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  • L’amitié

     

    Elle est le vent sur la prairie

    Qui caresse les graminées

    Les mains douces des alizés.

     

    Elle est l’aube sur la colline

    La fleur offerte que lutine

    Des ses ailes  le papillon.

     

    Elle est la source qui jaillit

    Dans la nuit verte du vallon,

    Au fond du cœur une chanson.

     

    Elle est l’oiseau venu du ciel

    La colombe de l’espérance

    Portant le rameau de la paix ;

     

    Elle est le Prince sous son heaume

    Qui nous conduit vers le royaume

    Où commence l’enchantement.

     

    Pierrette Sartin


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  • Première

     

    Tes mots sont des oiseaux

    Qui vont de branche en branche.

     

    Tes mots sont des ruisseaux

    Qui mouillent mes dimanches.

    Sans eux je ne saurais

    Créer des atmosphères

    Entre la source et la rivière.

     

    Tes mots sont des secrets

    Et je suis la première

    A les voir de si près.

     

    Jean Yves Roy


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  • Pour toi

     

    Pour la chance et la grâce de s’être rencontrés,

    Pour nos mésententes cordiales nous apprenant qu’aimer

    Veut dire parfois s’accorder,

    Pour n’avoir gardé que l’eau vive de nos instants heureux

    Pour l’arc en ciel sur nos larmes levé,

    Pour le don, le pardon et à nouveau cette grande clarté,

    Pour la grâce hardie du souffle retrouvé,

    Pour l’inexpugnable enfance où ensemble nous avons accédé

    Pour la folle confiance dans la vie partagée,

    Pour ta main, pour ta voix, pour nos pas étonnés,

    Pour l’affection sans ride, sans détours ; pour la fidélité

    Dans la durée,

    Pour ton absence où t’éloigner ne t’ôte pas de mes pensées,

    Merci.

     

    Gilles Baudry


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  • Parce que c’était lui…

     

    A cause d’un sourire

    Ou d’une façon de parler,

    De savoir combien douce est la terre

    Et le nom des étoiles, le soir.

     

    A cause des chevaux qu’il aime sur les prairies,

    Des oiseaux dont il dit qu’ils voguent d’île en île,

    Ou du silence de la rue

    Tout emplie cependant de nos pas.

     

    Ou de raisons plus simples encore ;

    Un rien que j’aperçois

    Un rien qu’il sait mieux que moi

    Ou ce regard au moment qu’il regarde,

    Ou notre manière à nous de nous taire.

     

    Il est lui et je suis moi,

    Chacun sans raison d’être un autre,

    Ni moi pour lui, ni lui pour moi :

    Je pense à lui alors je sais qu’il pense à moi.

     

    Philippe Delaveau 

    Saint Ondras, Mai 2016 (photo Renal)


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  • L’ami

     

    L’ami est celui qui comprend

    Sans avoir besoin de paroles.

    D’un seul regard il nous console

    De nos chagrins petits ou grands.

     

    L’ami est chaleur et lumière

    Il est la flamme et le flambeau

    La source qui devient rivière

    L’âme sœur le frère jumeau.

     

    Il est autre et pourtant nous-mêmes

    Notre reflet et notre écho

    Dans le miroir d’un seul poème

    Dans le secret du jardin clos.

     

    Pierrette Sartin

     


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  • Tu es

     

    Tu es la forme que j’habite

    Comme tu habites en moi.

    Un seul cœur une seule voix

    Deux qui ne font qu’un être unique.

     

    Cadeau des dieux notre rencontre

    Née sur les chemins du hasard

    Un bref éclair dans le ciel sombre

    L’éternité dans un regard.

     

    La solitude a regagné

    Les marais de l’indifférence.

    Sur la barque de l’amitié

    Nous écoutons notre silence.

     

    Pierrette Sartin

    Extrait de « L’amitié des poètes »

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  • A l’ami choisi

     

    Dans ce pays bruyant, tout le monde s’embrasse,

    Une ou deux fois toujours, trois ou quatre parfois.

    Bonjour, bonsoir, on vient, on s’en va, on repasse,

    On parle de télé, de motos, on jacasse,

    On rit, on crie, on chante et puis chacun pour soi.

     

    Tu ne m’as jamais dis ces banales paroles,

    Mais j’ai su que pour toi j’étais le bienvenu.

    J’ai vu ton œil plus clair quand ma joie cabriole,

    La tristesse en tes yeux quand mon cœur se désole.

    J’ai compris ton silence et je t’ai reconnu.

     

    Jacques Charpentreau

    extrait de « L’amitié des poètes »


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