche. Il est important d’être avec les gens, quand la chose est possible, de gagner sa vie en servant les autres. C’est çà qui nous garde en vie et en forme.
Puis-je vous demander ce que vous faites pour gagner votre vie, à votre âge ?
Je m’occupe d’une vieille dame du voisinage. »
« Ne pas servir, c’est faire tort au prochain.
Faire tort au prochain, c’est se faire tort à soi-même.
Négliger cette double vérité, c’est tuer son âme.
En tenir compte c’est atteindre la vie éternelle. »
« Ceux qui ont reçu l’illumination savent, que pour faire du monde un endroit sans douleur, il faut changer son cœur, pas le monde. »
« Un vieil homme prétend qu’il ne s’est plaint qu’une fois dans sa vie : c’est alors qu’il était nu-pieds et n’avait pas d’argent pour acheter des chaussures.
Mais à cet instant, il aperçut un homme heureux qui n’avait pas de pieds. Il ne s’est plus jamais plaint. »
« Le moment présent n’est jamais insupportable, si on le vit pleinement. Ce qui est insupportable, c’est d’avoir son corps ici à dix heures et son esprit à dix-huit heures : son corps à Bombay et son esprit à San Francisco. »
Socrate et le poème
Socrate se trouvait en prison dans l’attente de son exécution. Un jour, il entendit un prisonnier chanter un poème du poète Stesichoros.
Il demanda à l’homme de lui enseigner les vers,
« Pourquoi ? demanda le chanteur.
Pour que je puisse mourir en sachant quelque chose de plus », répondit le grand homme. »
Le disciple : Pourquoi apprendre quelque chose de nouveau une semaine avant de mourir ?
Le maître : Pour exactement la même raison pour laquelle vous apprendriez quelque chose cinquante ans avant de mourir. » (Anthony de Mello)
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