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Par renal le 14 Février 2012 à 19:42
J'ai lu quelque part :
« Dieu existe, je l'ai rencontré ! »
Ça alors ! Ça m'étonne !
Que Dieu existe, la question ne se pose pas !
Mais que quelqu'un l'ait rencontré
avant moi, voilà qui me surprend !
Parce que j'ai eu le privilège
de rencontrer Dieu juste à un moment
où je doutais de lui !
Dans un petit village de Lozère
abandonné des hommes,
il n'y avait plus personne.
Et en passant devant la vieille église,
poussé par je ne sais quel instinct,
je suis entré...
Et, là, j'ai été ébloui... par une lumière
intense... insoutenable !
C'était Dieu... Dieu en personne,
Dieu qui priait !
Je me suis dit :
« Qui prie-t-il
II ne se prie pas lui-même ?
Pas lui ?
Pas Dieu ! »
Non ! Il priait l'homme !
II me priait, moi ! Il doutait de moi comme j'avais douté de lui ! Il disait :
— O homme ! si tu existes,
un signe de toi !
J'ai dit :
— Mon Dieu, je suis là !
Il a dit :
— Miracle !
Une humaine apparition !
Je lui ai dit :
— Mais, mon Dieu... comment pouvez-vous douter de l'existence de l'homme, puisque c'est vous qui l'avez créé ?
Il m'a dit :
— Oui... mais il y a si longtemps que je n'en ai pas vu dans mon église...
que je me demandais si ce n'était pas une vue de l'esprit !
Je lui ai dit :
— Vous voilà rassuré, mon Dieu !
Il m'a dit :
— Oui !
Je vais pouvoir leur dire là-haut : « L'homme existe, je l'ai rencontré! »
(Raymond Devos)
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Par renal le 13 Février 2012 à 09:37
« Seigneur ! Préservez-moi, préservez ceux que j’aime,
Frères, parents, amis et mes ennemis même dans le mal triomphant,
De ne jamais voir, Seigneur ! L’été sans fleurs vermeilles,
La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
La maison sans enfants. » (Victor Hugo)
(EXTRAIT DU LIVRE « CONVERSATION AVEC DIEU)
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Par renal le 9 Février 2012 à 13:45
« Si le Christ, demain, frappe à votre porte,
Le reconnaîtrez-vous ? Ce sera, comme jadis, un homme pauvre, sûrement un homme seul.
Ce sera sans doute un ouvrier,
Peut-être un chômeur,
ou même, si la grève est juste, un gréviste.
Ou bien encore il placera des polices d'assurances.
ou des aspirateurs...
Il montera sans fin, sans fin, des escaliers,
s'arrêtera sans fin sur des paliers,
avec, sur son visage triste,
un merveilleux sourire...
Mais votre seuil est si sombre...
Et puis on ne voit pas le sourire des gens
qu'on veut renvoyer.
« Ça ne m'intéresse pas... » Direz-vous
avant de l'entendre.
Ou bien la petite bonne répétera, comme une leçon
« Madame a ses pauvres »
et claquera la porte
sur le visage du Pauvre
qui est le Sauveur.
Ce sera peut-être un réfugié,
un des quinze millions de réfugiés
avec un passeport de l'ONU ;
un de ceux dont personne ne veut
et qui errent,
qui errent dans ce désert qu'est devenu le monde ;
un de ceux qui doivent mourir
« parce qu'après tout on ne sait pas d'où viennent
les gens de cette sorte... »
Ou bien encore, en Amérique,
un Noir,
un nègre, comme ils disent,
las de mendier un gîte dans les hôtels de New York,
comme jadis, à Bethléem,
la Vierge Notre-Dame...
Si le Christ, demain, frappe à votre porte, Le reconnaîtrez-vous ?
Il aura l'air accablé,
épuisé,
écrasé qu'Il est
parce qu'il doit porter
toutes les peines de la terre...
Voyons !... On n'emploie pas un homme si fatigué.
Et puis, si on Le questionne :
« Que sais-tu faire ? »
II ne peut pas répondre : tout.
«D'où viens-tu?»
Il ne peut pas répondre : de partout.
« Que prétends-tu gagner ? » II ne peut pas répondre : vous.
Alors Il s’en ira,
Plus épuisé, plus écrasé,
Avec la Paix dans ses mains nues »
(Raoul Follereau)
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Par renal le 8 Février 2012 à 09:09
Départ
Lorsqu'il faudra aller vers vous, ô mon Dieu, faites que ce soit par un jour où la campagne en fête poudroiera. Je désire, ainsi que je fis
ici-bas, choisir un chemin pour aller, comme il me plaira, au Paradis, où sont en plein jour les étoiles. Je prendrai mon bâton et sur la grande route j'irai, et je dirai aux ânes, mes amis : le suis Francis Jammes et je vais au Paradis, car il n'y a pas d'enfer au pays du Bon Dieu, le leur dirai : « Venez, doux amis du ciel bleu, pauvres bêtes chéries qui, d'un brusque mouvement d’oreilles, chassez les mouches plates, les coups et les abeilles. »
Que je Vous apparaisse au milieu de ces bêtes que j'aime tant parce qu'elles baissent la tête doucement, et s'arrêtent enjoignant leurs petits pieds d'une façon bien douce et qui vous fait pitié.
J'arriverai suivi de leurs milliers d'oreilles, suivi de ceux qui portèrent au flanc des corbeilles, de ceux traînant des voitures de saltimbanques ou des voitures de plumeaux et de fer-blanc, de ceux qui ont au dos des bidons bossues, des ânesses pleines comme des outres, aux pas cassés, de ceux à qui l'on met de petits pantalons à cause des plaies bleues et suintantes que font les mouches entêtées qui s'y groupent en ronds.
Mon Dieu, faites qu'avec ces ânes je Vous vienne. Faites que, dans la paix, des anges nous conduisent vers des ruisseaux touffus où tremblent des cerises lisses comme la chair qui rit des jeunes filles, et faites que, penché dans ce séjour des âmes, sur vos divines eaux, je sois pareil aux ânes qui mireront leur humble et douce pauvreté à la limpidité de l'amour éternel.
Francis Jammes. (extrait du livre de Conversation avec Dieu )
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Par renal le 6 Février 2012 à 07:57
« Qu’est-ce donc que ce Dieu ? J’ai interrogé la terre et elle m’a dit : « je ne suis point Dieu. » Tout ce qui s’y rencontre m’a fait le même aveu. J’ai interrogé la mer et ses abimes, les êtres vivants qui s’y meuvent et ils m’ont répondu : « Nous ne sommes pas ton Dieu ; cherche au-dessus de nous. » J’ai interrogé les vents qui soufflent et le nom de l’air avec ses habitants m’a dit : « Anaximène se trompe, je ne suis point Dieu. » J’ai interrogé le ciel, le soleil, la lune et les étoiles : « Nous ne sommes pas davantage le Dieu que tu cherches » m’ont-ils déclaré. Et j’ai dit à tous les êtres qui assaillent les portes de mes sens : « Entretenez-moi de mon Dieu, puisque vous ne l’êtes point, dites-moi quelque chose de lui. » Ils m’ont crié d’une voix éclatante : « C’est lui qui nous a crées. » Pour les interroger je n’avais qu’à les contempler, et leur réponse, c’était leur beauté. (Saint Augustin)
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Par renal le 4 Février 2012 à 20:34
« Quelle est la fleur de l’arbre, quelle est la fleur des champs, quel est le ver de terre, si humble soit-il, dans lequel, à bien examiner son corps, nous ne découvririons de grandes merveilles ? La splendeur de vos créatures blesse nos yeux, leur habilité et leur beauté délecte notre entendement, et notre entendement est si faible qu’il ne s’élève pas d’un degré pour y voir Celui qui a fait cette beauté, Celui qui nous donne ce plaisir. » (Louis de Grenade.)
POEMES ET TEXTES EXTRAIT DU LIVRE « CONVERSATION AVEC DIEU »
DE PERE JEAN MICHEL DI FALCO
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Par renal le 1 Février 2012 à 22:26
« L'humilité est une attitude intérieure, consistant à ne pas se prendre au sérieux, à garder du recul par rapport à sa propre intelligence, ou par rapport à sa réussite sociale et professionnelle.
Platon disait : « Je sais que je ne sais rien. » Garder une âme d'enfant vis-à-vis des choses, et s'émerveiller d'une rencontre ou d'une découverte, préserve de l'orgueil, et nous garde dans un esprit d'humilité. Mais attention, il ne faut pas confondre orgueil et amour-propre. Il ne s'agit ni de se culpabiliser sans cesse, ni de culpabiliser les autres. Si on en reste à ce stade toute progression intérieure est compromise. Il faut grandir humainement et spirituellement. Pour cela il faut avoir l'estime de soi, de ses capacités, en étant conscient de ses limites. Ainsi, une juste connaissance de soi-même devient un tremplin pour la croissance. »
« Admettre la critique exige beaucoup d'humilité ! Il est difficile, en effet, de s'entendre reprocher son égoïsme, sa grossièreté. Et pourtant, il est sage de reconnaître ses torts, d'admettre que l'on s'est trompé. C'est ainsi que nous pourrons grandir humainement et spirituellement. Il ne s'agit pas de nous laisser humilier, ni traîner dans la boue ! Mais il s'agit d'être suffisamment simple pour accepter que l'autre nous aide à grandir, à croître, par ses remarques. C'est pourquoi, il est capital de rencontrer quelqu'un qui puisse nous renvoyer l'image qu'il a de nous, sans animosité ni jugement. C'est une grande chance de connaître une telle personne car elle nous permettra de croître. Un maître spirituel, un père spirituel, peut avoir la même fonction. Acceptons ses remarques, ne nous froissons pas. Il est bon d'avoir un miroir sous les yeux et de ne pas vivre comme un aveugle. «
(Extrait du livre Talitha Koum, Eveille la source qui est en toi de Patrice Gourrier et Jérôme Desbouchages.)
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Par renal le 31 Janvier 2012 à 19:47
« Quand vous serez, calme, sans crainte ni peur, vous serez pour ceux qui vous entourent source de repos… On appréciera votre compagnie. Vous inspirez la stabilité, la paix. C’est grâce au regard des autres sur vous que vous pourrez mesurer le chemin parcouru.
« Aimer, c’est essayer de comprendre ce qui est bon pour l’autre. N’oubliez pas que nous vivons en société. Alors essayer dans la mesure de vos moyens, de votre temps, de vos forces, de faire régner la paix et la justice dans le monde qui vous entoure. Vous n’êtes pas seul ! Et la compassion pour les autres est un moyen de connaître le repos. »
« Aime et fais ce que tu veux ; si tu te tais, tais-toi par amour ; si tu parles par amour ; si tu corrige par amour ; si tu pardonnes, pardonne par amour ; aie au fond du cœur la racine de l’amour : de cette racine, il ne peut sortir que du bon. »
Regarder au-delà des apparences
Quand vous rencontrez quelqu’un, ne jugez pas sur le premier contact. Sachez aller au-delà. Que ce soit au bureau, en famille, lors de rencontres, avec des amis…
Entendre ce qu’exprime l’autre même à travers ses silences
Quand vous côtoyer quelqu’un tous les jours, il vous arrive, sans doute, de ne plus écouter ce qu’il vous dit ; lors de réunion, de rencontres familiales, ce sont souvent les mêmes qui parlent. Sachez écouter les autres.
Sentir les évènements
Parfois ceux qui vous entourent voient ce qui va vous arriver, et vous vous ne voyez rien. Sachez, vous aussi sentir les évènements.
Goûter l’instant :
Sachez apprécier les rencontres que vous allez faire, un repas en particulier, une promenade
Etre touché par un geste…
Toucher l’autre par un geste d’amour, par une parole une fois par jour au moins, et laissez-vous toucher par la joie, par la peine de ceux qui vous entourent.
(Extrait du livre Talitha Koum, Eveille la source qui est en toi de Patrice Gourrier et Jérôme Desbouchages.)
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Par renal le 30 Janvier 2012 à 08:37
« Notre visage exprime ce que nous vivons intérieurement de manière extraordinaire. Si nous vivons avec des sentiments positifs, tels que l’amour, l’amitié, l’intérêt pour les autres, notre visage marquera notre ouverture au monde qui nous entoure. Il restera beau même en vieillissant, car nos sourires offerts aux autres l’illumineront. Si au contraire nous sommes jaloux, avares, agressifs, envieux, notre visage se fermera et nos traits seront marqués par ces attitudes extérieures. »
« Il est important de ne pas vivre à la surface des choses, mais en profondeur. A nous de diagnostiquer toutes nous entraves, de les cerner pour mieux les fuir. Il faudra du temps, de la patience, de la confiance et de l’amour. C’est en plongeant nos racines dans l’amour et non à la surface des choses que nous pourrons croitre. »
« Nous avons besoin du regard, des remarques d’un autre à qui nous pouvons tout dire. Avec son aide, grâce au regard extérieur qu’il peut porter sur nous, il peut nous donner de précieuses indications sur la meilleure manière de progresser. Ce n’est pas facile, et cela exige tout d’abord d’être parfois blessé dans notre orgueil, dérangé dans ses certitudes sur la vie et sur soi-même. Il ne s’agit en rien de se sentir humilié, mais de savoir accepter la remarque, de savoir reconnaître que l’on peut, de bonne foi, se tromper. »
Ne soyez pas triste, ne vous découragez pas, Dieu ne vous abandonnera pas.
(Extrait du livre Talitha Koum, Eveille la source qui est en toi de Patrice Gourrier et Jérôme Desbouchages)
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Par renal le 28 Janvier 2012 à 14:43
« Quand en Occident, on parle du cœur, on entend généralement par là les émotions, et les affections ; mais dans la Bible…. le cœur a une signification beaucoup plus riche ; c’est le centre de la vie, le principe déterminant de toutes ses activités et de toutes ses aspirations. Le cœur inclut également les émotions et les affections, mais signifie bien d’avantage ; il embrasse tous ce qui constitue ce que nous appelons une « personne » »
« Ainsi, cette soif d’intériorité, que nous sommes nombreux à ressentir à l’heure actuelle, correspond à notre nature profonde. Si nous désirons croître humainement et spirituellement, nous devons tenir compte de notre double nature. En chacun d’entre nous, se trouvent à la foi l’homme extérieur et l’homme intérieur. Nous ne pouvons vivre en harmonie avec nous-mêmes et les autres qu’en prenant en compte cette dualité. Si nous négligeons l’une ou l’autre des facettes qui nous constituent, nous ne pouvons pas évoluer.
Par contre, si nous prenons en compte l’homme extérieur et l’homme intérieur, nous grandissons, et l’unité de notre être se réalise peu à peu. »
(Extrait du livre Talitha Koum, Eveille la source qui est en toi de Patrice Gourrier et Jérôme Desbouchages.)
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Par renal le 26 Janvier 2012 à 10:05
« Si tu n’arrives pas à marcher, ce n’est pas à cause des pierres du chemin, mais à cause du petit caillou qui est dans ta chaussure. »
« Ne soyons jamais blasés par la vie, sinon nous ne pourrons jamais devenir des sages. Un philosophe déclarait : « Le sage est celui qui s’étonne de tout.
« Se reposer, c'est donc tout d'abord savoir prendre du recul, et partir à l'écart. Quitter, ne serait-ce qu'un temps, les turbulences du monde et trouver un endroit calme. Il est capital de pouvoir régulièrement sortir de notre environnement quotidien, et aller à l'écart. Oh, il ne s'agit pas forcément de grand voyage, mais peut-être tout simplement d'une promenade en forêt ou dans un parc. Ce temps que nous prendrons pour rompre avec le quotidien, marquera symboliquement notre prise de distance, et nous rendra plus performant à notre retour En effet, quand on est continuellement dans le feu de l'action, dans la tourmente, on perd peu à peu de vue les objectifs fixés, et le meilleur moyen de les atteindre. Cela est vrai non seulement dans le domaine professionnel, mais aussi dans notre vie personnelle et dans notre recherche spirituelle. Savoir aller à l'écart nous permettra de prendre le recul nécessaire face à la vie. »
« Entrainer-vous à prendre chaque jour un temps de repos. Trouvez-vous un lieu où vous pouvez tranquillement, au calme, et si possible dans le silence.
Ne vous laissez pas user par la vie. Si une voiture roulait sans cesse sans jamais s’arrêter, le moteur serait vite en surchauffe. Il en va de même pour vous.
Veillez aussi à bien utiliser votre temps libre, afin non seulement de recharger vos batteries, mais aussi de vous changer les idées et de vous faire plaisir. Sache prendre soin de vous. »
La rancune peut être comparée à une épine plantée dans la chair. Elle empêche de bien dormir, et interdit de connaître le repos de l’esprit. Eloignez de vous toute rancune, et vous nous sentirez comme soulagé détendu, au repos. »
(Extrait du livre Talitha Koum, Eveille la source qui est en toi de Patrice Gourrier et Jérôme Desbouchages.)
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Par renal le 25 Janvier 2012 à 08:55
-« Si nous voulons trouver la paix intérieure, il est important d’avoir un regard positif sur ceux qui nous entourent. Il est nécessaire de ne pas critiquer continuellement ceux que nous côtoyons, de ne pas avoir de paroles désagréables. C’est une véritable manière de vivre, un art à pratiquer au quotidien. »
« Nous savons que les mots possèdent une formidable puissance et que certaines paroles peuvent aider, redonner du courage, mettre debout. Mais nous savons aussi que la langue peut constituer un instrument terrible qui peut blesser, meurtrir, faire du mal. »
« La personne qui est bonne tire le bien de son cœur qui est plein de bonnes choses. La personne qui est mauvaise tire le mal de son cœur qui est plein de mauvaises choses. (Luc, 6,45)
« Ainsi, les paroles méchantes, les propos cyniques, que nous pouvons entendre ou prononcer, ne sont pas neutres, et constituent l’expression de quelque chose de plus profond. Ils débordent du cœur. Loin de nous décourager, ce constat doit nous pousser à transformer notre cœur, et à dominer notre langue. »
« Si l’on est dans le cas de prononcer des paroles déraisonnables, il vaut mieux se taire, car à rester silencieux, il y aura plus de sagesse qu’à parler. »
« Il ne s’agit en rien de se taire et de n’en penser pas moins, mais de se taire pour briser l’habitude de dire du mal ou de blesser. Cela exige de la pratique, du temps et un regard sur les autres. »
« Si nous écoutons jamais les autres, cela nous prive d’un moyen important pour grandir. Nous taire pour écouter ce que disent les autres permet de nourrir notre recherche et d’enrichir notre démarche. De plus, nous taire pour écouter l’autre permet de comprendre le monde qui nous entoure, d’y être plus attentifs et donc de favoriser l’harmonie. »
« Bien écouter, c’est comprendre. » (Clément d’Alexandrie)
« Nous ne grandirons pas seuls, soyons attentifs. »
(Extrait du livre Talitha Koum, Eveille la source qui est en toi de Patrice Gourrier et Jérôme Desbouchages.)
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Par renal le 23 Janvier 2012 à 10:00
Assieds-toi
« En effet, quand l'un de vous veut construire une grande maison, il commence par s'asseoir et il calcule : « Combien est-ce que cela va coûter ? Est-ce que j'ai assez d'argent pour aller jusqu'au bout ? » Mais s'il pose les fondations sans pouvoir finir la maison, tous ceux qui verront cela se mettront à se moquer de lui. Ils diront : « Cet homme a commencé à construire, mais il n'a pas pu finir ! » (Luc, 14, 28-30)
« S’asseoir avant de prendre une grande décision, c’est choisir de ne pas réagir à chaud, de réfléchir avant de décider. Cela peut revêtir dans nos vies de nombreuses formes.
S'asseoir permet ainsi de prendre du recul, et sera utile tant dans notre vie professionnelle que dans notre vie personnelle. C'est pourquoi il est important de prendre le temps de s'asseoir au moins une fois par jour, en choisissant de le faire un peu à l'écart, dans un endroit tranquille. Ne faisons pas comme tous ceux et celles qui, « surbookés » ne s'arrêtent jamais.
Aujourd'hui, nous avons souvent peur de nous arrêter, par crainte du vide. Pourtant s'arrêter, ce n'est pas ne rien faire ! C'est au contraire retrouver ses racines, son équilibre. Comme le dit Grégoire le Sinaïte (XIVe siècle)
Cesser de courir sans cesse peut, en effet, entraîner parfois une sensation de vertige. Et pourtant, c'est en prenant le temps de nous asseoir que nous pourrons mieux nous connaître, en analysant nos réactions, nos sentiments. En agissant régulièrement ainsi, nous analyserons nos richesses ainsi que nos faiblesses. Par contre, si nous ne prenons jamais de recul, nous ne pourrons jamais voir ce qu'il y a à améliorer en nous.
S'asseoir et prendre le temps d'écouter les autres permet à tous de grandir. Alors, même si nous vivons seuls, prenons l'initiative et allons à la rencontre des autres, pour les découvrir et pour croître. »
(Extrait du livre Talitha Koum, Eveille la source qui est en toi de Patrice Gourrier et Jérôme Desbouchages.)
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Par renal le 15 Janvier 2012 à 19:38
Offrir l'hospitalité
L'autre véritable n'est pas celui que nous choisissons d'inviter chez nous - avec l'arrière-pensée, peut-être, d'être invités à notre tour -, mais bien celui qui apparaît devant nous sans que nous l'ayons choisi. C'est celui qui vient à nous, poussé simplement par les événements, par la trame que tisse notre vie, parce que l'hospitalité est carrefour des chemins. L'autre est celui qui se tient devant nous comme une présence exigeant d'être écoutée dans sa diversité irréductible ; peu importe qu'il appartienne à une autre ethnie, à une autre foi, à une autre culture, c'est un être humain et cela doit suffire pour que nous l'accueillions. En d'autres termes, pourquoi offrir l'hospitalité ? Parce qu'on est homme, pour devenir homme, pour humaniser sa propre humanité. Nous avons à prendre conscience du fait que chacun de nous, en tant que personne venue au monde, est hôte de l'humain, faute de quoi l'hospitalité courra le risque de se réduire à des devoirs à accomplir. Elle appartiendra peut-être aux gestes significatifs au niveau éthique, mais elle se situera sur un plan fondamentalement extérieur et ne deviendra jamais une réponse à la vocation profonde de l'homme, l'accomplissement de notre humanité à travers l'accueil de l'humanité de l'autre.
(Enzo bianchi)
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Par renal le 11 Janvier 2012 à 23:00
Conversation avec Dieu
Dis Dieu ? Es-Tu bien dans ma peau ?
As-Tu assez de place ?
Souvent, je ne le nie pas, j’occupe tout l’espace.
Je m’étale confortablement dans ma routine, mes habitudes et même dans ma médiocrité au point d’en oublier que Tu es avec moi, présent en moi !
Je dois Te confesser que dans ces moments-la, je ne suis pas très fier, je préfère T’ignorer, faire comme si je ne Te connaissais pas et dire comme Pierre à ton propos, je ne connais pas cet homme !
Oui je Te l’avoue, il est des moments où Tu me gènes, vraiment, Tu me déranges !
Ce que j’appréhende le plus c’est lorsque je doute de Toi, c’est comme si Tu étais sourd à mes appels, absent, silencieux !Et ce grand vide me donne le vertige.
Je Te cherche et je ne Te trouve pas.
Je T’appelle et Tu ne réponds pas.
Ces heures là sont douloureuses, Tu peux le croire.
Et cependant, vois-Tu, ces moments-là, je ne les regrette pas.
Au contraire, une fois passé mon trouble, je suis tellement heureux de Te retrouver, je dois constater que Tu es toujours présent, fidèle comme toujours, et que c’est moi qui m’étais éloigné.
Qu’il est bon ce moment où Tu m’accueilles, chez moi.
Et les mots que j’avais préparé pour habiller nos retrouvailles, Tu n’en veux pas, mon regard Te suffit et moi je cherche le Tien.
Il y a aussi les jours où je voudrais Te laisser toute la place, c’est alors que je veux me faire tout petit, pour que chez moi, dans ma peau, vraiment, Tu sois chez Toi !
Je suis joyeux quand Tu n’es pas à l’étroit dans une peau étriquée, mesquine, une peau, une peau de chagrin quoi !
Mon Dieu, je Te le demande, apprends-moi à m’aimer comme Toi seul sais m’aimer.
Je suis bien, Tu sais, lorsque nous conversons tous les deux, simplement, familièrement, comme de vieux amis, comme deux êtres qui s’aiment et partagent le même toit.
Je ressens si fortement le réconfort que m’apporte Ta présence, elle est là, la force de la prière.Et dire que c’est Toi, qui habite avec moi cette vieille peau que j’ai parfois tant de mal à traîner !
Ah si seulement je pouvais, ne serait-ce qu’un instant l’oublier, l’accrocher à un clou, telle une vieille guenille !
Mais Toi, c’est cette peau-là que Tu veux habiter, avec moi !
Sais-Tu que, plus je sens que Tu habites en moi, plus je crois devenir un peu Toi !
OH ! Ne T’inquiètes pas pour ma modestie, j’ai dis un peu, juste un peu. Je sais que c’est Toi qui pousse l’humilité jusqu’à choisir d’agir par moi, et dans ces moment-là, Tu peux le croire, je suis vraiment heureux parce que je sais alors que Tu es bien dans ma peau !
Je suis tout seul dans ma peau !Mgr Di Falco Leandri.
(Extrait du DVD « Spiritus Dei », les Prêtres)
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Par renal le 11 Janvier 2012 à 13:37
De quelle couleur sera ma mort ?
« Une question vitale m'encercle : De quelle couleur sera ma mort ?
D'abord, je n'aime pas ce mot. Avec son M qui happe les cheveux.
Avec son O qui engloutit, son R qui racle jusqu'au dernier brin comme une pelle à charbon. Et son T qu'on ne prononce pas car on sait qu'il porte le trépas.
De quelle couleur sera, ma mort ?
Bleue bordée de blanc si je meurs en montagne ;
Brune si je meurs dans le ventre de la terre ;
Rouge si je meurs au travail ou sur les barricades ;
Rosé si je meurs pour un enfant ;
Arc-en-ciel si je meurs de rire ;
Violette si je meurs évêque ;
Grise si je meurs de vieillesse ;
Transparente si par hasard je ne mourais pas...
Non, elle sera noire, de toutes façons, bien noire. Mais sous l'action du révélateur, le négatif deviendra positif. Le noir deviendra blanc. La mort deviendra vie.
La vie est mal faite du côté de la mort. On devrait mourir deux par deux : partir à deux sur les chemins de la mort comme les apôtres envoyés par le Christ sur les chemins de la vie. Comme on ne choisit pas sa mort, je peux toujours me permettre de dire : À choisir...
À choisir, je voudrais mourir sur une musique de dessin animé ou de fanfare de village, le nez au ciel, au soleil, je volerais vers Dieu. Un hommage à la vie. En guise de cercueil, je voudrais un cerf-volant. Comme ceux dont la ficelle a cassé et qui disparaissent vers le soleil, je volerais vers Dieu. »
(Guy Léger, extrait de « L’enfant dont je suis né »)
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Par renal le 1 Janvier 2012 à 17:03
Tâchez d’être heureux
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.
Dites doucement et clairement votre vérité, et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire.
Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit.
Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux.
Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit-elle ; c’est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps. Soyez prudent dans vos affaires ; car le monde est plein de fourberies.
Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d’héroïsme.
Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié. Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse.
Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain.
Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères.
De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même.
Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait.
Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception d’elle ou de lui, et quelles que soient vos peines et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.
Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Soyez positif et attentif aux autres.
Tâchez d’être heureux.(Offert par mon amie Heidi http://www.heidipassion.com)
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Par renal le 26 Décembre 2011 à 09:47
L’écoute
Écouter l'autre, c'est le plus beau cadeau que nous puissions lui faire.
Écouter, c’est d’abord arrêter son cinéma intérieur, s’obliger à se taire. Couter, c’est reformuler : « Vous voulez dire ceci ? », « Vous sentez-vous angoissé ? », « Ressentez-vous de la colère ? » Ainsi, la personne peut préciser, affirmer sa réflexion, son analyse en disant : « oui c’est tout à fait cela » ou bien « Non pas exactement. » Nous avons tous des tendances qui nous empêchent d’écouter :
- Tendance à porter un jugement, à approuver ou à sanctionner, « Tu devrais », « Tu n'aurais pas dû »...
- Tendance à trouver des explications : « S'il vous arrive cela, c’est que … » On intellectualise.
- Tendance à soutenir : « Ce n'est pas grave », « Je te plains », je suis. passé par là » ou « Je te comprends. »
- Tendance à trouver des solutions : « II faudrait que tu fasses ceci ou cela. »
Il faut vraiment mettre de côté toutes ces tendances pour écouter l’autre, aller à son rythme, marcher avec lui pas à pas. C’est vraiment un cœur à cœur qui permet l’écouté de se sentir exister, de se sentir reconnu. »
« Une visiteuse de l'aumônerie de l'hôpital venait d'écouter pendant plus d'une heure une personne malade. Elle n'avait pas dit un seul mot, sauf pour reformuler, poser la petite question pour éclaircir. Au moment où elle quitte la chambre pour continuer ses visites, la personne malade lui dit : « Merci pour tout ce que vous m'avez dit. » Notre écoute en dit plus long que nos discours. »
(Pierre Trevet)
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Par renal le 23 Décembre 2011 à 22:05
Cette ordonnance-ci prescrite par un docteur prénommé Hubert :
« Prenez six petites boîtes sur lesquelles vous écrivez : vitamines A, B, C, D, E, P. Vous prendrez une dose par jour pour la semaine.
Dans la boîte de vitamines A, mettez les pilules Accueil, Amour, Amabilité, Attention à l'autre.
Dans la boîte de vitamines B, mettez les pilules Bonté, Bienveillance, Bonne humeur.
Dans la boîte de vitamines C, mettez les pilules Charité, Cordialité, Courage, Courtoisie.
Dans la boîte de vitamines D, mettez les pilules Disponibilité, Détachement, Droiture, Délicatesse.
Dans la boîte de vitamines E, mettez les pilules Écoute, Échange, Émerveillement, Enthousiasme.
Dans la boîte de vitamines P, mettez les pilules Pardon, Paix, Patience, Prudence.
Le septième jour, jour de repos et du Seigneur, pour éviter le doping, vous remplacerez la vitamine par la promenade, la famille, le scrabble, les mots croisés, le jardinage ; le tout arrosé d'un bourru (c'était l'automne) et de quelques châtaignes.
Mais pour vous ravitailler en vitamines, il faut recourir à la "pharmacie évangélique", toujours de garde.
Lors d'une crise, doublez la dose.
Placez les boîtes à portée de mains, car rien n'est dangereux.
Ces médicaments n'étant pas remboursés par la Sécurité Sociale, cette ordonnance vous est fournie gratuitement. » (Extrait de Paraboles d’un curé de campagne tome 3)
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Par renal le 23 Décembre 2011 à 14:39
DIEU MIS AU MONDE
Je crois en un Dieu si fragile qu'il abandonne sa vie entre les mains réunies d'un homme et d'une femme.
Je crois que ses sourires d'enfant éclairent d'une promesse d'aube le visage de l'homme et de la femme, il apaise leur cœur et les libère de la peur
Je crois qu'il donne de l'allégresse à leur souffle, des couleurs malgré l'obscurité qui règne, et il les met en route vers bien plus loin qu'ils n'ont jamais espéré.
Je crois qu'à la lueur de leur joie, d'autres hommes, d'autres femmes, toi, moi, nous, retrouvons dans la nuit un goût d'espérance
Je crois au courage qui nous vient à nous retrouver ensemble, à la force de nos choix, à la liberté conquise et partagée, ça nous tient chaud au ventre, et ça devient un chant.
Je crois que la beauté de ce chant fait naître dans le ciel une étoile dans laquelle d'autres pauvres reconnaissent le signe d'une vie plus belle qu'ils attendaient même sans le savoir.
Je crois qu'à la vue de l'étoile chacun a le sentiment d'être appelé par son nom, de n'être plus « un rien », de n'être plus un chiffre, mais un homme, une femme, un jeune ou un enfant respecté entre tous.
Je crois en la parole qu'à la lueur de l'étoile chacun de nous peut tenir, malgré la souffrance, malgré le mépris, c'est une parole ferme et forte, une parole qui porte et fait se lever à leur tour d'autres hommes, d'autres femmes, d'autres enfants.
Je crois en ce chant au milieu de la nuit qui rend digne les plus humbles mais que les haïsseurs de ce monde, les profiteurs, les dominateurs, veulent faire taire à tout prix.
Je crois qu’à chaque fois que l’homme, la femme, l’enfant, toi, moi, nous, entrons en lutte pour nous arracher au désespoir et devenir un peu plus humains, la nuit se déchire, la peur s’étiole, les anges chantent, l’enfant nait.
Message de la mission ouvrière de Paris
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