• « Tu peux t’épuiser au travail, tu peux

    même t’y tuer, mais tant qu’il

    n’est pas mêlé d’amour, il est inutile. 

    Travailler sans amour est un esclavage.» 

    Mère Teresa

    Mère Teresa considérait que «la plénitude de notre cœur transparaît dans nos actes ».Et elle précisait : 

     

    « Il est des continents entiers où la pauvreté est plus spirituelle que matérielle, une pauvreté faite de solitude, d’abattement, d’une absence de sens ». Quel degré d’amour investissons-nous dans notre famille, dans notre travail, auprès des autres en général ? Pourquoi sommes-nous si tièdes dans nos engagements, alors que nous pourrions être “incandescents” ? Pourquoi sommes-nous toujours en-deçà de ce que nous pourrions être ?« La vertu, a écrit Jacqueline Kelen, c’est le courage de devenir ce qu’on est de plus beau ». Tentons de nous armer de ce courage-là, et tous nos combats prendront sens et mériteront d’être vécus, car ce seront, peu ou prou, des combats d’amour.

    (François Garagnon  http://www.montecristo-editions.com)

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  • « Ah ! Si nous pouvions savourer l’existence comme un don, prendre conscience de  cette création continue, de ce don  incessant d’être et de vie, de ce bonheur, de cet étonnement d’exister !» Louis Evely

     

    Nous avons un grand besoin de réapprendre à vivre, de retourner aux sources les plus universelles de saveur et de joie.Sous prétexte de progrès, le monde moderne a considérablement compliqué notre mode de vie, substituant à la simplicité des origines, un système très élaboré avec ses rouages, ses codifications, ses normes, sa logique.Mais cette logique est-elle humaine ?En d’autres termes, est-elle au service de l’homme, ou s’agit-il d’une machine folle qui se nourrit de sa propre énergie et ne peut plus s’arrêter ? D’où vient que nous ayons tant de choses pour notre confort, et parallèlement tant de difficultés pour vivre ? Allégeons-nous un peu, jetons du lest, et la nacelle de notre vie s’élèvera peu à peu ; et nous prendrons de la hauteur, comme libérés par la pesanteur des affaires terrestres, et nous découvrirons à quel point la vie présente des panoramas prodigieux.Forts de cette nouvelle perspective, nous contemplerons la vie dans son authenticité originale, sous sa lumière radieuse. Et nous serons heureux.

     

    François Garagnon

    (http://www.montecristo-editions.com)

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  • « L’humanité n’est pas un état à subir.

    C’est une dignité à conquérir.»

    Vercors

     

    Nous avons certes “reçu” la vie, mais il nous appartient de la transformer, d’en faire quelque chose qui soit un destin.“Notre” destin, semblable à nul autre. Dans les confins du déterminisme et de la fatalité, se trouve une petite enclave qui est le territoire de notre liberté. Pasteur invite à revisiter cette notion de responsabilité individuelle : « Que nos efforts soient plus ou moins favorisés par la vie, il faut, quand on approche du grand but, être en droit de se dire : “J’ai fait ce que j’ai pu” ». L’homme moderne a trop tendance à se reposer sur l’Etat-Providence en exigeant davantage de la société que de lui-même.Saint-Exupéry pourtant avait prévenu : « Une civilisation repose sur ce qui est exigé des hommes, et non sur ce qui leur est fourni »…

     François Garagnon (http://www.montecristo-editions.com)

     

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  • Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir,

    et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. 

    Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer. 

    Et d’oublier ce qu’il faut oublier.» 

    Jacques Brel

     

    Il n’y a pas de limite aux rêves.La seule limite, c’est vous ! Votre rêve ira aussi loin que vous êtes capable de l’accompagner, de le faire rebondir, de l’exalter. Le rêve, c’est ce qui nous permet de nous hausser au-dessus de nous-mêmes, de rejoindre ce que nous sommes appelés à devenir.C’est une force qui nous attire vers le haut, qui nous pousse à délivrer le meilleur de nous-mêmes, qui nous ouvre à une réalité plus belle que celle que nous connaissons. Si la vie était absolument conforme à ce que nous en attendons, le rêve n’aurait pas de sens ni de raison d’être.Nous n’aurions pas besoin de rêver ! Au fond, rêver, c’est souhaiter un monde plus beau, c’est aspirer à une vie plus belle.C’est donner une valeur imaginative ajoutée à la vie. Maintenant, si vous êtes animé par l’amour, alors l’amour vous portera bien au-delà de vous-même, et même bien au-delà de vos rêves. Et vous serez en mesure de vivre votre rêve au lieu de passer votre temps à rêver votre vie.

     

    François Garagnon

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  • Le soir d’une journée   où l’on a été semeur de paix, on s’endort heureux.(André Sève)

    Songez qu’en vous levant le matin, vous avez le pouvoir d’inventer votre journée.Malgré les obligations, le programme, les impératifs de la vie quotidienne qui semblent restreindre votre liberté à la portion congrue, vous disposez malgré tout d’espaces de générosité, de gratuité, de spontanéité, de joies à partager ou à transmettre qui, dans le bilan de votre journée, compteront peut-être davantage que l’exercice de responsabilités importantes. D’une même journée, vous pouvez faire maintes choses : gagner beaucoup d’argent, donner beaucoup de temps, rencontrer beaucoup de gens. Cependant, les actes qui feront notre sérénité le soir venu, ce sont les actes qui relient les êtres entre eux, qui font grandir la compréhension, l’amitié et la paix. Emile de Girardin disait joliment qu’on n’a jamais perdu sa journée quand on a contribué pour sa part à faire pénétrer dans une âme humaine un peu de gaieté et de lumière.

    (François Garagnon) http://www.montecristo-editions.com)

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  • « Il faut que nos paroles sortent du cœur plus que de la bouche.On a beau dire, le cœur parle au cœur, et la bouche 

    ne parle qu’aux oreilles.»  (St François de Sales)

     

    Mieux vaut mettre tout son cœur dans ses paroles que de prononcer des paroles sans y mettre son cœur ! 

    « N’oublie pas que ta parole est un acte » disaitSaint-Exupéry pour rappeler qu’une parole est un engagement et que “donner sa parole”, c’est un peu se donner soi-même. La parole donne sens à nos actions, à nos intentions, à nos pensées et jusqu’à nos sentiments.Ayons à cœur de traduire le plus fidèlement possible par la bouche ce que nous ressentons au plus profond de notre être : tel est le secret des grandes affections et des amitiés inaltérables. 

     

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    François Garagnon


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  • « Les hommes veulent tout avoir, et ils se rendent malheureux par le désir du superflu ; s’ils voulaient vivre simplement et se contenter de satisfaire aux vrais besoins, on verrait partout l’abondance, la joie, la paix.»   Fénelon

    « Vivre n’exige pas la possession de tant de choses ! »s’écriait Giono en explorant ce qu’il appelait “les vraies richesses”. Lezay-Marnesia prétendait quant à lui que « l’âge d’or était l’âge où l’or ne régnait pas»… De fait, tout manque à qui tout fait envie, et l’on sait que la pire des pauvretés, ce n’est pas l’absence de biens, c’est l’envie.Il nous faut réhabiliter la simplicité comme art de vivre et comme morale de comportement.Combien notre relation au monde et aux autres deviendrait libre et heureuse, non asservie aux diktats de l’époque et s’inscrivant dans une prodigalité joyeuse ! Dans son livre fameux « Ce qui cloche dans le monde », Chesterton diagnostiquait que « le chaos actuel est dû à une sorte d’oubli général de toutes nos aspirations originelles ». Il précisait : « Personne ne réclame ce qu’il désire, chacun réclame ce qu’il croit pouvoir obtenir ». Tant que nous demeurons des êtres de désir, toute espérance et tout bonheur sont permis ; mais si nous devenons des êtres de besoin, alors toute décadence est ouverte… 

     

    François Garagnon

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  • « Oublie-toi, fils, chaque grain de doute dans ton esprit est un pas de séparation. » Henri Gougaud

     

    Le doute peut être considéré comme un galop d’essai de l’espérance, ou une mise à l’épreuve. Comme le soulignait Rilke, « votre doute lui-même peut devenir une chose bonne si vous en faites l’éducation : il doit se transformer en instrument de connaissance et de choix ». En ce sens, le doute est comme le feu qui permet d’authentifier un métal précieux. Plus fréquemment, le doute a un rôle néfaste, qui conduit à l’irrésolution, le scepticisme, la crainte ou la défiance.La seule réponse à la logique du soupçon, c’est le pari de la confiance. Si la méfiance étreint votre cœur, vous serez crispé, tout orienté vers l’appréhension de l’événement contraire, et vous ne manquerez pas de trébucher voire de vous effondrer.Si au contraire, vous vous aventurez avec la confiance au cœur, votre démarche sera sûre et déliée, et chaque pas vous rapprochera des bénédictions promises.

     

    François Garagnon

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  • Le seul mal en ce monde est la peur. Le seul bien en ce monde est l’amour.» Anthony de Mello

     

    Anthony de Mello avait remarqué qu’il n’y a pas un seul mal en ce monde qui ne puisse être assimilé à la peur.Pas un seul. La peur, c’est la fermeture, la retenue, le repli sur soi, la difficulté de s’ouvrir aux autres, au monde, aux forces de la vie. L’antidote de la peur, c’est la confiance.Ce sentiment qui nous envahit fait s’épanouir la fine fleur de notre être : l’amour. Voici la manière poétique dont A.de Mello en exprime l’universalité : « La rose peut-elle dire : “Je vais offrir mon parfum à toutes les bonnes personnes qui vont me respirer et en priver les mauvaises”? La lampe peut-elle dire : “Je vais répandre ma lumière sur les bons et en priver les méchants ?” Un arbre peut-il dire :“Je vais faire de l’ombre aux gentilles personnes qui se couchent à mes pieds et en priver les méchantes”?Ces images montrent bien ce qu’est l’amour»… 

     

    François Garagnon

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  • « D'un événement négatif, il est toujours possible d'extraire une chance. On dit qu'à toute chose malheur est bon, ce qui signifie que si un échec n'est jamais souhaitable, et moins encore une souffrance ou une épreuve, force est de reconnaître que si ceux-ci ne sont pas évitables, il dépend de nous d'en être écrasé ou de faire surgir, sur la forge incandescente de la douleur, une forme nouvelle d'espérance. Une destinée est moins formée par les événements eux-mêmes qui jalonnent une vie, que par la manière dont nous avons su accueillir, interpréter, relier, réajuster, au besoin convertir ces événements. »

     

    « La seule manière de trouver l'amour, le bonheur ou la paix ne consiste pas à les chercher, mais à les donner. Mais, au juste, comment donner ce que l'on n'a pas, alors même que nous le recherchons ? De fait, l'amour, le bonheur ou la paix ne sont pas extérieurs à nous-mêmes, ils sont enfouis en nous, et c'est l'élan du don qui nous permet de les faire jaillir, de les "mettre au monde"... En aidant une vieille dame à traverser la rue et en la soulageant du poids de son sac de provisions, on ne tarde pas à trouver son propre bonheur : il nous attend sur le trottoir d'en face ! Le bonheur apparaît comme une récompense à nos élans altruistes. Il tient parfois à un sac à provisions... un sac dans lequel nous constituons une provision de sourires. Et paradoxalement, plus ce sac est plein, et plus la vie nous est légère. Oui : ce sont précisément ces provisions de sourires qui font s'épanouir sur nos lèvres notre propre sourire. C'est en donnant le bonheur qu'on le reçoit et que, le soir venu, on s'endort heureux. »

     

    « Être à l'écoute, dans le langage moderne, c'est être attentif, dans la disponibilité d'esprit qui permet d'accueillir l'autre dans ses attentes, ses confidences ou l'énoncé libérateur de ses turpitudes. On a peu souligné que, la plupart du temps, lorsque des gens ne s'entendent plus (au sens querelleur de l'expression), c'est parce qu'ils ne s'écoutent pas. Ils ne prennent pas le temps d'accueillir, de recueillir et de respecter la parole de l'autre. L'écoute est à la base du savoir, de la politesse, du discernement, de l'amour, de la foi, du respect, et elle constitue une règle psychologique essentielle pour établir des relations humaines heureuses. N'y a-t-il pas là plus d'une raison de le cultiver à la manière d'un art de vivre ? »

     

    « Nous devons renouer avec la poésie de l'univers. Car l'univers ne cesse d'exprimer sa poésie, avec des pleins et des déliés, des pinceaux de lumière et des poussières d'étoiles, des ponctuations de beauté, des exclamations de ciel bleu, des cascades d'événements. Mais s'ils ont une résonance capitale, tous ces éblouissements infimes sont inscrits en lettres minuscules, et nous avons bien du mal à les déchiffrer. De surcroît, cette poésie suave apparaît comme une langue étrangère dont nous peinons à reconnaître le sens. À force de maîtrise de la matière, l'homme moderne s'est désaccoutumé de la lumière. Réapprenons le langage des fontaines et des sources, des petits liens de connivence, des bonheurs simples de l'enfance, laissons nous inspirer notre journée par le souffle léger de l'aube, par toutes ces palpitations secrètes qui nous mettent en désir et en joie. « J'ai passé bien des heures de ma vie à regarder pousser l'herbe. Je m'identifiais tellement au mode d'existence des choses tranquilles que j'arrivais à participer à leur calme béatitude. » (Georges Sand) »

     

    « C’est dans le silence seulement que tu laisseras une infinité d'éblouissements venir jusqu’à toi » (Odile Dormeuil) Les relations humaines constituent enrichissement incomparable, dès lors que la force du groupe, et ses pulsions grégaires, ne nous incite pas à abdiquer notre moi profond. Au risque d'être moqué, exclu d'un groupe voire humilié, on ne perd jamais son temps à suivre sa singularité légitime et à la faire respecter. Oser être soi est un courage devenu rare, car les influences et les modèles de comportement de l'époque exercent une pression alarmante sur les individus. Il nous faut apprendre à exercer notre vigilance à l'égard d'une forme d'oppression indolore et pourtant insidieusement destructrice : la dictature émotionnelle.

     

    Expérimentons la solitude et le silence ; ils nous donnent précisément de restaurer nos fondamentaux afin que la vigueur de notre discernement nous permette de garder intacte notre liberté intérieure...

     

    Ici se termine les extraits des Pensées revigorantes tome 1 de François Garagnon.

    Je vous conseil vivement de lire ce livre, vous y trouverez une pensée par jour !!!! Un régal.

     

     

     

     


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