• Ce beau texte m'a été envoyer par Nature et poèsie. Encore merci
     
     

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  • Je dépose ici ce beau texte illustré par  Nature et Poésie : www.nature-et-poesie.fr, pour dire que malgré les problèmes il y a toujours un espoir. Cela vous donnera aussi peut être envie de visiter ce très beau blog !!!

     

     
     

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  • Mon vide

     

    Mon vide
    De lutter contre soi, c'est aussi ne pas accepter l'inconnu en soi et de souffrir.

    Mon vide, quelle difficulté de vivre avec toi en permanence, quelques fois je t'oublie, quelques fois tu semble disparaître quand je suis avide....
    Mais je sais bien que tu es encore là et moi livide, je crie mon impuissance...
    J'hurle en silence !

    Mon vide j'ai essayé de te remplir avec toutes de choses de gens aussi, mais lorsque ils ne sont plus là, tu es encore plus grand et moi plus petit, ma poitrine en est oppressée.


    Mon vide qu'attends tu de moi répond-moi.......
    Et le vide me répondit:

    « Je suis une terre vierge, un espace déjà rempli d'une énergie invisible pour tes yeux endormis.
    Je suis l'espace de tes possibles en Toi, pour Toi avec Toi
    Je suis celui que tu veux ignorer aussi, celui qui te dérange par sa seule présence...et je souffre avec Toi de cette ignorance, de cette souffrance, de cette nuance, de cette fracture, je Compatis.
    Mais tu n'écoutes pas, ton regard cherche l'inexistant et il est paniqué
    Je suis celui que tu connais sans reconnaître et malgré cela je reste ton fidèle compagnon
    Tu cherches le plaisir et tu ne trouves que souffrance et dévastation tu voudrais jouissance et tu rencontres errance et frustration... <o

     

    Je suis celui qui t'aime et cet amour te fais peur, ta peur te fais agir et s'incarne dans ta réalité quotidienne.
    Ton amour pour moi te rendrais si heureux....si serein..... »

    Merci mon vide de m'entendre, de me comprendre, de m'accepter, de me tolérer de m'aimer ...
    Aujourd'hui je m'occuperai de Toi, je te donnerai mes possibles, je t'offrirai des fleurs. Tiens, aussi je t'emmènerais promener, regarder les nuages, écouter les oiseaux..
    Et si encore ce soir je pleure ma tristesse je ne serais plus seul, car tu es là maintenant mon ami inconditionnel...
    Mon ami intérieur je te fabriquerai un espace merveilleux en moi où nous rirons ensemble de nos peines anciennes, de nos espoirs déçus, de nos vaines attentes....
    Mon vide je t'emplirai de mes possibles dès aujourd'hui....


    Franck Alleron (une nuit)

     


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  • Le bernard-l’hermite

    Ou le treizième voyage

     

    Il existe tant de façons de voyager - plus en tout cas que de couleurs dans l'arc-en-ciel, que pour les dénombrer, mes doigts suffisent à peine. Eliminons d'emblée un certain nombre de voyages : le voyage d'affaire (celui du représentant), le voyage d'amour (limité à deux et le plus souvent à Venise), le voyage civil forcé (l'exilé, le déplacé, le déporté), le voyage militaire forcé (guerre), le voyage d'aventure (l'explorateur), le voyage d'agrément (tourisme), le voyage clandestin (espionnage), le   voyage   scientifique   (archéologue,   géologue, ethnologue), le voyage militant (tournées électorales à l'île de la Réunion par exemple), le voyage missionnaire (prêtres et pèlerinages). A quoi il convient d'ajouter le voyage du diplomate et celui de l'enseignant ou technicien en poste à l'étranger qui tiennent, selon des proportions variables pour chacun, du voyage d'affaire, du voyage officiel et du voyage missionnaire. (...) Il y a longtemps que j'ai opté pour le seul qui vaille, le treizième voyage. En quoi consiste-t-il ? Il se situe exactement à l'opposé du voyage-éclair. Mais comme il n'existe pas en français un terme unique pour désigner un  « déplacement de longue durée à caractère non orageux » je le nommerai : voyage au ralenti, flânerie, musardise. Il consiste à visiter le plus lentement possible être et choses, à fréquenter patiemment leur histoire, s'immiscer posément dans leur vie intime. Voyage d'apprentissage donc, philosophique en somme : devenir apprenti d'Ailleurs, compagnon du Lointain, au sens où l'on entendait compagnon au siècle dernier, celui qui parcourait chemins et villes pour connaître un pays et acquérir en même temps une formation professionnelle. (...) Le but alors d'un tel voyage ? Aucun si ce n'est de perdre son temps le plus féériquement, le plus substantiellement possible. Se vider, se dénuder et une fois vide et nu s'emplir de saveurs et de savoirs nouveaux. Se sentir proche des Lointains et consanguins des Différents. Se sentir chez soi dans la coquille des autres. Comme un bernard-l'hermite. Mais un bernard-l'hermite planétaire.

     

    JACQUES LACARRIÈRE

     


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  • Jésus a besoin de toi

     

    La vie est un combat

    dont la palme est aux cieux.

     

    Comme la symphonie a besoin

    de chaque note

     

    Comme le livre a besoin

    de chaque mot

     

    Comme la maison a besoin

    de chaque pierre

     

    Comme l’océan a besoin

    de chaque goutte d’eau

     

    Comme la moisson a besoin

    de chaque grain de blé

     

    Jésus a besoin de toi,

    là où tu es,

    unique

    et donc irremplaçable !

     

     Michel Quoist

     


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  • La Paix soit avec vous !

     

    Si vos pieds sont meurtris de marcher sur la route,

    Et vos bras fatigués de ne jamais finir

    de porter des fardeaux ;

    Si vos yeux épuisés par l’aveuglant midi

    Cherchent un peu d’ombrage

    Et ne le trouvent point ;

     

    Si vous ne pouvez pas vous étendre tranquille,

    Près du puits solitaire

    Où l’eau est froide et pure ;

     

    Si vous vous ennuyez tout au long des jours,

    Sans ami, sans musique, sans lueur, Sans amour ;

    Si vous cherchez l’étoile

    Et que l’étoile est partie derrière les ténèbres ;

    Si vous êtes souillés de la poussière du siècle,

    Des péchés de la vie, des mensonges des hommes,

    Vous ressemblez à ceux que le Maître a aimés,

    Que le Maître aime encore ;

     

    La Paix soit avec vous !

    L’amour des malheureux est un amour sans prix

    Qui fut payé jadis une très forte somme,

    Plus que l’argent et l’or ;

    Il a coûté très cher, Il a coûté la CROIX…

    La Paix soit avec vous !

     

    Félix Leclerc


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  • N’arrête jamais de chanter ! 

    As-tu déjà observé, ami,
    l’attitude des oiseaux face à l’adversité ?
    Pendant des jours et des jours ils font leur nid,
    recueillant des matériaux parfois ramenés de très loin.

    Et lorsqu’ils ont terminé et qu’ils sont prêts à déposer les œufs,
    les intempéries ou l’œuvre de l’être humain
    ou d’un quelconque animal
    le détruit et envoie au sol ce qu’ils ont réalisé avec tant d’effort.

    Que fait l’oiseau ?

    Il se paralyse et abandonne la tâche ?
    En aucune façon. Il recommence encore et encore
    jusqu’à ce que les premiers œufs apparaissent dans le nid.

    Parfois –très souvent – avant que naissent les oisillons,
    un animal, un enfant,
    une tempête détruit une fois de plus le nid,
    mais cette fois avec son précieux contenu.
    Cela fait mal de recommencer depuis zéro.

    Même ainsi, l’oiseau ne se tait jamais, ni ne recule,
    il continue de chanter et de construire,
    construisant et chantant.

    Es-tu fatigué de recommencer,
    du gaspillage de la lutte quotidienne,
    de la confiance trahie,
    des buts non atteints quand tu étais sur le point d’y arriver ?

    Ne te préoccupe pas si dans la bataille tu reçois une blessure,
    Il faut s’y attendre.

    Réunis les morceaux de ton espérance,
    reconstruis-la et fonce de nouveau.
    Peu importe ce qui se passe…
    ne faiblis pas,
    va de l’avant.

    La vie est un défi constant,
    mais cela vaut la peine de l’accepter.
    Et surtout… n’arrête jamais de chanter.

    Auteur inconnu<o:p></o:p>

    (Trouvé sur le blog http://touteamequis-eleveelevelemonde.hautetfort.com  un blog plein de paix)

     

     


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  • « Il est temps d'admettre que ; non seulement l’échec n'est pas un drame, mais qu'il peut bien souvent devenir un événement positif. Son premier atout, qui est loin d'être négligeable, consiste à nous remettre dans une attitude d'humilité face à la vie. Il nous contraint à accepter la vie telle qu'elle est et non pas telle que nous la voulons ou la rêvons. La vraie souffrance, comme je l'ai rappelé à la suite des philosophes stoïciens, mais aussi taoïstes, naît de notre résistance au changement, au mouvement de la vie, à son flux. Alors, réjouissons-nous quand il y a des hauts; et quand des bas se présentent, acceptons-les et faisons en sorte qu'ils nous servent de tremplin. En ce sens, je considère nos échecs comme autant de maîtres spirituels, c'est-à-dire de guides qui nous aident à rectifier notre trajectoire. Ils appartiennent à la loi de la vie, et je pense que leur présence, qui nous est naturellement désagréable sur le moment, est néanmoins indispensable à la globalité de notre parcours. Pour qu'ils soient de vrais maîtres, néanmoins nous devons transformer le regard que nous portons sur eux. Plutôt que vivre chaque échec comme un drame, entendons-le comme l’occasion d’un éveil, d’une prise de conscience. Essayons d’en tirer des leçons plutôt que de perdre notre énergie à ressasser ses causes et ses conséquences. Considérons d’emblée que la difficulté qui nous frappe n’est pas un drame, mais une occasion de réfléchir à notre vie, de l’appréhender autrement. »

     

    (Extrait de « Petit traité de vie intérieure » de Frédéric Lenoir)

     

     


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  • La règle d’or 

     

    « La Règle d'or» : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne veux pas que l'on te fasse. » C'est l'un des fondements essentiels de la vie morale de toutes les sociétés humaines, une sorte de loi naturelle qui préexiste à toutes les formulations philosophiques et religieuses élaborées au fil ses siècles.  

    La Règle d'or est formulée dans toutes les cultures orales et les civilisations de l'écrit : c'est le socle universel de la morale.  

     

    « Ne fais à personne ce que tu n’aimerais pas subir. »(Bible) 

     

    « Ce qui est détestable  pour toi ne le fais pas à ton prochain.  

    (Hillel sage juif) 

     

    « Se comporter avec ses amis comme nous souhaiterions qu’ils se comportent avec nous. » (Aristote) 

     

    « Ce qui vous irrite dans la conduite des autres à votre égard, ne le faites pas à autrui. » (Niroclès) 

     

    « Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux vous aussi. Ne jugez pas, pour ne pas être jugés. La mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous. » (Jésus) 

     

    « Aucun d’entre vous n’est vraiment croyant tant qu’il n’aime pas pour son frère ce qu’il aime pour lui-même. » (Mohamed) 

     

    « Ne faites pas  à autrui ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fasse à vous-même. » (Conficius) 

     

    « Ne blesse pas les autres avec ce qui te fait souffrir toi-même. » (Bouddha) 

     

     

    « L’homme devrait cheminer d’une manière indifférente face aux choses terrestres et traiter toutes les créatures de ce monde comme il aimerait être traité lui-même. (jaïns) 

     

    « On ne doit pas se comporter envers les autres d’une manière qui nous répugne nous-mêmes. » (Mahabharata) 

    Appliquer la règle d’or c’est se mettre à la place de l’autre qui a les mêmes désirs et les mêmes répulsions que nous. Nous pouvons le faire dans les rapports sociaux les plus élémentaires du quotidien. 

    La règle d’or peut se formuler de manière négative, ce qui est le plus fréquent mais aussi de manière positive : « Fais à autrui ce que tu aimerais que l’on te fasse. » Cet énoncé est plus constructif, il ne se limite pas à nous mettre en garde contre ce qu’il ne faut pas faire, mais il nous pousse à agir. Il ne suffit pas de s’abstenir de tuer, de faire souffrir ou de voler. Ca commence par de toutes petites choses nous apprécions un sourire ? Alors sourions plutôt que d'afficher une mine renfrognée. Offrons aux autres ce que nous aimerions qu'ils nous offrent : de l'attention, un peu d'écoute ou de réconfort, un soutien matériel dans un contexte difficile. Lorsque nous agissons ainsi, nous ressentons parfois une petite lueur de joie. À l'inverse, lorsque nous faisons à l'autre ce que nous ne souhaitons pas qu’il nous fasse, nous ressentons souvent un remords ou un nuage de tristesse. C'est ce que l'on pourrait appeler la voix de notre conscience. Un enfant de cinq ans ou un philosophe de quatre- vingt-dix ans ressentiront la même chose. C'est la force  étonnante de la Règle d'or. 

     

     

    (Extrait du livre de Frédéric Lenoir « Petit traité de vie intérieure. ») 


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  • Les visages et les voix

     

    Notre joie est dans les visages que nous nous donnons les uns aux autres; dans les visages, dans les voix et les paroles, et dans toute la présence qu'il est donné à notre corps de donner. Et nous nous contons des histoires. Les histoires, c'est le fond de l'homme.

    À chacun sa vérité. Non pour se faire son petit jardin entouré de grillage, ou sa boutique, mais pour que le chemin que nous partageons trouve en nous le son juste. Car nous sommes l'orchestre où chaque instrument a le son qui lui est propre et la partition qui lui convient.

    À chacun sa vérité, dans l'histoire qu'il peut conter et qui peut prendre toute forme. Ainsi aurons-nous entre nous la grâce de la  conversation, et quelquefois ou souvent, à deux, dans telle relation opportune, où la parole vient à et défait les liens infernaux. »

     

    (Maurice Bellet, extrait du livre « Minuscule traité acide de spiritualité »)

     

     


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  • Soyez heureux d’exister !

     

    La joie d'exister est bien la joie la plus élémentaire, au sens minéral du mot, une joie aussi ferme que le granit, aussi profonde qu'une crevasse, aussi pure qu'une source. C'est vrai, nous nous laissons projeter à la surface de nous-mêmes là où bruissent nos frêles actions, loin du fond de notre être, là où règne le silence des espaces infinis

    La joie d'exister ? C'est prendre à pleines mains cette terre que je foule aux pieds. C'est sentir l'odeur de glaise dont je suis pétri. C'est découvrir en moi tous ces traits frustes de l'homme primitif. C'est entendre la respiration de tout mon être, corps et âme. C'est goûter la saveur du sel qui donne du piquant à ma vie.

    La joie d'exister ? C'est retrouver la mémoire la plus haute, celle de mes origines, c'est boire à la source de ma vie. C'est ne pas m'abandonner à la conscience vertigineuse de mon néant, mais à la conscience exaltante de frétiller entre les mains de Dieu. C’est accepter d’être pris de nausées, de tristesse, de dégoût de la vie devant la souffrance, l’épreuve ou l’échec avant d’adhérer sereinement à la volonté  du Père qui est dans les cieux. »

    (Cardinal Roger Etchegaray)

     


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  • La non-violence du cœur

     

    « II est difficile de parler de la non-violence, encore plus d'en vivre. Elle ne saurait se définir par le seul refus de la violence. Elle ne se réduit pas à une stratégie et à des techniques. La non-violence est un esprit qui puise toute sa sève dans les Béatitudes du Sermon sur la montagne : elle est respiration du cœur, elle témoigne de la foi en la victoire de l'amour. Selon le mot d'Olivier Lacombe, Gandhi a forcé les chrétiens à se souvenir que l'Évangile est efficace. Le non-violent se tient éveillé au milieu des hommes résignés à une violence omniprésente.

     

    Face à toutes les provocations brutales ou sournoises de la violence, le non-violent mobilise les forces de l'esprit. Par l'oubli de soi, il rappelle le lien de fraternité que l'adversaire méprise en ne pensant qu'à lui-même. Il n'y a rien de plus désarmant que de tendre la joue gauche à celui qui vous soufflette la joue droite ; car, alors, on coupe court aux arguments de l'agresseur, on rend sa pression plus difficile et plus odieuse, sa colère fait place à la stupeur et la stupeur à la réflexion... « Les bras lui en tombent ».

     

    La non-violence est surtout dans le cœur, un cœur qui reconnaît son propre péché, et ne cesse de se purifier par le jeune et la prière, les deux seules armes capables de chasser le démon de la violence. »

     

    (Cardinal Roger  Etchegaray)

     

     


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  • Monsieur « On-dit » 

     

    Vous ne le connaissez pas, je ne le connais pas. Il existe, mais personne ne l'a jamais rencontré.  Monsieur « On-Dit » se faufile dans le monde où « ça cause », dans un salon, autour d'une table. Il chuchote plus qu'il ne parle, sur le ton de la confidence, par allusion ou par insinuation : « Je n'irai pas jusqu'à dire que... » Il baigne dans le « clair-obscur », il balance entre la demi-vérité et le demi-mensonge. Son langage est crépusculaire, les mots se couvrent d'ambiguïté, deviennent pervers. Il n'a rien du vulgaire colporteur de cancans. Il est un prestidigitateur élégant entre les mains duquel la moindre parcelle de vérité sert de caution à une fausse conclusion, à un mensonge, à une calomnie. Il feint de ne pas juger, il ne s'engage pas, il ne « se mouille » pas : « Ne trouvez-vous pas que... » C'est l'autre qui est convié à passer de la suggestion à la conviction, à devenir plus que son complice, l'auteur de sa nouvelle. 

    Monsieur « On-Dit » se complaît dans un monde fendillé, où le mal suinte de partout. Il ne peut voir le bon côté des hommes, celui qui brille au soleil de Dieu, il ne repère que les ombres, les versants glacés et impraticables. Il habitue son interlocuteur à ne flairer que le mal, à imaginer que tout est mal. 

    Etre ainsi blessé sans connaître sa blessure, la pire des blessures, la seule mortelle. Monsieur « On-Dit », frivole ou cruel, si vous êtes le plus perfide des criminels, c'est parce que chacun de nous est peut-être devenu sans le savoir votre victime.  

     

    (Cardinal Roger Etchegaray) 

     


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  • Côté rue et côté cour 

    Côté rue … 

    C’est le va-et-vient de la vie, 

    Celle des autres mais aussi la mienne 

    Elle s’invente, elle s’épuise 

    Au fil des jours et des mois 

    Avec ces charmes, ses rencontres, ses rondes, 

    Ses rêves d’avenir… 

    Avec le ciel au-dessus de nos têtes 

    Parfois, il pleut, grosse pluie de violence ou 

    Crachin de désespoir, 

    Mais les vraies larmes sont souvent invisibles 

    La rue est à tout le monde, 

    Et j’y suis pour tout le monde, 

    Chacun peut avoir besoin de moi, 

    Et j’ai besoin de chacun 

    On n’a jamais fini d’apprendre à vivre 

    Dans la rue 

     

    Côté cour… 

    C’est le cœur de Dieu qui bat très fort dans 

    Le silence de mon oratoire 

    Il frappe jusqu’à ma porte 

    Et se fait inviter à tout instant 

    Il me permet alors de sentir et de 

    Connaître le cœur de  mes frères de toute rue, 

    De toute religion 

    Si le monde s’essouffle et semble qu’il n’a plus 

    Rien à donner, à partager, c’est parce qu’il a 

    Perdu conscience d’avoir d’abord à recevoir, 

    A reconnaître un don : l’amour de Dieu, 

    L’amour gratuit de Dieu fait homme 

    La vraie vie …. Passer et repasser sans cesse 

    Côté rue et côté cour ! 

    (Cardinal Roger ETCHEGARAY) 

     

     


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  • J’avais faim et vous faisiez le tour de la Lune.

    J’avais faim et vous m’avez dit d’attendre.

    J’avais faim et vous avez créé une commission.

    J’avais faim et vous parliez d’autre chose.

    J’avais faim et vous m’avez dit : « Il n’y a pas de raison ».

    J'avais faim et vous aviez des factures de napalm à payer.

    J'avais faim et vous m'avez dit : ''Maintenant des  machines font ce genre de travail "

    J'avais faim et vous avez dit : "La loi et l'ordre avant tout. "

    J'avais faim et vous avez dit : "Il y  a toujours des pauvres. "

    J'avais faim et vous avez dit : "C'est la faute des communistes. " J'avais faim et vous avez dit : "Mes ancêtres avaient faim aussi. " J'avais faim et vous avez dit : "Après trente-cinq ans, on n'embauche plus. "

    J'avais faim et vous avez dit : "Dieu leur vienne en aide. " J'avais faim et vous avez dit : "Désolé repassez demain." »

     


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  • Je voudrais faire circuler ce très beau texte, trouvé sur le blog de www.lespasseurs.com

    Hommage à la vie

    Je rends grâce….
    A tous ceux qui ont croisés ma route
    Pour la reconnaissance en l’expérience de la vie
    Pour l’ouverture du cœur, richesse de l’âme

    Je prie….
    Pour la réunification de tous les êtres
    Pour que la religion du cœur
    Abolisse les frontières entre nous

    Je reconnais….
    En chacun de vous, une part de moi-même
    Cette même lumière, lueur d’espoir
    Qui aspire à la paix de l’âme

    Je suis….

    L’expression sincère de moi-même

    En relation intime

    Je bénis…

    Pour hier et rends vivant l’instant présent

    Je berce….
    La terre, notre mère, pour sa multitude d’expressions
    Pour l’équilibre qu’elle m’apporte quand je la contemple

    Je remercie….
    Les êtres d’amour, anges ou bénédictions
    Qui nous soutiennent sur le chemin du retour

    Et c’est quand je suis dans l’intimité, dans mon jardin secret,
    Que je reconnais le Dieu vivant en moi

    Que mes pensées les plus élevées, mon amour le plus pur
    Rejoignent vos vibrations d’amour en signe de reconnaissance
    Et ce, pour l’éternité……..

    Qu’il en soit ainsi!

     

    Source: Johanne Harrisson...www.lespasseurs.com

     (Texte publié  dans un bulletin protestant américain en 1976)

    (Eglise de Balata Martinique)


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  • Un instant de douceur

    Je marche sur la Terre au milieu de cette vie trépidante
    Tout le monde semble vouloir courir pour atteindre un but imaginaire

    Pas le temps d'écouter
    Pas le temps de rêver
    Pas le temps de sourire
    Pas le temps d'accueillir

    Le tourbillon s'accélère et nous nous laissons emporter par le temps

    Alors je m'arrête
    Je souffle
    Je respire

    L'air emplit mes poumons de cette Vie qui coule en douceur
    des étoiles jusqu'à mon coeur

    Immobile

    J'écoute
    J'accueille
    J'observe
    Je ressens


    Je prends le temps et le temps disparaît
    Hors du temps me voilà dans l'unique instant
    L'éternel présent que la vie m'offre à chaque instant
    La paix m'envahit et la douceur me submerge
    La fenêtre s'ouvre et l'Amour s'engouffre comme
    une rafale de vent cosmique
    Et je vois tous ces cœurs qui courent, prêts a s'ouvrir

    Soyez doux et bons
    Prenez le temps de l'instant

    Avec douceur...
    - Totem -

     

     


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  • Lors que sonneront les 12 coups de la pendule, je vous souhaite :



    1 - La SANTÉ : parce que tout l'argent du monde ne peut l'acheter.
    2 - L'AMOUR : que votre vie soit remplie par l'amour.
    3 - La CHANCE : de ne jamais manquer de rien dans la vie.
    4 - Vœux de RÊVES : que tous vos rêves se réalisent.
    5 - Vœux de COURAGE : d'accepter les choses que l'on ne peut changer de la SAGESSE d'en connaître la différence,
    6 - Vœux de RENCONTRES : l'amour, la tendresse et l'amitié afin de ne jamais ressentir la solitude.
    7 - Vœux pour la FAMILLE : pour des liens solides d'une famile unie.
    8 - Vœux du SUCCÈS : le succès dans tous vos projets.
    9 - Vœux de PAIX : pour que le coeur soit libre de haine et d'envie afin d'aimer.
    10 - Vœux de RECONNAISSANCE : pour se réjouir d'être là à chaque jour.
    11 - Vœux de votre imagination : ainsi, je serai sûre de ne rien oublier.
    12 - Vœu le plus important : avancer chaque jour dans la paix et la sérénité.

    Voeux


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  • Mon panier

    L'autre jour, je me posais une question..
    Que vais-je laisser derrière moi lorsque je partirai ?
    Sur le coup, je n'eus pas de réponse,
    Mais le lendemain matin, j'ai senti quelque chose
    Dans ma main gauche.
    C'était un petit panier...
    Dedans, il y avait des regrets,
    Des... J'aurais dû,
    Des... Si j'avais su...
    Ce panier que je portais
    Était complètement inutile.
    A quoi servent tous ces regrets?
    Aussitôt, je l'ai laissé tomber,
    Et il a disparu à tout jamais.

    Peu de temps après,
    J'ai senti quelque chose dans ma main droite,
    C’était un autre petit panier.
    En regardant de plus près, j'ai vu des choses
    Que j'avais reçues, déposées,
    Tout au long de ma vie…
    Des sourires,
    Des caresses,
    Des gestes,
    Des mots d'amour,
    De belles réunions,
    Des repas,
    Des appels téléphoniques,
    Des regards...
    Et j'en passe !...
    Il y en a pour tout le monde,
    Du plus petit au plus grand.

    Il est tout petit mon panier,
    Mais il est unique et il est à moi.
    Je continue à le remplir
    Avec beaucoup de joies.
    Je l'appelle mon panier de gestes d'amour.
    Bonne journée !

    Auteur inconnu
    Texte trouvé sur un montagne pps

     


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  • Message pour les enfants adoptés 

     

    Il était une fois deux femmes 

    Qui ne s'étaient jamais rencontrées. 

    L'une dont tu ne te souviens pas, 

    L'autre que tu appelles maman. 

     

    Deux vies différentes 

    Dans l'accomplissement d'une seule : la tienne. 

    L'une fut ta bonne étoile, 

    L'autre est ton soleil. 

     

    La première te donna la vie, 

    La seconde t'apprit comment la vivre. 

    La première créa en toi le besoin d'amour, 

    La seconde fut là pour le combler. 

     

    L'une te donna tes racines, 

    L'autre t'offrit son nom. 

    La première te transmit ses dons, 

    La seconde te proposa un but. 

     

    L'une fit naître en toi l'émotion, 

    L'autre calma tes angoisses. 

    L'une reçut ton premier sourire, 

    L'autre sécha tes larmes. 

     

    L'une t'offrit en adoption, 

    C'est tout ce qu'elle pouvait faire pour toi. 

    L'autre pria pour avoir un enfant, 

    Et Dieu la mena vers toi. 

     

    Et maintenant quand, en pleurant, 

    Tu me poses l'éternelle question : 

    Héritage naturel ou éducation, 

    De qui suis-je le fruit ? 

    Ni le l’un ni de l’autre, mon enfant, 

    Tout simplement de deux formes différentes de l’amour. 

     

    Jean-Vital de Monléon (tiré du livre « Naître là-bas, grandir ici ») 

     


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