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Par renal le 13 Juillet 2016 à 08:47
Amitié de l’été
Sous le parasol clair
Des étés de vacances,
L’ombre joue avec l’air
Au jeu des confidences.
Table de fer et chaises
Ont été dépliées,
Et les mots sont à l’aise
Dans les phrases liées.
Au cœur par le cœur même ;
Cependant que l’instant
Remplit de son poème
Les coulisses du temps.
Jehan Despert
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Par renal le 8 Juillet 2016 à 07:46
Rappelle-toi
Si la vie te blesse à bout portant
Ton corps geint sous la bourrasque,
L’amour te tourne le dos,
Tu vas sans repère dans la nuit qui gagne
Et le long couloir gris des jours…
Pousse ma porte : je t’offre
Le vin doux de l’amitié
Et le blé de la vie qui se lève
Contre tous les hivers du monde.
Michel Monnereau
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Par renal le 5 Juillet 2016 à 09:05
L’appel de l’amitié
Ils n’entendent pas
L’appel de l’amitié.
Ils s’abrutissent de bruits,
De cacophonies, de pétarades.
Ils n’entendent pas
L’appel de l’oiseau qui revient,
De la petite source
Qui se perd dans la bruyère.
Ils se grisent de fer et de poussières.
Ils n’entendent pas
La rumeur des roses
Ils ne voient pas la main
Plus grande que l’espoir.
Anne Marie Derèse
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Par renal le 27 Juin 2016 à 18:30
Lorsque que la parole…
Lorsque la parole bute et se gèle,
Que le nuage s’ensable
Avec le départ des hirondelles.
Lorsque les étoiles s’étonnent
De leur propre désarroi,
Je connais une maison
Où la lumière n’est point comptée,
Où la parole colmate le noir,
C’est une maison à l’écart de la route,
C’est la maison de mes amis.
Luce Guilbaud
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Par renal le 22 Juin 2016 à 10:22
Les poètes sont en marche
Les poètes sont en marche dans les rues de vos songes.
Ils n’ont rien perdu des ruelles hantées
Que l’on parcourt à deux le cœur plein d’épouvante.
Ils se tiennent debout sur la grand ‘place bleue du silence endormi.
S’il neige sur les paroles
C’est qu’un dieu a promis que dans la pâle nuit
Le verbe dont ils vivent enfin serait nourri.
Les poètes sont en marche dans les rues de vos songes.
Amis n’oubliez pas leurs traces l’empreinte de leurs
Poèmes dans la noirceur gelée.
Il se peut qu’ils vous tiennent chaud dans la pensée.
Il se peut qu’ils vous sculptent un visage et des mains
Pour l’offrande et l’accueil.
Il se peut qu’ils enferment vos alarmes furieuses dans
L’amphore du vent.
Amis ! Les poètes sont en marche dans les rues de vos songes.
Ils arpentent l’oubli réfractaire du temps.
Ils secouent les phalanges de l’orgueil provisoire !
Ils sont âpres et vifs fougueux incomparables !
Ouvrez-leur dans le soir votre étroite fenêtre
Leurs mots de biais y passeront !
Leurs mots poudrés de fine neige
Leurs mots hosties de l’avènement !
Béatrice Libert
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Par renal le 19 Juin 2016 à 09:45
Maison
La petite maison
N’avait qu’une fenêtre
Qu’une table
Qu’un lit
Et pas même de porte.
Mais la paix du poète
Y faisait le ménage
Mais le feu parlait clair
La fumée montait droite
Le malheur se perdait
Sur la blancheur des murs
Et le livre éternel épelait vérité
Sur le cadran de la pendule.
Une seule voix délivrait le silence
Mais toutes les autres étaient présentes.
Pierre Boujut
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Par renal le 18 Juin 2016 à 18:20
Je te donnerai…
Je te donnerai des tapis de cyclamens,
Des éclats de lumière à travers les feuilles,
Des écroulements de grappes dorées.
Je nommerai pour toi les choses qu’il ne faut pas heurter,
Je t’apprendrai à nouer les rêves,
A faire jaillir les arcs-en-ciel.
Nous nous apprivoiserons,
Nous copierons le chant de l’alouette
Et l’audace de ses trajets.
Ensemble, nous éteindrons la solitude,
Nous tiendrons mieux debout.
Luce Guilbaud
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Par renal le 12 Juin 2016 à 10:15
A l’amitié
Toi qui te nourris davantage
De tendresse que de raison,
Amitié (beau fruit qu’on partage,
Mûr en toute saison)
Lorsque l’amour et sa blessure
Ne cicatrisent qu’à demi,
Offre-nous la main d’un ami,
Plus savante et plus sûre.
Robert Houdelot
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Par renal le 8 Juin 2016 à 09:37
L’amitié
L’amitié tu la tiens au chaud.
Pour l’hiver quand il fait très froid
Qu’il est bon d’avoir près de soi
Une amitié comme un manteau.
L’amitié tu la tiens au frais
Pour l’été quand on va jouer
Dans la mer ou dans la forêt
Et que l’amitié rend plus gai.
Mais l’amitié non ce n’est pas
Seulement pour le chaud, le froid
C’est quand on a le cœur trop lourd
Que l’amitié porte secours
Mais c’est aussi quand on est soi
Plein de plaisir et plein de joie
Et qu’un ami est malheureux
Qu’on sent l’amitié pour le mieux
Tu rends espoir tu rends gaîté
A celui qui est ton ami :
Son cœur alors te dit merci
Et ton cœur à toi lui sourit.
A deux contre le chaud, le froid
Le chagrin ou le mauvais pas
On est plus fort qu’un monde entier
C’est le miracle de l’amitié.
Arthur Haulot
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