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Par renal le 25 Mars 2011 à 13:40
DECOUVRIR QUE LA ROUTE EST BELLE
Découvrir - que la route est belle,
Quand elle va - vers les autres et vers TOI.
Découvrir - que la route est belle,
Quand mes pas - croisent TES pas.
1.- Pour aller - où la vie t’appelle,
Aime-toi - la vie t’aimera.
Va plus haut - de tes propres ailes,
L’étincelle - elle est en toi.
2.- Pour aller - où le vent t’appelle,
Aide-toi - le ciel t’aidera.
Tes chansons et tes ritournelles,
Pêle-mêle - chantent en toi.
3.- Va plus haut - où l’amour t’appelle,
Cherche en toi - ton cœur te dira.
On est tous - (c’est chose réelle),
Forts et frêles à la fois.
Jean-Claude GIANADDA
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Par renal le 23 Mars 2011 à 12:17
MON AMIE LA ROSE
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l’a dit ce matin
A l’aurore je suis née
Baptisée de rosée
Je me suis épanouie
Heureuse et amoureuse
Aux rayons du soleil
Me suis fermée la nuit
Me suis réveillée vieille
Pourtant j’étais très belle
Oui j’étais la plus belle
Des fleurs de ton jardin
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Me l’a dit ce matin
Vois le dieu qui m’a faite
Me fait courber la tête
Et je sens que je tombe
Et je sens que je tombe
Mon cœur est presque nu
J’ai le pied dans la tombe
Déjà je ne suis plus
Tu m’admirais hier
Et je serai poussière
Pour toujours demain.
On est bien peu de chose
Et mon amie la rose
Est morte ce matin
La lune cette nuit
A veillé mon amie
Moi en rêve j’ai vu
Eblouissante et nue
Son âme qui dansait
Bien au-delà des nues
Et qui me souriait
Crois celui qui peut croire
Moi, j’ai besoin d’espoir
Sinon je ne suis rien
Ou bien si peu de chose
C’est mon amie la rose
Qui l’a dit hier matin.Françoise Hardy
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Par renal le 22 Mars 2011 à 07:45
L’AMITIE
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
Avec soleil et pluie comme simples bagages
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre de la terre
Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
Et la fidélité des oiseaux de passage
Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse
Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse
Alors, ils viennent se chauffer chez moi
Et toi aussi tu viendras
Tu pourras repartir au fin fond des nuages
Et de nouveau sourire à bien d'autres visages
Donner autour de toi un peu de ta tendresse
Lorsqu'un autre voudra te cacher sa tristesse
Comme l'on ne sait pas ce que la vie nous donne
Il se peut qu'à mon tour je ne sois plus personne
S'il me reste un ami qui vraiment me comprenne
J'oublierai à la fois mes larmes et mes peines
Alors, peut-être je viendrai chez toi
Chauffer mon cœur à ton bois<o:p></o:p>
Françoise Hardy
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Par renal le 14 Février 2011 à 09:30
Le Déserteur
Monsieur le Président,
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut être
Si vous avez le temps.
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir.
Monsieur le Président,
Je ne peux pas la faire
Je ne suis pas sur terre
Pour tuer les pauvres gens.
C’est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise,
Je m’en vais déserter.
Depuis que je suis né,
J’ai vu mourir mon père,
J’ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants.
Ma mère à tant souffert
Qu’elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers.
Quand j’étais prisonnier,
On m’a volé ma femme,
On m’a volé mon âme
Et tout mon cher passé.
Demain de bon matin,
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J’irai sur les chemins
Je mendierai ma vie
Sur les routes de France,
De Bretagne en Provence,
Et je dirai aux gens
Refusez d’obéir,
Refusez de la faire,
N’allez pas à la guerre,
Refusez de partir.
S’il faut donner mon sang,
Allez donner le vôtre,
Vous êtes bon apôtre,
Monsieur le Président.
Si vous me poursuivez,
Prévenez vos gendarmes
Que je n’aurai pas d’armes
Et qu’ils pourront tirer.
(Boris Vian)
(Montréal)
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Par renal le 3 Janvier 2011 à 19:22
SOLEIL
On n'a pas le même drapeau,
Ni la même couleur de peau,
On n'a pas le même langage,
La même culture, les mêmes images,
On n'a pas les mêmes racines,
Les mêmes idoles qui nous fascinent,
Mais chacun de nous est vivant
Avec la même couleur de sang,
Et on a tous le même soleil
Et la même lune sur nos sommeils,
Et on a tous une main à tendre,
Peut-on encore vraiment attendre ?
On n'a pas les mêmes coutumes,
D'autres rites, d'autres costumes,
on n'a pas les mêmes histoires
Mais leurs mélanges ont fait l'Histoire,
On n'a pas les mêmes parents
Mais on est encore des enfants,
Et tous issus d'un métissage,
Devenus fous mais nés si sages,
Et on a tous le même soleil
Et la même lune sur nos sommeils,
Et on a tous une main à tendre,
Peut-on encore vraiment attendre ?
Humains avec nos différences
Et le pouvoir d'en faire une chance
Car on a tous le même soleil
Et la même lune sur nos sommeils,
Et on a tous une main à tendre,
Peut-on encore vraiment attendre ?
Car on a tous la même planète
Qui nous supplie d'être moins bête,
Et on a tous une main à tendre,
Peut-on encore vraiment attendre ?
Car on a tous le même soleil
Et la même lune sur nos sommeils,
Et on a tous une main à tendre,
Peut-on encore vraiment attendre ?
Car on a tous le même soleil
Et on a tous une main à tendre,
Peut-on encore seulement attendre ?
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Par renal le 15 Décembre 2010 à 08:19
Je reviens chez nous
Il a neigé à Port-au-Prince
Il pleut encore à Chamonix
On traverse à gué la Garonne
Le ciel est plein bleu à Paris
Ma mie l'hiver est à l'envers
Ne t'en retourne pas dehors
Le monde est en chamaille
On gèle au sud, on sue au nord
Fais du feu dans la cheminée
Je reviens chez nous
S'il fait du soleil à Paris
Il en fait partout
La Seine a repris ses vingt berges
Malgré les lourdes giboulées
Si j'ai du frimas sur les lèvres
C'est que je veille à ses côtés
Ma mie, j'ai le cœur à l'envers
Le temps ravive le cerfeuil
Je ne veux pas être tout seul
Quand l'hiver tournera de l'œil
Fais du feu dans la cheminée
Je reviens chez nous
S'il fait du soleil à Paris
Il en fait partout
Je rapporte avec mes bagages
Un goût qui m'était étranger
Moitié dompté, moitié sauvage
C'est l'amour de mon potager
Fais du feu dans la cheminée
Je reviens chez nous
S'il fait du soleil à Paris
Il en fait partout
Fais du feu dans la cheminée
Je rentre chez moi
Et si l'hiver est trop buté
On hivernera
Jean-Pierre Ferland
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Par renal le 14 Décembre 2010 à 09:04
Toi l’inconnu qui me ressembles
Toi l’inconnu qui me ressembles,
Puisque nos pas se sont croisés,
Pourquoi n’irions-nous pas ensemble
Sur les chemins de l’amitié
Sur les chemins de liberté ?
Je t’apprendrai l’eau des rivières
Et l’espérance des matins,
Le vent, la fleur et la lumière
À la croisée de nos chemins,
À la croisée de nos chemins.
Tu m’apprendras ce qu’est le monde,
Le secret de chaque saison
Quand différentes, elles se confondent
À la croisée de nos chansons,
À la croisée de nos chansons.
Nous habiterons la rencontre,
Tu seras l’aube et moi le jour.
L’eau et la soif viendront
À la croisée de notre amour
À la croisée de notre amour.
Nous ferons une vie nouvelle
Un demain plus beau qu’aujourd’hui,
Nous ferons une terre plus belle
À la croisée de notre vie
À la croisée de notre vie.
Jean Claude Gianadda
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Par renal le 13 Décembre 2010 à 08:39
Une route est moins longue
Une route est moins longue, au côté d’un ami,
Les saisons se confondent
Et les projets se fondent, au côté d’un ami.
C’est un supplément d’âme,
Pour traverser la nuit,
C’est le bois et la flamme,
Et la barque, et les rames,
Un : “ D’accord, allons-y ”.
C’est un éclat de rire,
Pour habiller la vie,
Le meilleur sans le pire,
Un aimant qui attire
Un : “ Salut, me voici ! ”.
C’est la folie d’un rêve,
Pour risquer l’aujourd’hui,
Un matin qui se lève,
Une peur qui s’achève
Une fleur qui sourit.
C’est un printemps qui dure,
Un pari sur la vie,
La chanson qui rassure,
Et la route future
Un ami, c’est la vie !
Jean Claude GIANADDA
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Par renal le 12 Octobre 2010 à 09:41
Hymne à la joie (extraits)
Joie discrète, humble et fidèle
Qui murmure dans les eaux
Dans le froissement des ailes
Et les hymnes des oiseaux.
Joie qui vibre dans les feuilles
Dans les prés et les moissons
Nos âmes blanches t'accueillent
Par de naïves chansons.
Tous les hommes de la terre
Veulent se donner la main
Vivre et s'entraider en frères
Pour un plus beau lendemain,
Plus de haine, plus de frontière,
Plus de charniers sur nos chemins
Nous voulons d'une âme fière
Nous forger un grand destin
Que les peuples se rassemblent
Dans une éternelle foi
Que les hommes se rassemblent
Dans l'égalité des droits.
Nous pourrons tous vivre ensemble
La charité nous unira
Que pas un de nous ne tremble
La fraternité viendra.
Joie immense, joie profonde,
Ombre vivante de Dieu
Abats-toi sur notre monde
Comme un aigle vient des cieux.
Enserre dans ton étreinte
La tremblante humanité
Que s'évapore la crainte
Que naisse la liberté …
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Par renal le 25 Septembre 2010 à 16:30
Frontières
Je vous parle d'un monde qui n'existe pas
Un monde où les frontières ne diviseraient pas
La moindre différence comme ultime richesse
Sans barrière sans bannière, inutiles forteresses
Partager le même soleil
S'éveiller sous le même arc-en-ciel
Espérer la même lumière
Redessiner d'autres frontières
Je vous parle d'un monde qu'il nous faudra construire
Que tant d'hommes avant nous ont rêvé de bâtir
Infantile utopie ou combat d'une vie
Les ténèbres ou l'amour, c'est à nous de choisir
Partager le même soleil
S'éveiller sous le même arc-en-ciel
Espérer la même lumière
Redessiner d'autres frontières
Où sont les différences dans le cœur des enfants
De là-bas ou d'ailleurs d'hier ou maintenant
L'autre est de mon rang de mon sang, c'est un frère.
II n'y a vu du ciel aucune ligne sur la Terre
Partager le même soleil
S'éveiller sous le même arc-en-ciel
Espérer la même lumière
Redessiner d'autres frontières
Je vous parle d'un monde qui n'existe pas
Un monde où les frontières ne diviseraient pas
Infantile utopie ou combat d'une vie
Redessiner d'autres frontières
(Yannick Noah)
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