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Par renal le 4 Décembre 2016 à 09:14
Extraits du livre : « Graines de sens »
52 métaphores pour cultiver son jardin intérieur »
D’Olivier Clerc
La douche du cœur : une hygiène émotionnelle
A l’époque moderne, nous avons pris l’habitude d’une hygiène physique quotidienne: se doucher, prendre un bain, se laver les mains plusieurs fois par jour. Personne ne souhaite gêner les autres avec des odeurs incommodantes... Il faut pourtant se rappeler que c’est une évolution des mœurs relativement récente, comme en témoignent ces extraordinaires palaces, édifiés à la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle, qui ne possédaient à l’époque qu’une seule salle de bains... par étage ! Qu’en est-il maintenant de notre hygiène émotionnelle?
Savez-vous que lorsqu’elles s’accumulent en vous, les émotions négatives non exprimées laissent des dépôts toxiques qui nuisent à votre équilibre affectif, à votre bonheur et même à votre santé physique (maladies psychosomatiques) ? Immanquablement, nos interactions - à la maison, au travail - occasionnent des contrariétés, des mouvements d’humeur, des conflits, chagrins ou frustrations.
Nous avons beau être de plus en plus nombreux à méditer et à travailler sur soi, qui parmi nous peut se dire totalement libéré de la moindre émotion négative? À défaut d’être capables de les éviter totalement, nous pouvons au moins ne pas laisser leurs effets s’accumuler en nous d’une manière à la fois insidieuse et nocive à long terme.
Comment?
Pourquoi ne pas développer l’habitude de prendre une « douche du cœur » tous les soirs, avant de vous endormir, pour ne pas emporter dans le sommeil les scories émotionnelles de la journée ni laisser à vos rêves le soin de jouer les éboueurs nocturnes?
Il existe aujourd’hui de nombreux outils et méthodes pour mettre en œuvre cette hygiène émotionnelle, comme le Don du Pardon,
la pratique de la gratitude ou d’autres « arts vénusiens » qui nettoient le cœur, le guérissent, l’ouvrent et le fluidifient. Trouvez-en un qui vous convienne ou, mieux encore, plusieurs que vous pourrez mettre en œuvre en alternance, pour ne pas vous lasser!
« Heureux les cœurs purs... !
Limassol, Novembre 2016
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Par renal le 28 Novembre 2016 à 16:45
Extraits du livre : « Graines de sens »
52 métaphores pour cultiver son jardin intérieur »
D’Olivier Clerc
Météo intérieure : établir un climat tempéré en soi
Pour que les cultures prospèrent dans les champs et que les récoltes soient abondantes, il faut un climat équilibré: un savant dosage de soleil et de pluie, de chaud et de froid, de vent et de temps calme. Trop ou trop peu de l’un ou de l’autre, et ce sont alors inondations ou sécheresse, canicule ou grand froid, champs et vergers ravagés par les incendies ou par un gel tardif, et les récoltes sont compromises.
Il en va de même en nous, car l’être humain est un petit monde en soi, un microcosme à l’image du macrocosme. Notre terre, c’est notre corps, notre matière première, le jardin où croissent et se développent nos projets. L’eau vivifiante qui l’irrigue est celle du cœur, de nos sentiments: tantôt eau de source joyeuse, tantôt brouillard de tristesse, tantôt pluie de chagrin ou orage de colère. L’air qui se fait tantôt vent qui apporte ou chasse les nuages, tantôt brise qui emporte et disperse les graines des arbres, c’est celui du mental, dans l’espace duquel se succèdent et se dispersent nos pensées, ici souffle rafraîchissant et là air stagnant. Quant au soleil qui apporte sa lumière, sa chaleur et son énergie vitale à tout ce qui vit, c’est celui de l’esprit, de cette flamme spirituelle qui brûle en chacun. Comment dosez-vous ces quatre composantes de votre être?
Quel climat en résulte-t-il le plus souvent en vous? Vous pouvez modifier en conscience votre météo intérieure, si vous le souhaitez.
Laissez votre cœur vous irriguer de ses eaux pures, sans vous inonder. Laissez votre mental chasser nuages, brumes et brouillard, sans tout dessécher. Laissez la lumière spirituelle vivifier tout ce qu’elle touche. Ainsi votre terre sera fécondée par des graines de pensée lumineuses, arrosées de vos sentiments les meilleurs, et vous récolterez de beaux fruits dans votre jardin intérieur: la réalisation de vos projets, le déploiement harmonieux de votre existence.
Et, qui sait? Si nous sommes assez nombreux à rééquilibrer notre climat intérieur, peut-être en verrons-nous un jour le reflet dans le climat extérieur?
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Par renal le 26 Novembre 2016 à 18:52
Extraits du livre : « Graines de sens »
52 métaphores pour cultiver son jardin intérieur »
D’Olivier Clerc
La philosophie de l’arbre : être un lien vivant entre le ciel et la terre.
Un arbre se compose de trois parties: les racines qui plongent dans la terre, le tronc qui en émerge, duquel jaillissent - pour terminer - les branches qui se déploient dans le ciel. Un pluriel, un singulier, suivi d’un nouveau pluriel. Le tronc unique de l’arbre relie la multiplicité des racines à la pluralité des branches : il est comme un lien vivant entre deux infinis, celui de la terre et celui du ciel. La culture moderne nous a coupés de nos racines qu’il nous faut désormais retrouver: c’est notre lien non seulement aux générations passées, à toute notre lignée familiale et humaine, mais aussi aux animaux, aux végétaux et finalement à la Terre-Mère tout entière. C’est là que sont notre ancrage et notre assise. L’écologie, depuis quelques décennies, vise précisément à recréer ce lien.
Cette culture nous a également coupés de nos branches qu’il importe maintenant de redéployer: notre aptitude innée à nous relier à la lumière, à la chaleur et la force vitale du soleil, notre capacité à nous « brancher » sur telles fréquences de pensée, à puiser très haut l’inspiration, les idées, pour ensuite les incarner et les concrétiser dans la matière. Le renouveau spirituel auquel on assiste depuis un certain temps favorise ce déploiement sous de multiples formes.
Il n’y a pas d’avenir pour les hommes-troncs: coupés trop longtemps du ciel et de la terre, ils ne survivront pas.
L’époque nous invite à retrouver notre pleine dimension, à devenir comme les arbres des liens vivants et conscients entre le ciel et la terre, afin de matérialiser le spirituel et de spiritualiser la matière.
Bretagne octobre 2016
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Par renal le 15 Novembre 2016 à 07:47
Extraits du livre : « Graines de sens »
52 métaphores pour cultiver son jardin intérieur »
D’Olivier Clerc
Une vie bâtie sur mesure
C’est vous l’architecte !
Pour construire une maison, il vous faut des pierres, du ciment pour les assembler et un plan pour en déterminer l’agencement. Pour bâtir l’édifice de sa vie, c’est pareil. Les pierres, ce sont les événements de votre vie, aussi bien ceux heureux que vous avez choisis que ceux plus douloureux que la vie parfois nous impose (accidents, épreuves, etc.). C’est le côté physique. Le ciment qui soude ces pierres, ce sont vos sentiments. C’est le cœur, la dimension affective qui relie les choses et les gens entre eux, qui crée des liens, tantôt souples et légers, tantôt sombres et rigides, selon l’émotion positive ou négative qui vous habite. Enfin, le plan qui en détermine l’agencement, c’est le sens que vous donnez à votre vie. C’est l’histoire, la construction mentale que vous échafaudez à partir des matériaux dont vous disposez. Dans votre construction personnelle, vous ne choisissez pas toujours les pierres: parfois la vie en jette soudain de grosses ou biscornues dans votre jardin, que vous n’aviez pas prévues. Il vous faudra alors les tailler et leur trouver une place dans votre bâtiment. Par contre, vous pouvez toujours choisir entre le ciment de la peur, de la méfiance et la haine, et celui de l’amour, de la joie et l’enthousiasme. Et surtout, c’est vous l’architecte: c’est vous qui décidez quels plans vous souhaitez dessiner.
Qu’allez-vous construire avec ces pierres: une prison? Un beau palais? Une petite villa? On peut démolir un bâtiment et, avec les mêmes pierres, en refaire un autre différent. D’un donjon peut naître une jolie maison. De manière analogue, vous pouvez déconstruire l’histoire de votre vie - si elle ne vous convient pas - et, en en conservant les mêmes événements, mais en les agençant autrement, décider d’en écrire une nouvelle, plus adaptée, plus inspirante.
Les faits ne parlent jamais
d’eux-mêmes: c’est vous qui leur
donnez le sens que vous voulez. C’est là votre plus grande liberté
Jardin aux Moines, Bretagne octobre 2016
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Par renal le 13 Novembre 2016 à 09:22
Extraits du livre : « Graines de sens »
52 métaphores pour cultiver son jardin intérieur »
D’Olivier Clerc
Plein et vide
Le secret de la scie
Observez attentivement la lame d’une scie. Elle est faite d’une succession de pointes tranchantes et de vides entre chacune: une pointe, un vide; une pointe, un vide; etc.
C’est l’alternance des deux, pointe et vide, qui la rend redoutablement efficace pour découper du bois. La preuve? Essayez de couper une bûche avec votre meilleur couteau de cuisine, à la lame parfaitement affûtée mais régulière: vous n’y arriverez pas.. Conclusion: le vide contribue autant que le plein à rendre tranchante la lame de la scie ! C’est le rythme, c’est la pulsation « plein-vide » qui s’avère la plus performante. Le même phénomène s’observe d’ailleurs dans les lumières dont sont équipés les vélos modernes: leur ampoule qui clignote, alternant plein (allumé) et vide (éteint), se voit beaucoup mieux que les lumières à éclairage constant d’autrefois.
Le vide, la phase éteinte, contribue autant que le plein (phase allumée) à conférer le maximum de visibilité au cycliste. De manière analogue, votre efficacité dans la vie dépend de la capacité à savoir alterner intelligemment des phases d’activité et de repos, de veille et de sommeil, de travail et de vacances. Ne pas savoir s’arrêter, ne pas prendre le temps de se détendre et de se régénérer, pour être au contraire constamment dans l’action - comme y incite le rythme frénétique moderne - ne nous rend pas plus efficaces, bien au contraire: on se fatigue, on s’épuise, et cela finit un jour ou l’autre .
Alors, suivez plutôt « sciemment » l’exemple de la scie: apprenez à alterner le yin et le yang dans tous les domaines de la vie, et laissez au vide... au repos... aux vacances... à la jachère... à la nuit... et à l’hiver jouer leur rôle indispensable, complémentaire du plein, de l’activité, du travail, des cultures, du jour et de l’été.
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