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Par renal le 14 Juillet 2013 à 19:56
Dans nos mains
Dans nos mains,
Dans nos cœurs,
Dans nos vies le monde fleurira ;
Dans nos mains,
Dans nos cœurs,
Dans nos vies le monde revivra.
Ami, tu es rencontre, la croisée du chemin
Pour que vive le monde ouvre tes mains.
Ami, tu es l’accueil, la chaleur et le feu
Pour que vive le monde ouvre tes yeux.
Ami, tu es lumière, l’espoir des lendemains
Pour que vive le monde ouvre un matin.
Ami, tu es partage, la table et le pain
Pour que vive le monde ouvre tes mains.
(Jean Claude Gianadda)
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Par renal le 6 Juillet 2013 à 19:13
A TROP PARLER
À TROP PARLER D’AMOUR,
À l’écrire en poème,
À trop dire de “je t’aime”,
En serments de toujours ;
À TROP PARLER D’AMOUR,
De ce qui nous ressemble,
De ce qui nous rassemble,
À tous les carrefours
ON EN OUBLIE D’AIMER
À TROP PARLER D’ESPOIR,
De rose et de colombe,
De refaire le monde
Et de changer l’histoire,
À TROP PARLER D’ESPOIR
Et de terre plus belle
Et de route nouvelle
“De matin”, “de grand soir”,
ON OUBLIE D’ESPÉRER
À TROP PARLER DE DIEU,
À sonder les nuages,
Le faire à notre image
Et dire que tout va mieux ;
À TROP PARLER DE DIEU,
L’écrire dans les livres,
Trop dire qu’il nous fait vivre
Sur terre comme aux cieux,
ON OUBLIE DE L’AIMER
À TROP PARLER DES FLEURS
Et des choses muettes
Et des choses secrètes
De vie et de bonheur ;
À TROP PARLER DES FLEURS,
De soleil, de lumière,
Des chansons, des rivières
Et de douce chaleur,
ON EN OUBLIE L’ÉTÉ
(Jean Claude Gianadda)
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Par renal le 5 Juillet 2013 à 07:46
Bien au-delà de nos peurs
Bien au-delà de nos peurs, tout au fond de nos cœurs
Saurons-nous découvrir une fleur ?
Malgré la nuit, les orties et la pluie, dans nos vies,
Accueillir l’arc-en-ciel aujourd’hui ?
1.- Au-delà du passage, des mots creux du langage,
Saurons-nous essuyer d’autres yeux ?
Et malgré ses silences, sa présence en l’absence,
Allumer en Son nom un grand feu ?
2.- Au-delà de l’abîme, du désert qui décime,
Saurons-nous désirer l’eau du puits ?
Et malgré la blessure, les “ pourquoi ” et l’usure,
Deviner le regard de l’Ami ?
3.- Au-delà des amarres, de nos airs de guitare,
Saurons-nous habiter sa chanson ?
Et malgré d’autres rêves et le jour qui s’achève,
Regarder un instant l’horizon ?
(JeanClaude Gianadda)
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Par renal le 1 Juillet 2013 à 09:08
C’était un si beau poème
Tu m’as demandé l’eau de ma fontaine,
C’est dans ton regard que je l’ai puisée.
Et j’ai déposé mes joies et mes peines
Dans ce long regard, que s’est-il passé ?
C’était un beau poème
Plus beau qu’un matin d’été
C’est un si beau « je t’aime »
Je ne l’oublierai jamais.
Le vent dans le soir me tourne la tête.
Mais, c’est ton regard qui me fait danser.
Comme un chant d’espoir comme un jour de fête.
Ce si beau regard me fait exister.
Plus grand qu’un discours aux paroles vaines,
Ce profond regard, fait naître l’amour.
Que chante toujours l’eau de la fontaine
Là, où ton regard fait naître le jour.
(Jean Claude Gianadda)
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Par renal le 27 Juin 2013 à 09:41
Le bonheur est dans les petits riens
Le bonheur est dans les petits riens
Dans ce « p’tit bonjour » dès le matin,
La poignée de main, le regard serein,
La pensée pour un ami lointain.
Le bonheur est dans les petits riens,
Dans ce petit mot qui fait du bien,
L’aide du voisin, pour un coup de main,
Ou pour partager un bout de pain.
Le bonheur est dans les petits riens,
Quand on marche ensemble vers demain
La main dans la main sur un vieux refrain
Oubliant les soucis, les pépins.
(Jean Claude Gianadda)
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Par renal le 26 Juin 2013 à 09:24
C’est en te découvrant toi l’inconnu
C’est en te découvrant que je deviens moi-même
Et en diminuant, que je deviens plus grand.
Car j’ai puisé en toi, mes chansons mes poèmes.
Mélangeons nos pays semblables et différents.
Toi l’inconnu
Qui me ressembles,
Puisque nos pas se sont croisés,
Pourquoi n’irions nous pas ensemble
Vers ce pays de liberté.
Et si on échangeait ?
Donnons un sens aux choses
Je vois dans mon miroir, un peu ce que tu es.
Quand chaque jour, on ose.
Je t’aime donc je suis. Tu m’aimes donc tu es.
(Jean Claude Gianadda)
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Par renal le 23 Juin 2013 à 18:12
Nous construirons des ponts
Nous construirons des ponts,
Avec force et courage.
Avec des idées neuves, discussions et débats.
Avec des inconnus, avec le voisinage.
Etonnés d’échanger et de devenir « soi ».
Nous construirons des ponts
Au dessus des frontières,
Pour découvrir enfin,
Le plus beau des pays.
Nous construirons des ponts,
Pour recoudre la terre
Et ensemble soudain
Ensoleiller nos vies !
De grands ponts audacieux
Entre les personnages
Et « l’âme » des personnes, reliant « tout à tous »
Enjambant l’impossible, la violence et l’outrage
Allant de « Toi à Moi » Allant de « soi » à « nous »
(Jean Claude Gianadda)
Martinique
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Par renal le 23 Juin 2013 à 09:22
Ca n’arrive pas qu’aux autres
Ça n’arrive pas qu’aux autres
Imprévisible est le chemin
Lorsque d’un moment à l’autre
Tout bascule soudain.
L’existence légère
Prend fin dans un ravin.
Chercher d’autres repaires
Une roue dans chaque main
Refrain
Des rêves plein la tête,
Venez, je vous attends,
Venez sur la planète
De mon fauteuil roulant.
Et je cours dans ma tête…
Pour rejoindre les vents…
Bien au-delà peut être,
De mon fauteuil roulant.
Sur ma chaise électrique
De condamné à tort
Je roule nostalgique
Révolté de mon sort
Pour puiser en moi-même
Espérance et grandeur
Ecrivant des poèmes
Du pire et du meilleur.
Couloirs impraticables,
Chemins trop escarpés
Trottoirs insupportables
A la force des poignets
C’est la faute à « pas de chance »
Emmenez-moi ailleurs
Besoin de ta présence
Besoin de ton bonheur.
Décrypter le mystère
S’approcher du matin
Rechercher ta lumière
Une roue dans chaque main.
Etre ou ne pas être
A temps et contre vents
Même au-delà peut être
De mon fauteuil roulant.
(Jean Claude Gianadda)
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Par renal le 20 Juin 2013 à 21:38
Le jardinier
S’il est vrai qu’un printemps
Nous ramène les roses,
Il y faut malgré tout, les soins
Du jardinier.
Et qu’importe le temps,
Et qu’importe les choses,
Reconnaître ton pas me permet
D’exister.
Car à quoi sert la vie si la vie est en friche,
Tant de mortes saisons, tant d’épines au cœur.
Un geste, un souffle, une ombre ou un objet fétiche,
Pour jamais plus bêcher à nos mêmes erreurs.
Cette façon à toi d’apprendre à reconnaitre,
Un bourgeon, une fleur, une feuille jaunie.
De partager ensemble en silence peut être,
D’effacer le mot « fin » au bas du manuscrit.
Chaque fleur a son nom, sa magie, son mystère.
Elle attend, tu le sais, surtout que tu sois là.
Pour faire éclore ainsi du plus humain parterre
Des choses qui ressemblent à l’estime de soi.
Ne m’oublie pas
Ne m’oublie pas
Ne m’oublie pas.
(Jean Claude Gianadda)
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