• Fragile

    Fragile
    Tendre, rebelle et insoumise
    Comme une fleur sur la banquise
    Douloureuse à la moindre brise
    Quand le froid souffle sur ton cœur

    Perdue
    Je te regarde qui avances
    Les bras chargés de lourds silences
    Entre la crainte et l´espérance
    L´incertitude et la douleur

    J´écoute
    Sous les mots qu´on se dit tout bas
    J´entends ceux que tu ne dis pas
    Et qui se lisent quelquefois
    Dans tes yeux qui ne pleurent pas

    J´espère
    Loin des nuages qui te hantent
    Bulle de verre dans ta tourmente
    À nouveau claire et transparente
    Quand tu souris comme autrefois

    Tu changes
    Et pourtant tu restes la même
    Tu ressembles aux fleurs que tu sèmes
    Dans les yeux de ceux que tu aimes
    D´un amour fidèle à ton cœur

    Ton âme
    Pétrie de larmes et de rires
    Qui ne sait plus croire qu´au pire
    Même quand tout semble nous dire
    Que l´avenir tourne au meilleur

    Secrète
    Même au plus fort de la tempête
    Sous le tumulte dans ta tête
    Tu trouves encore un air de fête
    Pour résister au vent qui mord

    Blessée
    Je voudrais tant pouvoir t´aider
    T´ouvrir les bras, trouver des clés
    Pour tout guérir, tout démêler
    Te rassurer quand tu t´endors

    Te suivre
    Être présent à tes côtés
    Comme un phare sur la jetée
    Un repère pour te guider
    Entre les peurs et les dangers

    Pourtant
    Je ne peux que te regarder
    Sortir de l´eau et replonger
    Au plus profond de tes pensées
    Être père et t´accompagner

    Fragile
    Tendre, rebelle et insoumise
    Comme une fleur sur la banquise
    Courageuse à la moindre brise
    Et quand le froid souffle plus fort

    T´aimer
    Comme on aime un enfant qui dort
    Être une amarre dans tous tes ports
    Sans pour autant monter à bord
    T´aimer toutes voiles dehors

    Yves Duteil

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  • Quelle belle langue que la nôtre !

    Loin des vieux livres de grammaire,
    Écoutez comment un beau soir,
    Ma mère m'enseigna les mystères
    Du verbe être et du verbe avoir.
    Parmi mes meilleurs auxiliaires,
    Il est deux verbes originaux.
    Avoir et Être étaient deux frères
    Que j'ai connus dès le berceau.
    Bien qu'opposés de caractère,
    On pouvait les croire jumeaux,
    Tant leur histoire est singulière.
    Mais ces deux frères étaient rivaux.
     
    Ce qu'Avoir aurait voulu être
    Être voulait toujours l'avoir.
    À ne vouloir ni dieu ni maître,
    Le verbe Être s'est fait avoir.
     
    Son frère Avoir était en banque
    Et faisait un grand numéro,
    Alors qu'Être, toujours en manque.
    Souffrait beaucoup dans son ego.
    Pendant qu'Être apprenait à lire
    Et faisait ses humanités,
    De son côté sans rien lui dire
    Avoir apprenait à compter.
       
    Et il amassait des fortunes
    En avoirs, en liquidités,
    Pendant qu'Être, un peu dans la lune
    S'était laissé déposséder.
       
    Avoir était ostentatoire
    Lorsqu'il se montrait généreux,
    être en revanche, et c'est notoire,
    Est bien souvent présomptueux.

    Avoir voyage en classe Affaires.
    Il met tous ses titres à l'abri.
    Alors qu'Être est plus débonnaire,
    Il ne gardera rien pour lui.
       
    Sa richesse est tout intérieure,
    Ce sont les choses de l'esprit.
    Le verbe Être est tout en pudeur,
    Et sa noblesse est à ce prix.
    Un jour à force de chimères
    Pour parvenir à un accord,

    Entre verbes ça peut se faire,
    Ils conjuguèrent leurs efforts.
     
    Et pour ne pas perdre la face
    Au milieu des mots rassemblés,
    Ils se sont répartis les tâches
    Pour enfin se réconcilier.

    Le verbe Avoir a besoin d'Être
    Parce qu'être, c'est exister.
    Le verbe Être a besoin d'avoirs
    Pour enrichir ses bons côtés.
         
    Et de palabres interminables
    En arguties alambiquées,
    Nos deux frères inséparables
    Ont pu être et avoir été.

    Yves Duteil

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  • LOVE

     

    Love, c’était son Nom,

    Love, un vagabond

    Qui vivait de soleil,

    D’espace et de chansons.

     

    1.- Il est venu chez nous, guitare en bandoulière,

    Venait d’on ne sait où, il parcourait la terre ;

    Et dans ses longs cheveux, le vent semblait chanter,

    Tout au fond de ses yeux dansait la liberté.

     

    2.- Il écoutait le vent, les fleurs et les rivières,

    Jouait comme un enfant, parlait à la lumière ;

    Il partageait ses rires, ses rêves et ses projets

    Et dans chaque sourire dansait la liberté.

     

    3.  Il est parti un jour, nul ne sait où il est ;

    Au pays de l’Amour, tu peux le rencontrer ;

    Mais dans notre maison, il nous aura laissé,

    Avec cette chanson, un peu de liberté.

     

    Jean-Claude GIANADDA

     

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  • Une colombe

    Une colombe est partie en voyage

    Autour du monde elle porte son message

    De paix, d'amour et d'amitié

    De paix, d'amour à partager

    Et c'est sa jeunesse qui la fait voler

     

    Une colombe est partie en voyage

    Pour faire chanter partout sur son passage

    La paix, l'amour et l'amitié

    La paix, l'amour, la vérité

    Quand elle ouvre ses ailes

    C'est pour la liberté

     

    Elle vole

    Elle cherche le soleil

    Elle rêve de merveilles

    Elle espère arriver

    Elle croit

    Qu'il y a quelque part

    Un pays pour l'espoir

    Et qu'elle pourra le voir

     

    Une colombe est partie en voyage

    Autour du monde elle porte son message

    De paix, d'amour et d'amitié

    De paix, d'amour à partager

    Et c'est sa jeunesse qui la fait voler

     

    Céline Dion


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  • POUR LES ENFANTS DU MONDE ENTIER

    Pour les enfants du monde entier
    Qui n'ont plus rien à espérer
    Je voudrais faire une prière
    À tous les maîtres de la terre

    À chaque enfant qui disparaît
    C'est l'univers qui tire un trait
    Sur un espoir pour l'avenir
    De pouvoir nous appartenir

    J'ai vu des enfants s'en aller
    Sourire aux lèvres et coeur léger
    Vers la mort et le paradis
    Que les adultes avaient promis

    Mais quand ils sautaient sur les mines
    C'était Mozart qu'on assassine
    Si le bonheur est à ce prix
    De quel enfer s'est-il nourri?

    Et combien faudra-t-il payer
    De silence et d'obscurité
    Pour effacer dans les mémoires
    Le souvenir de leur histoire?

    Quel testament, quel évangile,
    Quelle main aveugle ou imbécile
    Peut condamner tant d'innocence
    À tant de larmes et de souffrance?

    La peur, la haine et la violence
    Ont mis le feu à leur enfance
    Leurs chemins se sont hérissés
    De misère et de barbelés

    Peut-on convaincre un dictateur
    D'écouter battre un peu son coeur?
    Peut-on souhaiter d'un président
    Qu'il pleure aussi de temps en temps?

    Pour les enfants du monde entier
    Qui n'ont de voix que pour pleurer
    Je voudrais faire une prière
    À tous les maîtres de la terre

    Dans vos sommeils de somnifères
    Où vous dormez les yeux ouverts
    Laissez souffler pour un instant
    La magie de vos cœurs d'enfants

    Puisque l'on sait de par le monde
    Faire la paix pour quelques secondes
    Au nom du Père et pour Noël
    Que la trêve soit éternelle

    Qu'elle taise à jamais les rancœurs
    Et qu'elle apaise au fond des cœurs
    La vengeance et la cruauté
    Jusqu'au bout de l'éternité

    Je n'ai pas l'ombre d'un pouvoir
    Mais j'ai le coeur rempli d'espoir
    Et de chansons pour aujourd'hui
    Qui sont des hymnes pour la vie

    Et des ghettos, des bidonvilles,
    Du coeur du siècle de l'exil
    Des voix s'élèvent un peu partout
    Qui font chanter les gens debout

    Vous pouvez fermer vos frontières,
    Bloquer vos ports et vos rivières,
    Mais les chansons voyagent à pied
    En secret dans des coeurs fermés

    Ce sont les mères qui les apprennent
    À leurs enfants qui les reprennent
    Elles finiront par éclater
    Sous le ciel de la liberté

    Pour les enfants du monde entier...

    paroles et musique: Yves Duteil

     

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  • Si tu viens à ma terre

     

    Un bouquet de soleil

    Accroché à ma terre,

    Et tout le bleu du ciel

    pour habiller mes rêves.

    J'ai écrit la chanson

    Que me soufflait le vent.

    Je bâtirai maison

    Sur la pierre du temps.

     

    Si tu viens à ma terre

    Où je bâtis maison

    Et si tu viens en frère

    Reste dans ma chanson.

    Un oiseau est parti

    Aux premiers jours d'hiver

    Et mon cœur l'a suivi.

     

    Mes yeux se sont ouverts

    Quelques miettes de pain

    Et l'hiver passera

    Dans le creux de ma main.

    Mon oiseau reviendra.

    Un accord de guitare

    Pour célébrer la vie

    Un ami qui repart

    Le soleil qui fleurit.

     

    Jean-Pierre BONSIRVEN

     

    2013-07-21 16.05.18Gîte à Inzinzac Lochrist (14)

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  • Un bateau a besoin d’une voile

             

     Un bateau a besoin d'une voile ;
     Que serait l'oiseau sans horizon !
     Un marin a besoin d'une étoile,
     Que serait ma vie sans ta chanson ? (bis)

     

    Voix d'un prophète
    Risquant sa peau ;
    Cri d'un poète
    À Santiago.
    Dans la tempête
    Chante un héros ;
    L'espoir secrète
    Des jours plus beaux.

    Une caresse
    Change un destin ;
    Une promesse
    Ouvre un matin ;
    Dans la tendresse
    Fleurit demain ;
    L'amour sans cesse
    Montre un chemin.

     

    Jean Claude  Gianadda

     

    2013-07-15 11.27.17Journée sur le BRO Warok, pour l'île de Groix (21)

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  • VEILLER TARD

     

    Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève

    La plainte douloureuse d'un chien qui aboie

    Le silence inquiétant qui précède les rêves

    Quand le monde disparu l'on est face à  soi

    Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent

    Le noir où s'engloutissent notre foi nos lois

    Cette inquiétude sourde qui coule en nos veines

    Qui nous saisit même après les plus grandes joies

    Ces visages oubliés qui reviennent à  la charge

    Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre cent fois

    Ces raisons-là  qui font que nos raisons sont vaines

    Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard

    Ces raisons-là  qui font que nos raisons sont vaines

    Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard.

     

    Ces paroles enfermées que l'on n'a pas su dire

    Ces regards insistants que l'on n'a pas compris

    Ces appels évidents ces lueurs tardives

    Ces morsures aux regrets qui se livrent à  la nuit

    Ces solitudes dignes au milieu des silences

    Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées

    Ces ambitions passées mais auxquelles on repense

    Comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés

    Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les êtres

    Ces désirs évadés qui nous feront aimer

    Ces raisons-là  qui font que nos raisons sont vaines

    Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard

    Ces raisons-là  qui font que nos raisons sont vaines

    Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard.

    Jean-Jacques GOLDMAN

     

    Hennebont (4)

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  • 2013-07-17 11.41.45Balade sur la ria d'Etel (34)

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  • Accueillir la lumière d’un oiseau blessé

    Il ne sera jamais, jamais comme les autres.

    Dis-moi, qu’avons- nous fait dis, pour mériter ça.

    Trop lourde est l’injustice cependant c’est le nôtre.

    Cet enfant différent, nous on l’aime déjà.

     

    Des projets d’avenir ? Offrir le maximum

    Qui pourra après nous – bien s’occuper de lui.

    Espoir au jour le jour de le rendre autonome.

    Cet enfant différent – ensoleille nos vies.

     

    Refrain :

    Accueillir la lumière

    De cet oiseau blessé

    Découvrir sa rivière

    Venir s’y abreuver.

    Apprendre la prière

    D’une histoire sacrée

    Belle devient la terre

    Lorsque l’enfant paraît

    Car si belle est la terre

    Avec son goût d’aimer.

     

    « Être » tout simplement = c’est notre raison d’être

    Unique chacun l’est – unique comme un matin.

    Se sentir reconnu – reconnu pour « renaître ».

    Cet enfant différent, devient notre soutien.

     

    Nous le découvrirons = il deviendra lui-même.

    Que veut-il ? Qui est-il ? De nous, qu’est-ce qu’il attend ?

    Il m’offre à sa façon, des milliers de : « je t’aime »

    Et c’est lui qui m’apprend – que chacun est différent.

     

    Accueillir la lumière

    De cet oiseau blessé

    Découvrir sa rivière

    Venir s’y abreuver.

    Petit prince lumière

    Mon histoire sacrée

    Belle devient la terre

    Avec son goût d’aimer

    Quel merveilleux mystère

    De s’être tant aimer.

    Quel merveilleux mystère

    D’AIMER.

     

    Jean-Claude GIANADDA

     

    2013-08-02 11.35.26Port Louis, Citadelle (18)

     


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