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Par renal le 22 Janvier 2014 à 09:59
Fragile
Fragile
Tendre, rebelle et insoumise
Comme une fleur sur la banquise
Douloureuse à la moindre brise
Quand le froid souffle sur ton cœur
Perdue
Je te regarde qui avances
Les bras chargés de lourds silences
Entre la crainte et l´espérance
L´incertitude et la douleur
J´écoute
Sous les mots qu´on se dit tout bas
J´entends ceux que tu ne dis pas
Et qui se lisent quelquefois
Dans tes yeux qui ne pleurent pas
J´espère
Loin des nuages qui te hantent
Bulle de verre dans ta tourmente
À nouveau claire et transparente
Quand tu souris comme autrefois
Tu changes
Et pourtant tu restes la même
Tu ressembles aux fleurs que tu sèmes
Dans les yeux de ceux que tu aimes
D´un amour fidèle à ton cœur
Ton âme
Pétrie de larmes et de rires
Qui ne sait plus croire qu´au pire
Même quand tout semble nous dire
Que l´avenir tourne au meilleur
Secrète
Même au plus fort de la tempête
Sous le tumulte dans ta tête
Tu trouves encore un air de fête
Pour résister au vent qui mord
Blessée
Je voudrais tant pouvoir t´aider
T´ouvrir les bras, trouver des clés
Pour tout guérir, tout démêler
Te rassurer quand tu t´endors
Te suivre
Être présent à tes côtés
Comme un phare sur la jetée
Un repère pour te guider
Entre les peurs et les dangers
Pourtant
Je ne peux que te regarder
Sortir de l´eau et replonger
Au plus profond de tes pensées
Être père et t´accompagner
Fragile
Tendre, rebelle et insoumise
Comme une fleur sur la banquise
Courageuse à la moindre brise
Et quand le froid souffle plus fort
T´aimer
Comme on aime un enfant qui dort
Être une amarre dans tous tes ports
Sans pour autant monter à bord
T´aimer toutes voiles dehorsYves Duteil
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Par renal le 21 Janvier 2014 à 09:13
Quelle belle langue que la nôtre !
Loin des vieux livres de grammaire,
Écoutez comment un beau soir,
Ma mère m'enseigna les mystères
Du verbe être et du verbe avoir.
Parmi mes meilleurs auxiliaires,
Il est deux verbes originaux.
Avoir et Être étaient deux frères
Que j'ai connus dès le berceau.
Bien qu'opposés de caractère,
On pouvait les croire jumeaux,
Tant leur histoire est singulière.
Mais ces deux frères étaient rivaux.
Ce qu'Avoir aurait voulu être
Être voulait toujours l'avoir.
À ne vouloir ni dieu ni maître,
Le verbe Être s'est fait avoir.
Son frère Avoir était en banque
Et faisait un grand numéro,
Alors qu'Être, toujours en manque.
Souffrait beaucoup dans son ego.
Pendant qu'Être apprenait à lire
Et faisait ses humanités,
De son côté sans rien lui dire
Avoir apprenait à compter.
Et il amassait des fortunes
En avoirs, en liquidités,
Pendant qu'Être, un peu dans la lune
S'était laissé déposséder.
Avoir était ostentatoire
Lorsqu'il se montrait généreux,
être en revanche, et c'est notoire,
Est bien souvent présomptueux.
Avoir voyage en classe Affaires.
Il met tous ses titres à l'abri.
Alors qu'Être est plus débonnaire,
Il ne gardera rien pour lui.
Sa richesse est tout intérieure,
Ce sont les choses de l'esprit.
Le verbe Être est tout en pudeur,
Et sa noblesse est à ce prix.
Un jour à force de chimères
Pour parvenir à un accord,
Entre verbes ça peut se faire,
Ils conjuguèrent leurs efforts.
Et pour ne pas perdre la face
Au milieu des mots rassemblés,
Ils se sont répartis les tâches
Pour enfin se réconcilier.
Le verbe Avoir a besoin d'Être
Parce qu'être, c'est exister.
Le verbe Être a besoin d'avoirs
Pour enrichir ses bons côtés.
Et de palabres interminables
En arguties alambiquées,
Nos deux frères inséparables
Ont pu être et avoir été.
Yves Duteil
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Par renal le 8 Janvier 2014 à 23:40
LOVE
Love, c’était son Nom,
Love, un vagabond
Qui vivait de soleil,
D’espace et de chansons.
1.- Il est venu chez nous, guitare en bandoulière,
Venait d’on ne sait où, il parcourait la terre ;
Et dans ses longs cheveux, le vent semblait chanter,
Tout au fond de ses yeux dansait la liberté.
2.- Il écoutait le vent, les fleurs et les rivières,
Jouait comme un enfant, parlait à la lumière ;
Il partageait ses rires, ses rêves et ses projets
Et dans chaque sourire dansait la liberté.
3. Il est parti un jour, nul ne sait où il est ;
Au pays de l’Amour, tu peux le rencontrer ;
Mais dans notre maison, il nous aura laissé,
Avec cette chanson, un peu de liberté.
Jean-Claude GIANADDA
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Par renal le 29 Décembre 2013 à 09:23
Une colombe
Une colombe est partie en voyage
Autour du monde elle porte son message
De paix, d'amour et d'amitié
De paix, d'amour à partager
Et c'est sa jeunesse qui la fait voler
Une colombe est partie en voyage
Pour faire chanter partout sur son passage
La paix, l'amour et l'amitié
La paix, l'amour, la vérité
Quand elle ouvre ses ailes
C'est pour la liberté
Elle vole
Elle cherche le soleil
Elle rêve de merveilles
Elle espère arriver
Elle croit
Qu'il y a quelque part
Un pays pour l'espoir
Et qu'elle pourra le voir
Une colombe est partie en voyage
Autour du monde elle porte son message
De paix, d'amour et d'amitié
De paix, d'amour à partager
Et c'est sa jeunesse qui la fait voler
Céline Dion
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Par renal le 28 Décembre 2013 à 14:52
POUR LES ENFANTS DU MONDE ENTIER
Pour les enfants du monde entier
Qui n'ont plus rien à espérer
Je voudrais faire une prière
À tous les maîtres de la terre
À chaque enfant qui disparaît
C'est l'univers qui tire un trait
Sur un espoir pour l'avenir
De pouvoir nous appartenir
J'ai vu des enfants s'en aller
Sourire aux lèvres et coeur léger
Vers la mort et le paradis
Que les adultes avaient promis
Mais quand ils sautaient sur les mines
C'était Mozart qu'on assassine
Si le bonheur est à ce prix
De quel enfer s'est-il nourri?
Et combien faudra-t-il payer
De silence et d'obscurité
Pour effacer dans les mémoires
Le souvenir de leur histoire?
Quel testament, quel évangile,
Quelle main aveugle ou imbécile
Peut condamner tant d'innocence
À tant de larmes et de souffrance?
La peur, la haine et la violence
Ont mis le feu à leur enfance
Leurs chemins se sont hérissés
De misère et de barbelés
Peut-on convaincre un dictateur
D'écouter battre un peu son coeur?
Peut-on souhaiter d'un président
Qu'il pleure aussi de temps en temps?
Pour les enfants du monde entier
Qui n'ont de voix que pour pleurer
Je voudrais faire une prière
À tous les maîtres de la terre
Dans vos sommeils de somnifères
Où vous dormez les yeux ouverts
Laissez souffler pour un instant
La magie de vos cœurs d'enfants
Puisque l'on sait de par le monde
Faire la paix pour quelques secondes
Au nom du Père et pour Noël
Que la trêve soit éternelle
Qu'elle taise à jamais les rancœurs
Et qu'elle apaise au fond des cœurs
La vengeance et la cruauté
Jusqu'au bout de l'éternité
Je n'ai pas l'ombre d'un pouvoir
Mais j'ai le coeur rempli d'espoir
Et de chansons pour aujourd'hui
Qui sont des hymnes pour la vie
Et des ghettos, des bidonvilles,
Du coeur du siècle de l'exil
Des voix s'élèvent un peu partout
Qui font chanter les gens debout
Vous pouvez fermer vos frontières,
Bloquer vos ports et vos rivières,
Mais les chansons voyagent à pied
En secret dans des coeurs fermés
Ce sont les mères qui les apprennent
À leurs enfants qui les reprennent
Elles finiront par éclater
Sous le ciel de la liberté
Pour les enfants du monde entier...
paroles et musique: Yves Duteil
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Par renal le 11 Août 2013 à 10:48
Si tu viens à ma terre
Un bouquet de soleil
Accroché à ma terre,
Et tout le bleu du ciel
pour habiller mes rêves.
J'ai écrit la chanson
Que me soufflait le vent.
Je bâtirai maison
Sur la pierre du temps.
Si tu viens à ma terre
Où je bâtis maison
Et si tu viens en frère
Reste dans ma chanson.
Un oiseau est parti
Aux premiers jours d'hiver
Et mon cœur l'a suivi.
Mes yeux se sont ouverts
Quelques miettes de pain
Et l'hiver passera
Dans le creux de ma main.
Mon oiseau reviendra.
Un accord de guitare
Pour célébrer la vie
Un ami qui repart
Le soleil qui fleurit.
Jean-Pierre BONSIRVEN
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Par renal le 10 Août 2013 à 09:16
Un bateau a besoin d’une voile
Un bateau a besoin d'une voile ;
Que serait l'oiseau sans horizon !
Un marin a besoin d'une étoile,
Que serait ma vie sans ta chanson ? (bis)Voix d'un prophète
Risquant sa peau ;
Cri d'un poète
À Santiago.
Dans la tempête
Chante un héros ;
L'espoir secrète
Des jours plus beaux.
Une caresse
Change un destin ;
Une promesse
Ouvre un matin ;
Dans la tendresse
Fleurit demain ;
L'amour sans cesse
Montre un chemin.Jean Claude Gianadda
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Par renal le 9 Août 2013 à 15:35
VEILLER TARD
Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie
Le silence inquiétant qui précède les rêves
Quand le monde disparu l'on est face à soi
Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent
Le noir où s'engloutissent notre foi nos lois
Cette inquiétude sourde qui coule en nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies
Ces visages oubliés qui reviennent à la charge
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre cent fois
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard.
Ces paroles enfermées que l'on n'a pas su dire
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris
Ces appels évidents ces lueurs tardives
Ces morsures aux regrets qui se livrent à la nuit
Ces solitudes dignes au milieu des silences
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés
Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les êtres
Ces désirs évadés qui nous feront aimer
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard.
Jean-Jacques GOLDMAN
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Par renal le 7 Août 2013 à 16:16
Accueillir la lumière d’un oiseau blessé
Il ne sera jamais, jamais comme les autres.
Dis-moi, qu’avons- nous fait dis, pour mériter ça.
Trop lourde est l’injustice cependant c’est le nôtre.
Cet enfant différent, nous on l’aime déjà.
Des projets d’avenir ? Offrir le maximum
Qui pourra après nous – bien s’occuper de lui.
Espoir au jour le jour de le rendre autonome.
Cet enfant différent – ensoleille nos vies.
Refrain :
Accueillir la lumière
De cet oiseau blessé
Découvrir sa rivière
Venir s’y abreuver.
Apprendre la prière
D’une histoire sacrée
Belle devient la terre
Lorsque l’enfant paraît
Car si belle est la terre
Avec son goût d’aimer.
« Être » tout simplement = c’est notre raison d’être
Unique chacun l’est – unique comme un matin.
Se sentir reconnu – reconnu pour « renaître ».
Cet enfant différent, devient notre soutien.
Nous le découvrirons = il deviendra lui-même.
Que veut-il ? Qui est-il ? De nous, qu’est-ce qu’il attend ?
Il m’offre à sa façon, des milliers de : « je t’aime »
Et c’est lui qui m’apprend – que chacun est différent.
Accueillir la lumière
De cet oiseau blessé
Découvrir sa rivière
Venir s’y abreuver.
Petit prince lumière
Mon histoire sacrée
Belle devient la terre
Avec son goût d’aimer
Quel merveilleux mystère
De s’être tant aimer.
Quel merveilleux mystère
D’AIMER.
Jean-Claude GIANADDA
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