• Hier, aujourd'hui et demain !

     

    Chaque semaine compte deux jours pour lesquels nous ne devrions pas nous faire de souci, deux jours où il ne nous faudrait connaître ni crainte, ni appréhension.

    Le premier jour, c'est hier, qui porte le fardeau de ses soucis, de ses erreurs, de ses fautes, de ses bévues, de ses souffrances et de ses chagrins. Hier nous a échappé à tout jamais. Tout l'or du monde ne pourrait le faire renaître. Nous ne pouvons défaire les actes accomplis, les paroles prononcées. Hier est un jour révolu.

    L'autre jour qu'il convient de mettre à l'abri des soucis, c'est demain, plein de grandes promesses, de piètres résultats, de malheurs possibles et de fardeaux. Demain échappe à notre emprise. Le soleil se lèvera inexorablement dans la splendeur ou derrière un voile de nuages. Jusqu'à son lever, nous ne pouvons miser sur rien, puisque demain n'a pas vu le jour.

    Il ne nous reste donc qu'aujourd'hui. Tous nous pouvons livrer bataille pendant une petite journée. Nous ne faiblissons et ne chavirons que si le poids d'hier et de demain - ces deux terribles éternités - s'ajoutent aux inquiétudes d'aujourd'hui.

    Ce ne sont pas les expériences d'aujourd'hui qui nous désespèrent, c'est l'amertume du remords de la veille et la crainte de demain.

     

    À CHAQUE JOUR SUFFIT SA PEINE !

    Auteur inconnu

     

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  • L'arbre à soucis

     

    L'arbre à soucis

    Un jour, j'ai retenu les services d'un menuisier pour m'aider à restaurer ma vieille grange. Après avoir terminé une dure journée au cours de laquelle une crevaison lui avait fait perdre une heure de travail, sa scie électrique avait rendu l'âme, et pour finir, au moment de rentrer chez lui, son vieux pick-up refusait de démarrer.
    Je  le  reconduisis chez lui et il demeura froid et silencieux tout au long du trajet. Arrivé chez lui, il m'invita à rencontrer sa famille. Comme nous marchions le long de l'allée qui conduisait à la maison, il s'arrêta brièvement à  un petit arbre, touchant le bout des branches de celui-ci de ses mains.
    Lorsqu'il ouvrit  la porte pour entrer chez lui, une étonnante transformation se produisit. Son visage devint rayonnant, il caressa ses deux enfants et embrassa sa femme.
    Lorsqu'il  me  raccompagna  à  ma  voiture,  en passant près de l'arbre, la curiosité  s'empara  de  moi et je lui demandai pourquoi il avait touché le bout des branches de cet arbre un peu plus tôt.
    «  C'est mon arbre à soucis », me répondit-il. « Je sais que je ne peux éviter  les  problèmes, les soucis et les embûches qui traversent mes journées, mais il y a une chose dont je suis certain : ceux-ci n'ont aucune place dans la maison avec ma femme et mes enfants. Alors, je les accroche à mon  arbre  à soucis tous les soirs lorsque je rentre à la maison. Et puis, je les reprends le matin. »
    « Ce qu'il y a de plus drôle », sourit-il, « c'est que lorsque je sors de la maison le matin pour les reprendre, il y en a beaucoup moins que la veille lorsque je les avais accrochés. » 
     

    auteur inconnu

     

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  • Le cordon !

     

    Un professeur avait l'habitude, en fin d'études, de donner à ses étudiants un cordon  violet sur lequel on pouvait lire "Qui je suis fait toute la différence"  imprimé en lettres dorées.

    Il disait à chaque étudiant à cette occasion pourquoi il  l'appréciait et pourquoi le cours était différent grâce à lui.

    Un jour, il a l'idée d'étudier l'effet de ce processus sur la  communauté, et envoie ses étudiants remettre des cordons à ceux  qu'ils connaissent et qui "font la différence".

    Il leur donne 3 cordons en leur demandant ceci :

    "Remettez un cordon violet à la personne de votre choix en lui  disant pourquoi elle fait la différence pour vous, et donnez-lui deux autres cordons pour qu'elle en remette un elle-même et ainsi  de suite. Faites-moi ensuite un compte-rendu des résultats."

    L'un des étudiant s'en va, et va le remettre à son patron (car il travaillait à mi-temps) un gars assez grincheux, mais qu'il appréciait.

    "Je vous admire beaucoup pour tout ce que vous faites, pour moi vous êtes un véritable génie créatif et un homme juste. Accepteriez-vous que j'accroche ce cordon violet à votre veste en témoignage de ma reconnaissance ?"

    Le patron est surpris, mais répond  "Eh bien, euh, oui, bien  sûr..."

    Le garçon continue "Et accepteriez-vous de prendre deux autres cordons violets pour les remettre à quelqu'un qui fait toute la  différence pour vous, comme je viens de le faire ? C'est pour une enquête que nous menons à  l'université."

    "D'accord"

    Et voilà notre homme qui rentre chez lui le soir, son cordon  à la veste. Il dit bonsoir à son fils de 14 ans, et lui raconte :  "Il m'est arrivé un truc étonnant aujourd'hui. Un de mes employés m'a donné un cordon violet sur lequel il est écrit, tu peux le voir, "Qui je suis fait toute la différence". Il m'en a donné un autre  à remettre à quelqu'un qui compte beaucoup pour moi.

    La journée a été dure, mais en revenant je me suis dit qu'il y a  une personne, un seule, à qui j'aie envie de le remettre.

    Tu vois, je t'engueule souvent parce que tu ne travailles pas  assez, que tu ne penses qu'à sortir avec tes copains et que ta chambre est un parfait foutoir... mais ce soir je voulais te dire que tu es très important pour moi. Tu fais, avec ta mère, toute la différence dans ma vie et j'aimerais que tu acceptes ce cordon  violet en témoignage de mon amour. Je ne te le dis pas assez, mais  tu es un garçon formidable !"

    Il avait à peine fini que son fils se met à pleurer, pleurer,  son corps tout entier secoué de sanglots.

    Son père le prend dans ses bras et lui dit "Ca va, ça va...  est-ce que j'ai dit quelque chose qui t'a blessé ?" "Non papa... mais... snif... j'avais décidé de me suicider demain. J'avais tout planifié parce que j'étais certain que tu ne m'aimais pas malgré tous mes efforts pour te plaire. Maintenant tout est changé..."

    Auteur inconnu

    chat 9

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  • Le Tailleur de pierres

     

    Il était une fois un homme qui détestait son travail. Il était tailleur de pierre, et devait travailler dur tout le jour pour un salaire de misère. « Quelle vie horrible! pensait-il. Comme j'aimerais être un homme riche qui peut passer ses journées à flâner. » Son désir devint tellement intense qu'il finit par se transformer en réalité. Le tailleur de pierre entendit une voix qui lui disait : « Tu es ce que tu veux. » Il devint riche et obtint immédiatement ce qu'il désirait depuis toujours : une maison magnifique, de la nourriture délicieuse, des distractions merveilleuses.

    Il était heureux mais, un jour, il vit le roi passer à la tête d'une procession, et pensa : « il est plus puissant que moi, comme j'aimerais être à sa place! » II entendit à nouveau la voix et, comme par magie, se transforma en roi. Il était devenu l'homme le plus puissant du monde. Ah! le pouvoir, quelle ivresse! Tous le craignaient, tous lui obéissaient. Il était heureux, mais pas entièrement. Peu à peu, une certaine insatisfaction se fit jour en lui, elle se mit à l'obséder. « Je veux encore plus, pensait-il. Je veux, je veux, je veux. » II regarda le soleil dans le ciel et pensa : « Le soleil est encore plus puissant que moi. Je veux être le soleil ! »

    Et voilà qu'il devint le soleil. Il était lumineux, grand, plus fort que tout. Il dominait le ciel et la terre. Rien ni personne ne pouvait exister sans lui. Quel bonheur! Et quelle importance! Mais, après un certain temps, il s'aperçut que les nuages sous lui l'empêchaient de voir le paysage. Ils étaient mobiles et légers. Au lieu de demeurer fixement dans le ciel, ils pouvaient prendre des formes infiniment changeantes et, au coucher du soleil, se coloraient de merveilleuses nuances. Ils vivaient sans souci ; ils étaient libres. II en fut jaloux.

     

    Mais la jalousie dura peu. L'homme entendit de nouveau la voix : « Tu es ce que tu veux. » Et, aussitôt, il devint nuage. C'était un plaisir d'être ainsi suspendu dans l'air, changeant, vaporeux. Il s'amusait à prendre des formes toujours nouvelles, épaisses et opaques, blanches et amples, ou fines comme une broderie. Mais, à un moment donné, le nuage dut se condenser en gouttelettes de pluie, qui allèrent se cogner contre un rocher de granit.

    Quel choc ! Le rocher était là depuis des milliers d'années. Dur et solide. La misérable goutte d'eau se rompit sur le granit, puis glissa jusqu'à être absorbée par la terre et disparaître pour toujours. Comme il serait beau d'être un rocher, pensa l'homme. Aussitôt, il se transforma en rocher. Pendant un certain temps, il apprécia sa nouvelle vie. Il avait enfin trouvé la stabilité. Il se sentait à l'abri.

    C'est la sécurité qu'il cherchait, après tout, et à présent personne ne l'obligeait plus à bouger. Les gouttes de pluie tombaient sur le rocher et coulaient le long de ses flancs. Cela constituait un agréable massage. Un hommage qu'on lui rendait. Le soleil le caressait de ses rayons. Comme il était plaisant d'être réchauffé. Le vent le rafraîchissait. Les étoiles le regardaient. Il avait atteint la plénitude.

    Mais, un jour, il vit une forme qui se dessinait à l'horizon. C'était un homme, muni d'un gros marteau, qui se tenait un peu courbé. Un tailleur de pierre. L'artisan commença à donner de grands coups de marteau au rocher. Plus que de la douleur, il éprouva de l'effroi. Le tailleur de pierre était plus fort que lui et pouvait décider de son destin. « Comme je voudrais être tailleur de pierre », pensa-t-il. C'est ainsi que le tailleur de pierre redevint tailleur de pierre. Après avoir été tout ce qu'il aurait voulu être, il redevint ce qu'il avait toujours été.

    Mais, à présent, c'était facile. Tailler les pierres était devenu un art, le son du marteau résonnait comme une musique à ses oreilles, à la fin de la journée la fatigue n'était rien d'autre que le bien-être de celui qui a accompli son travail. Et, cette nuit-là, il eut en rêve une vision merveilleuse de la cathédrale que ses pierres contribueraient à bâtir. Il lui semblait qu'il n'y avait rien de plus beau qu'être  ce que l'on était. C'était pour lui une extraordinaire révélation dont il savait qu'elle ne le quitterait plus. II venait d'atteindre le sentiment de gratitude.

     

    Ile de Ré, Pointe du Grouin (6)

     


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  • Le roi et le vieillard

     

    Dans une histoire orientale, un roi autoritaire et rigide voulait se faire appeler par tous « Noble et Lumineuse Divinité ». Un jour, on découvre qu'un vieillard refuse de lui donner ce nom. Le roi fait venir le vieillard et lui demande les raisons de son refus. « Ce n'est pas par esprit de rébellion ni pour te manquer de respect, mais seulement parce que je ne te vois pas ainsi, répond le vieillard. Ce ne serait donc pas sincère de ma part de t'appeler par ce nom. » Le vieillard paie cher sa franchise, le roi le fait enfermer dans une terrible prison où il le garde pendant un an. Puis il le fait de nouveau venir devant lui. «Tu as changé d'idée? - Je suis désolé, mais si je dois continuer à dire la vérité, je dirai que je ne te vois toujours pas ainsi. » Une autre année de prison, dans la cellule la plus sombre du royaume, le vieil homme est nourri au pain et à l'eau, cela lui fait perdre encore quelques kilos mais ne le fait pas changer d'avis. Le roi est furieux, il est également perplexe et curieux, il décide de faire délivrer le vieillard et de le suivre à son insu. Le vieillard retourne à sa malheureuse cabane de pêcheur, où il est accueilli par sa femme.

    Le roi écoute en cachette la conversation des époux, La femme est extrêmement en colère contre le roi qui lui a enlevé son mari pendant deux années et qui l'a traité de manière si cruelle. Mais le vieillard ne partage pas son opinion : « Il n'est pas si méchant que tu le dis; après tout, c'est un bon roi, il a pris soin des plus pauvres, il a construit des routes et des hôpitaux, il a promulgué des lois justes. » Le roi est très touché par les paroles de cet homme; alors même qu'il a essayé par tous les moyens de lui ruiner la vie, le vieillard n'éprouve aucune rancune et réussit même à défendre ses bons côtés. Le roi sent grandir en lui un amer et profond repentir. Il se met à pleurer, sort de sa cachette et se présente devant le vieillard et sa femme : « Je te dois de profondes excuses. Malgré tout le mal que je t'ai fait, tu réussis à ne pas me haïr. » Le vieillard reste un instant interdit, puis répond : « Tout ce que j'ai dit est vrai, ô Noble et Lumineuse Divinité. Tu es un bon souverain. » Le roi est saisi par les paroles du vieillard : «Tu m'as appelé Noble et Lumineuse Divinité... Pourquoi? - Parce que tu as été capable de demander pardon. »

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  • Les biscuits

     

    Un jour, une dame qui attendait son vol dans un aérogare, alla dans une boutique pour trouver un bon livre, acheta en même temps un sac de biscuits, puis s'assit pour lire.

    Bien qu'absorbée dans sa lecture, elle s'aperçut que l'homme à côté d'elle, effronté s'il en fut, prenait un ou deux biscuits dans le sac posé entre eux. Elle fit mine de ne rien voir pour éviter un esclandre fâcheux en public. Elle lisait, mangeait des biscuits et surveillait le départ des avions, tandis que le "voleur de biscuits" se goinfrait à même ses provisions. De plus en plus agacée à mesure que le temps passait, elle songeait : "Si je n'étais pas si aimable, je le giflerais." Chaque fois qu'elle prenait un biscuit, l'homme sans gêne se servait. Lorsqu'il n'en resta qu'un seul, elle se demanda comment il réagirait. L'air content, il eut un petit rire nerveux, puis il prit le dernier biscuit, le cassa en deux, lui offrit une moitié et mangea sa part. Lui arrachant des mains, elle se dit : "Je n'en reviens pas, cet homme a du culot et ne pourrait pas être plus impoli, vraiment, il ne me dit même pas merci !" Elle ne se rappelait pas avoir été aussi exaspérée. Aussi soupira-t-elle d'aise, lorsque son vol fut annoncé. Rassemblant ses affaires, elle partit prendre son avion, sans même regarder l'ingrat voleur de biscuits.

    Une fois à bord et confortablement installée, elle chercha son livre qu'elle avait presque terminé. En fouillant dans son sac, elle fut estomaquée, ses biscuits étaient là, sous ses yeux étonnés. "Si mes biscuits sont ici, pensa-t-elle, désespérée, alors les autres étaient les siens, que je lui ai volé moi-même et qu'il a bien voulu partager !"

    Trop tard pour s'excuser, elle se rendit compte, malheureuse, que c'était elle l'impolie, l'ingrate, la voleuse !

    Miroir, miroir, mon beau miroir !... combien de fois accusons-nous les autres alors que nous ne remarquons pas ce que nous faisons nous-mêmes...

    Anonyme

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  • LES 7 MERVEILLES 

     

    Un groupe de jeunes gens étudiaient en géographie les sept merveilles du monde.  A la fin d'un cours, le professeur demande aux étudiants de faire une liste de ce qu'ils croient être, aujourd'hui, les 7 merveilles du monde.  

    Sauf quelques désaccords, les étudiants ont pour la plupart écrit sur leur feuille de réponse : 

    1-  Les pyramides d'Egypte 

    2-  La grande muraille de Chine 

    3-  Le Taj Mahal en Indes 

    4-  Les statues de l'Île de Pâques 

    5-  Les pyramides de Chichen ITZA au Mexique 

    6-  Le Colisée de Rome 

    7-  L'Alhambra en Espagne 

    Tout en recueillant les réponses, le professeur aperçoit une jeune fille bien tranquille qui n'a pas encore commencé sa réponse, alors, il lui demande gentiment si elle éprouve quelque difficulté avec cette liste à rédiger. 

    La jeune fille lui répond : 

    "Oui, en effet, je ne peux vraiment pas me décider, il y en a tellement". 

    Le professeur de lui répondre : 

    "Dis-moi ce que tu as trouvé et je pourrai peut-être d'aider". 

    La jeune fille hésite puis commence à écrire : 

    1-  Voir 

    2-  Entendre 

    3-  Toucher 

    4-  Sentir... 

    Elle hésite encore un peu et continue avec :  

    5-  Courir 

    6-  Rire 

    7-  Aimer 

      

    Comme c'est facile de regarder les exploits humains et de les considérer comme des merveilles tandis que nous, nous ne voyons même plus la grandeur de ces cadeaux si merveilleux qui nous ont été donnés gratuitement, étant même portés à les considérer de "très ordinaires".  

    Nous pourrions peut-être faire une petite pause aujourd'hui et nous rappeler combien ces cadeaux de vie sont vraiment de Grandes Merveilles... 

    (auteur: inconnu) 

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  • IL était une fois un roi qui avait 4 épouses.

      

    La 4e était celle qu'il aimait et choyait le plus.

    Il aimait aussi sa 3e femme, et s'affichait avec elle dans les royaumes voisins, tout en craignant qu'elle ne le quitte pour quelqu'un d'autre.

    La 2e femme était toujours plaisante, patiente et pleine d'égard. Il l'aimait aussi beaucoup. Elle était toujours là en cas de problème.

    Quant à sa 1ère femme, le roi l'ignorait totalement, même si elle l'aimait profondément.

     Un jour, le roi tombe malade et se meurt.

     Il se rend alors compte que malgré sa vie de luxe et ses 4 femmes, il va bientôt se retrouver tout seul.

     Il appelle sa 4e femme : "Toi que j'ai aimée par dessus tout, que j'ai parée des habits les plus précieux, veux-tu me suivre maintenant que je me meurt ?"

     - "Pas question", réplique-t-elle, avant de s'en aller.

    Le roi reçoit sa réponse comme un coup de poignard au coeur et profondément attristé, il se tourne vers sa 3e femme: "Toi que j'ai aimée toute ma vie, veux-tu me suivre maintenant que je me meure ?"

      - “Non ! répond-elle, la vie est trop belle ! J'en profiterai pour me remarier."

     Le roi sent tout à coup son cœur flancher et se glacer. Il pose alors la même question à sa 2e femme : "Tu as toujours été là quand j'ai eu besoin de toi. Veux-tu me suivre maintenant que je me meurt ?"

     

    - "Désolée, dit-elle, tout ce que je puis faire c'est t'accompagner jusqu'à ta tombe."

     Anéanti, le roi entend alors une voix : “Moi je viens avec toi et te suivrai où que tu ailles”. Il lève les yeux et aperçoit sa 1e femme, qui n'a plus que la peau sur les os. Profondément attristé par ce spectacle, le roi regrette de ne pas l'avoir mieux traitée en temps voulu.

     

     Nous aussi, avons 4 femmes dans la vie :

    La 4e c'est notre corps : malgré tout le temps, l'énergie que nous lui consacrons, nous finirons par la laisser derrière nous.

    La 3e, ce sont nos biens matériels, notre statut, notre argent : ils passeront à d'autres.

    La 2e, ce sont la famille et les amis. Malgré leur fidélité, ils ne pourront au mieux que nous accompagner à notre dernière demeure.

    La 1e enfin, c'est notre âme, si souvent négligée, Et pourtant, c'est la seule qui nous accompagnera où que nous allions.

     

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  • Le Vent et la Lune

    Il était une fois deux très bons amis qui vivaient à l’ombre d’un immense rocher. Aussi étrange que cela puisse paraître, un était un lion et l’autre un tigre. Ils s’étaient rencontrés quand ils étaient encore très jeunes et ne connaissaient pas la différence entre les lions et les tigres. C’est pourquoi ils ne pensaient pas que leur amitié était quelque chose d’inhabituelle. L’endroit où ils vivaient était paisible, sûrement sous l’influence d’un gentil moine de forêt qui vivait tout près. C’était un ermite, une personne qui vit loin des autres gens.

    Un jour, pour une raison stupide, les deux amis se disputèrent. Le tigre expliquait : « Tout le monde sait que le froid est causé par la lune qui passe de la pleine lune à la nouvelle lune ! » Le lion répondait : « Mais où as-tu entendu une stupidité pareille ? Tout le monde sait que le froid est causé par la lune qui passe de la nouvelle lune à la pleine lune ! »

    La dispute devenait de plus en plus agitée. Personne n’arrivait à convaincre l’autre. Ils n’arrivaient pas à se mettre d’accord. Ils commençaient même à s’appeler par tous les noms possibles ! Ils décidèrent alors d’aller voir le sage moine car il pouvait sûrement leurs donner une solution à leur dispute.

    Rendant alors visite au paisible ermite, le lion et le tigre le saluèrent respectueusement et lui posèrent leur fameuse question. Le gentil moine réfléchit un moment et donna sa réponse : « Il peut faire froid à n’importe quelle phase de la lune, que ce soit de la pleine lune à la nouvelle lune ou inversement. C’est en fait le vent qui amène le froid quand il souffle du nord, de l’est ou de l’ouest. C’est pourquoi vous avez tous les deux raison ! Et aucun des deux n’a gagné ni n’a perdu. La chose la plus importante est de vivre sans dispute, de rester unis. L’unité est la meilleure des choses.

    Moralité : Le temps change mais l’amitié reste.

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  • Le regard du jugement et la réalité.

    C'était une famille dans une situation difficile. Ce jour là le père punit sa fillette de 3 ans pour
    avoir inutilement dépensé un rouleau de papier doré.
    L'argent se faisait rare et il ne put supporter que la fillette utilise le
    papier pour décorer une boite à cadeau pour occuper le dessous de l'arbre de
    Noël.
    Le lendemain matin, la petite enfant apporta le cadeau à son père en lui
    disant : "C'est pour toi Papa !"
    Embarrassé, son père regretta sa trop vive réaction. Toutefois, elle se
    raviva et ne fit qu'empirer quand il découvrir que la boite était vide.
    Il cria alors à sa fille "Ne sais-tu pas qu'en offrant un paquet-cadeau, il
    doit toujours y avoir quelque chose dans la boite ?
    La fillette regarda son père les yeux pleins d'eau et lui dit : "Mais Papa,
    la boite n'est pas vide, je l'ai remplie de baisers, juste pour toi, Papa !"
    Le père était chaviré. Il enlaça sa fille, la priant de lui pardonner sa
    réaction.
    Mais peu de temps après, un accident vint faucher la fillette. Le père garda
    longtemps la boite, tout près de son lit. À chaque fois que le découragement
    l'assaillait, il prenait la boite, en tirait un baiser imaginaire et se
    rappelait l'amour que l'enfant y avait mis
    .

    loup048

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