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Douce dame que j'aime tant et désire,
Douce dame que j'aime tant et désire
Douce dame, que j'aime tant et désire,
De sorte que jour et nuit je ne pense ailleurs,
Je ne veux pas vous prier ni requérir
Que vous m'accordiez la grâce ni votre amour,
Ni rien qui puisse alléger ma douleur,
A part, sans plus, que vous daigniez savoir
Que je vous aime de cœur, sans décevoir.
Car je ne pourrai nullement arriver,
À mon avis, à un si grand honneur
Et je ne suis pas digne de vous servir.
Aussi, sachez, très belle que je vénère,
Que je tiendrais ma peine pour récompensée
Si vous vouliez parfois vous apercevoir
Que je vous aime de cœur, sans décevoir.
Et, très belle, que j'aime sans repentir,
J'espère tant de biens de votre douceur,
Et votre noble cœur déciderait
Grâce, pitié, noblesse et vraie amour.
Tant qu'il aurait pitié de la douleur
Qui me serre, si vous saviez de voir
Que je vous aime de cœur, sans décevoir
(Guillaume de Machaut) (1300-1377)
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Voici comment je comprends le poème : Le poète s'adresse à sa bien aimée en lui faisant part de son amour et de son désir qu'il éprouve à son égard. Or, il s'avèrerait que ça ne soit pas réciproque...
Pouvez-vous m'expliquer clairement le point de vue du poète, son message, ses sentiments?...
Merci...
Merci à vous d'être passé sur le monde de la Philo et de la poésie. Je ne peux pas répondre à votre demande, je suis désolée. Les poèmes je les publies quand ils me parlent et. Je partage tout simplement. Mon blog ce n'est pas un forum, c'est juste un espace où l'on passe et que on trouve ou pas quelque chose qui nous fait du bien. J'espère que vous trouverez des réponses à vos questions.