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Par renal le 21 Décembre 2013 à 09:22
Le Noël de la rue
Petit bonhomme où t'en vas-tu
Courant ainsi sur tes pieds nus
Je cours après le Paradis
Car c'est Noël à ce qu'on dit...
Le Noël de la rue
C'est la neige et le vent
Et le vent de la rue
Fait pleurer les enfants
La lumière et la joie
Sont derrière les vitrines
Ni pour toi, ni pour moi
C'est pour notre voisine
Mon petit, amuse-toi bien
En regardant, en regardant
Mais surtout, ne touche à rien
En regardant de loin...
Le Noël de la rue
C'est le froid de l'hiver
Dans les yeux grands ouverts
Des enfants de la rue
Collant aux vitres leurs museaux
Tous les petits font le gros dos
Ils sont blottis comme des Jésus
Que Sainte Marie aurait perdus...
Le Noël de la rue
C'est la neige et le vent
Et le vent de la rue
Fait pleurer les enfants
Ils s'en vont reniflant,
Ils s'en vont les mains vides
Nez en l'air et cherchant
Une étoile splendide
Mon petit, si tu la vois
Tout en marchant bien droit
Le Noël de la rue
C'est au ciel de leur vie
Une étoile endormie
Qui n'est pas descendue...
Edith Piaf
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Par renal le 20 Décembre 2013 à 07:35
Au royaume du bonhomme Hiver
Écoutez les clochettes, du joyeux temps des fêtes
Annonçant la joie de chaque cœur qui bat
Au royaume du bonhomme hiver
Sous la neige qui tombe, le traîneau vagabonde
Semant tout autour nos chansons d'amours
Au royaume du bonhomme hiver
Le voilà qui sourit sur la place
Son chapeau, sa canne et son foulard
Il semble nous dire d'un ton bonasse
Ne voyez-vous donc pas qu'il est tard?
Il dit vrai tout de même, près du feu, je t'emmène
Allons, nous chauffer dans l'intimité
Au royaume du bonhomme hiver
Roch Voisine
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Par renal le 17 Décembre 2013 à 09:29
Le Noël des petits oiseaux
Les verts sapins de la vallée
Ce soir sont habillés de blanc
Car de Noël c'est la veillée
Et minuit s'avance à pas lents
Plus d'un petit oiseau frissonne
Car il a neigé sur les toits.
Mais chut ! voyez l'heure qui sonne,
Entendez-vous ces douces voix
Il est minuit et Jésus vient de naître
Pour protéger les nids et les berceaux
Le ciel est bleu, le printemps va renaître
Noël, Noël pour les petits oiseaux
Noël, Noël pour les petits oiseaux
Merles pinsons, bergeronnettes
Se réveillant tous à la fois
Comme au bon temps des pâquerettes
Soudain font retentir les bois
Voyant que la neige étincelle
Et que l'étoile brille aux cieux
Ces chers mignons battant de l'aile
Redisent dans leurs chants joyeux
Les roitelets les rouges gorges
Quittant les toits et les buissons
Gazouillant comme au temps de mages
Et l'air était plein de chansons
Puis croyant au réveil du monde
Et préparant déjà leurs nids
Ils cherchaient de la laine blonde
Pour abriter tous leurs petits
Mais tout à coup la nuit s'achève
Voici l'aurore au front vermeil
Et ne sachant si c'est un rêve
Chacun se dit "Quel doux soleil"
Car Noël sur les plaines blanches
A fait luire un beau rayon d'or
Pis sur les toits et sous les branches
On entend gazouiller encore
L'ombre s'enfuit, le jour vient de paraître
Pour éclairer les nids et les berceaux
Le ciel est bleu le printemps va renaître
Noël, Noël pour les petits oiseaux
Noël, Noël pour les petits oiseaux
Camille Soubise
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Par renal le 12 Décembre 2013 à 22:52
Viens réchauffer
Viens réchauffer tes mains mon frère
On dit que nous avons un dieu
Que ce n'est pas un militaire...
Ni l'empereur, ni son neveu
Que ce n'est pas de ces notables
Ni de ces bourgeois triomphants
On dit qu'il est né à l'étable
On dit que Dieu n'est qu'un enfant.
Viens réchauffer tes mains trop maigres
On dit que tu as la peau noire
On dit que tu es un sale nègre
Qu'il vaut mieux changer de trottoir
On dit que ma petite "caille"
L'enfant est né à minuit
Qu'il faisait si noir sur la paille
Sa peau était couleur de nuit.
Viens réchauffer tes deux mains jaunes
Tes poissons maigres de coolies
On dit que tu mendies l'aumône
Le sang d'une poignée de riz
Qu'on a bombardé vos paroles
Brûlé la fleur, brûlé le champ
On a dit aussi qu'un roi Hérode
A voulu supprimer l'Enfant.
Viens réchauffer tes mains, mon frère
On dit qu'il nous est né un Dieu
Qu'il est né en terre étrangère
Et moi... j'ai oublié le lieu
Toi qui habites le silence
Tes poings serrant un bout de pain
Je voudrais voir si sa naissance
Tu ne la tiens pas dans tes mains.
Jean Debruynne
http://www.granby.net/~santschi/noel/noelhistoires.htm
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Par renal le 9 Décembre 2013 à 09:05
Il paraît ……
Il paraît que Noël n'est plus Noël
Que le message s'est perdu
Dans l'emballage des cadeaux
Que l'amour s'est évanoui
Face au commerce du matériel
Pourtant dans les yeux des enfants
Petits et grands
Se retrouve cette lueur
Reflet d'émerveillement
Devant les guirlandes
Les ballets de lumière
Face aux présents
Aux montagnes de dons
Dans le cirque blanc
Le désert de cristal
Alors jaillit cette conviction
Noël ne meurt pas
Noël ne disparaît pas
Tout au plus il se cache
Entre un ruban d'argent
Et un flocon qui résiste au temps
Auteur inconnu
(Trouvé sur le blog de Gérard, http://visions.over-blog.com)
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Par renal le 24 Décembre 2012 à 08:54
Noël
Le ciel est noir, la terre est blanche,
Cloches, carillonnez gaîment !
Jésus est né, la Vierge penche
Sur lui son visage charmant.
Pas de courtines festonnées
Pour préserver l’enfant du froid.
Rien que des toiles d’araignées
Qui pendent des poutres du toit.
Il tremble sur la paille fraiche
Ce cher petit enfant Jésus,
Et pour l’échauffer dans sa crèche
L’âne et le bœuf soufflent dessus.
La neige au chaume coud ses franges,
Mais sur le toit s’ouvre le ciel
Et tout en blanc, le chœur des anges
Chante aux bergers : « Noël ! Noël !
Théophile Gautier
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Par renal le 22 Décembre 2012 à 08:30
NOEL A LA MARTINIQUE
Noël, arrive, sur mon île.
Comme ici, tout le monde le prépare,
Mais là-bas, il n’y a pas de neige,
Il ne fait pas froid,
Les guirlandes sont dans les Filaos,
Le Père Noël n’a pas de traineau,
Il arrive en bateau.
On tue le cochon ; le boudin, les accras,
Le ti-punch, font partis du repas
Qui réunit, autour de chansons,
Les familles qui à l’unissons
Chantent Noël, dans toutes les maisons.
A minuit, les familles se rendent à la messe
Pour accueillir ensemble, en chantant,
Le petit enfant dans la crèche.
Les enfants sont tous beaux,
Un jour comme celui-ci, où là-haut,
Dans un ciel étoilé, sous les cocotiers
On entend les anges chanter :
Un sauveur nous est né.
Le matin, on trouve au pied du Filaos
Tout un tas de cadeaux,
Les rubans tombent, les papiers volent
Et les cris de joies des enfants,
Résonnent partout sur l’île
Qu’ils sont beaux les Noël sur mon île !
Ils resteront à jamais gravés, dans mon cœur.
Ces chants de Noël, je les connais par cœur,
Ils ont bercé mon âme d’enfant,
Et résonnent encore aujourd’hui,
Au plus profond de moi.
Nicole (décembre 08)
Poème qui se trouve,dans poèmes persos
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Par renal le 21 Décembre 2012 à 07:38
Noel
Dans les rues, les vitrines, toutes habillées de guirlandes,
attirent les regards, des petits et des grands
Les sapins tout endimanchés de boules multicolores,
habillent les trottoirs et les entrées des boutiques,
où l’on expose jouets et chocolats
pour le plaisir des petits et des grands.
Assis sur le trottoir, il est là, au milieu des sapins,
il regarde, il entend, qu’attend t-il ?
Les gens passent, indifférents, les lumières scintillent
Invisible, il est là et c’est tout.
Soudain, un passant l’aperçoit, lui sourit, lui parle
Et là, il se sent exister, il voit un peu d’espoir,
doucement, son cœur se réchauffe.
Ce regard brille de mille feux,
et combien cette lumière brillante
ternit vitrines et guirlandes !!!
Noël, serait-ce le regard de cet autre ?
Noël, serait-ce une main tendue?
Noël, pour beaucoup c’est la fête,
C’est les cadeaux, les chocolats, etc...
Noël ne serait que cela ?
Alors, Noël ne serait plus Noël
Si l’on n’ouvre pas son cœur
Noël c’est partager le meilleur que l’on a en soi.
Alors Noël, sera une belle fête,
Qu’elle soit belle pour vous,
Qu’elle soit belle pour tous
En donnant ce que l’on peut
Et Noël, rimera avec joie !!!
Nicole novembre 2007
Poème se trouvant aussi dans "Poèmes perso"
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Par renal le 19 Décembre 2012 à 08:39
Noël à Jérusalem
Noël à Jérusalem
Près d'un mur que l'on croyait perdu
Un homme à genoux est là, il pleure à côté de moi
Et lève les yeux en remerciant le ciel
Noël à Jérusalem
Les pieds nus aux portes des mosquées
Ils sont des milliers qui viennent pour y déposer leurs peines
Le visage à terre jusqu'à la nuit tombée
Ces mains qui prient au même instant ici
N'ont-elles pas la même ferveur
Les hommes auraient-ils oubliés aussi
Que c'est Dieu qui fait battre leur coeur
Noël à Jérusalem
C'est aussi l'enfant de Bethléem
Et le pèlerin guidé par l'étoile du berger
Cherche la maison de sa nativité
Noël à Jérusalem
C'est le monde au pied de l'éternel
Qui vient implorer son nom et lui demander pardon
De s'être égaré loin des chemins du ciel
Pourtant il suffirait de voir un jour
S'élever dans une prière
Le coeur de trois hommes éperdus d'amour
Pour changer la face de la terre
Noël à Jérusalem
Près d'un mur que l'on a retrouvé
Un homme à genoux m'a dit : Tout est changé dans ma vie
Car Jérusalem est de nouveau sur terre
La première ville bénie
À qui le Seigneur a dit
Je ferai ici mon plus merveilleux Noël
À JérusalemParoles: Jacques Demarny. Musique: Enrico Macias
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Par renal le 18 Décembre 2012 à 09:19
Carillons de Noël
Le vieux sonneur monte au clocher,
Jusqu'aux meurtrières béantes
Où les corneilles vont nicher,
Et, chétif, il vient se percher
Au milieu des poutres géantes.
Dans les ténèbres où ne luit
Qu'un falot pendant aux solives,
II s'agite et mène grand bruit
Pour mettre en danse cette nuit
Les battants des cloches massives.
Joyeuses, avec un son clair,
Les voix des cloches, par le faîte
Des lucarnes, s'en vont dans l'air
Sur les ailes du vent d'hiver,
Comme des messagers de fête.
Noël ! Noël !... Sur les hameaux
Où les gens rentrent à la brune,
Sur les bois noirs et sur les eaux
Où tout un peuple de roseaux
Frissonne au lever de la lune,
Noël !... Sur la ferme là-bas,
Dont la vitre rouge étincelle,
Sur la grand'route où, seul et las,
Le voyageur double le pas,
Partout court la bonne nouvelle...
Oh ! ces carillons argentins
Dans les campagnes assombries,
Quels souvenirs doux et lointains,
Quels beaux soirs et quels doux matins
Ressuscitent leurs sonneries !
Jadis ils me versaient au cœur
Une allégresse chaude et tendre
J'ai beau vieillir et passer fleur,
Je retrouve joie et vigueur,
Aujourd'hui, rien qu'à les entendre...
Et cette musique de l'air
Cette gaîté sonore et pleine,
Ce chœur mélodieux et clair
Qui s'en va dans la nuit d'hiver
Ensoleiller toute la plaine,
C'est l'œuvre de ce vieux sonneur
Qui, dans son clocher solitaire,
Fait tomber, ainsi qu'un vanneur,
Cette semence de bonheur Sur tous les enfants de la terre.
André Theurier
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