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Par renal le 26 Avril 2013 à 15:27
Tu m’as fait connaître
Tu m’as fais connaître des amis que je ne connaissais pas.
Tu m’as fait asseoir à des foyers qui n’étaient pas le mien.
Celui qui était loin, tu l’as ramené proche et as fait un frère de l’étranger.
Le cœur me faut quand je dois abandonner ma demeure coutumière ; j’oublie alors que là-bas le passé habite encore dans l’avenir et là aussi, toi, tu habites.
A travers naissance et trépas, dans ce monde ou dans d’autres, où que ce soit tu me guides, c’est toi, le même l’unique compagnon de ma vie infinie qui, toujours, avec des attaches de joie relie mon cœur à l’insolite.
Pour celui qui te connaît, nul n’est plus étrange ou hostile : plus une porte n’est fermée.
Oh ! Accorde-moi cette grâce : permets que je ne perde jamais cette félicité du toucher de l’unique, parmi le jeu de la diversité.
(Extrait de l’Offrande Lyrique)
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Par renal le 18 Avril 2013 à 08:56
En dépit des apparences…
Cher enfant d'ici ou d'ailleurs,
En dépit des apparences, il n'est pas normal de jeter des cailloux, des pierres, des morceaux de roche. Il est plus normal de s'en servir pour construire des maisons.
En dépit des apparences, les Autres ne sont pas forcément nos ennemis. Ils peuvent devenir nos meilleurs amis. Cela s'est déjà vu, il n'y a pas si longtemps que ça...
En dépit des apparences, les soldats n'ont que faire dans les villes, dans les villages, dans les champs et dans les vergers.
En dépit des apparences, la mort ne vient pas du Ciel, bourdonnante et sournoise. Le Ciel est calme et vide et serein. Et c'est normal.
En dépit des apparences, la mer n'est pas le quatrième mur de la prison. La mer, c'est la liberté pour tous, c'est l'appel au voyage, c'est l'horizon mouvant qui se confond à l'horizon du ciel.
En dépit des apparences, le sang et les larmes ne doivent pas couler chaque jour. Il est normal qu'il y ait des jours de deuil, mais tout aussi normal qu'ils soient rares et espacés.
En dépit des apparences, le nom de Dieu n'appartient pas aux guerriers. Ni à ceux qui hurlent. Ni à quiconque, d'ailleurs.
En dépit des apparences, l'enfant est fait pour grandir et l'homme pour vieillir, tout doucement. Il n'est pas normal qu'ils tombent, en chemin.
En dépit des apparences, le portrait de ton frère ou de ton oncle n'a pas toujours été bordé de noir.
En dépit des apparences, il n'est pas normal que le vent porte en lui l'odeur acre des gaz lacrymogènes. Il est normal qu'il transporte les effluves du printemps ou l'odeur du pain chaud ou la douce amertume du sel et de la mer.
En dépit des apparences, cette vie n'est pas la tienne. Ta vraie vie est à venir.
F.Laroui, professeur d économie à l’université, Pays Bas, extrait du livre « Un très proche Orient »
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Par renal le 20 Mars 2013 à 10:46
Sortir de la paralysie
Regardez le monde d'aujourd'hui, il est devenu tout à fait comparable à une immense maison, une maison de luxe, une maison merveilleusement moderne, avec l'équipement électrique, électronique le plus fantastique, et une maison dans laquelle le papa est le plus grand technicien de la terre dans ces questions scientifiques, et voilà qu'un jour ce papa voit que son plus bel appareil de télévision en couleur, ou je ne sais quoi, tombe en panne. Cet homme, qui est scientifique et qui est courageux, tombe la veste, prend sa caisse d'outils, ses pièces de rechange, et se met au travail pour réparer sa machine. Et il travaille, et il se donne beaucoup de peine, et il dépense beaucoup d'argent, et il met tout son génie. Et sa machine ne marche toujours pas C'est que, tout simplement, cet homme si puissant, cet homme si riche, cet homme si intelligent, a eu une petite distraction, il a simplement oublié de regarder et n'a pas vu que son petit bébé, en s'amusant, a tiré la prise de courant.
C'est absolument la situation du monde d'aujourd'hui, ce monde merveilleusement équipé et où rien ne marche. Pourquoi ? Simplement parce qu'il manque une petite chose minuscule, ridicule à côté de la puissance, mais, si ridicule qu'elle soit, une petite chose sans laquelle la puissance n'est que le néant. Cette petite chose, qu'est ce que c'est ? C'est la prise de courant. C'est la pénétration au cœur de la souffrance humaine, c'est la communion avec la douleur humaine, c'est cette présence, c'est cet amour authentique, cet amour qui n'est authentique que quand il fait le besoin d'être présent parmi ceux qui souffrent et de s'identifier à leur souffrance. C'est cela l'amour.
ABBE PIERRE (Extrait du Magnificat de mars 2013)
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Par renal le 8 Mars 2013 à 19:37
Histoire de la gomme magique
Je ne savais pas trop ce qui se passait dans mon cœur, mais c'était tout brûlant. Maman était partie des jours et des jours dans une clinique pour réparer son dos et quand elle est revenue, je voulais la serrer très fort contre moi. Je lui disais des "maman chérie adorée d'amour" et ça lui donnait des joues toutes rosés et des yeux tout piquetés d'étoiles. J'avais oublié qu'elle était aussi jolie. Et puis le lendemain, en sortant de l'école, j'ai tout gâché en piquant une grosse colère, énorme même. Je donnais des coups de pied à maman, je ne voulais pas lui faire de bisous, je bégayais : — Toi, toi... tu ne me feras plus de câlins toute ta vie ! Tu es la plus méchante maman du monde ! Voilà ! Et je lui criais pour que les autres mamans entendent. Je ne sais pas ce qui m'a pris, mais c'était comme un orage furieux à l'intérieur de moi. Comme si de l'encre toute noire me coulait à travers. Là, maman ne dit rien, elle mange ses lèvres, elle devient toute rouge, et dans ses yeux, il n'y a plus d'étoiles du tout. Je vois bien que je lui fais mal, mais il y a quelque chose hors de moi qui me pousse et je ne veux même pas demander pardon. Dans la rue, maman avait très honte : j'hurlais de toutes mes forces, et les gens se retournaient. À la maison, comme je ne me calmais toujours pas, maman m'a regardé droit dans les yeux, a posé très fort ses deux mains sur mes épaules, et m'a dit en serrant les dents : — Bon, maintenant tu te calmes immédiatement, ou bien... Et comme je n'étais pas du tout décidé à me calmer, elle m'a passé sous la douche froide. Ça m'a réveillé d'un coup. Je me suis retrouvé plein de honte, de noir et de froid, comme si le ciel avait disparu avec le soleil et les étoiles et qu'il fallait reconstruire l'univers tout entier. Ce soir-là, la musique de la clé sur la porte ne m'a pas parue magique du tout. C'était plutôt le contraire. Je ne sais pas pourquoi ni comment, mais avant même de mettre le pied à la maison, papa connaît déjà toutes les nouvelles de la journée, y compris les bêtises ! J'avais honte une deuxième fois, je savais que je méritais une bonne correction. Pourtant, ce soir-là, les antennes de papa n'ont pas marché. Il ne se doutait de rien, je l'ai bien vu à sa manière de me faire des câlins, et maman n'a rien dit. Après le repas, papa nous a raconté l'histoire du soir, qui s'appelait drôlement la Gomme magique. Et voilà ce qu'il a dit, que je n'oublierais jamais, même pas après ma mort :
Vous savez, lorsque la maîtresse vous demande de colorier un dessin, il vous arrive de dépasser les limites, de déborder du cadre. Et donc, que se
passe-t-il ? Eh bien, vous prenez une gomme, tout simplement, et vous effacez ce qui a débordé, n'est-ce pas ? Maintenant, écoutez bien : je vais vous parler de jolis dessins qu'on a à l'intérieur de nous et qui s'appellent les sentiments. Vous l'avez sans doute remarqué : parfois, il nous arrive de les laisser déborder, de dépasser les limites. À ce moment-là, le dessin intérieur ne devient pas bien joli; il est même parfois carrément moche ! « Qu'est-ce qu'on peut faire pour changer ça, à votre avis ? Vous vous dites : ce serait bien si on pouvait gommer ce qui n'est pas joli, ce qui a débordé, comme avec la gomme de l'école ! Ce serait bien, pour un mot de trop, un geste pas beau, un regard méchant, un coup de pied, une grosse colère, une rancune tenace, oui ce serait bien si on pouvait effacer tout ça d'un geste et faire que nos sentiments restent beaux et bien dessinés, non ? « .. .Eh bien, je vais vous dire quelque chose de très extraordinaire : c'est possible, car cette gomme existe ! Elle est même tellement efficace qu'on l'appelle la Gomme magique. Ce n'est pas la peine d'aller la demander dans un magasin, elle n'est pas à vendre ! Elle est même vraiment tout ce qu'il y a de plus gratuit ! Et vous savez bien où se rangent toutes les choses les plus gratuites : au fond de votre cœur ! Cette gomme magique, elle a un nom qu'il faut retenir : elle s'appelle PARDON. « Bien sûr, c'est encore mieux de réussir du premier coup des jolis dessins bien coloriés, seulement voilà : on n'est pas toujours artiste de chaque instant, il arrive qu'on se trompe et là, la seule solution pour effacer, c'est de demander pardon. La gomme magique efface alors tout ce qu'on a envie d'oublier pour avoir le cœur en paix. PARDON, cela veut dire aussi : merci de continuer de m'aimer, même si je ne suis pas toujours aimable... « Allez, mes petits trésors, je sens que vous êtes fatigués ! Il est temps de dormir à présent... » Papa s'est levé, il a fait de grands pas de clown et il a dit sur un ton rigolo :
— Je suis le douanier des rêves ! Vous n'avez rien à déclarer avant de partir au pays du sommeil ? J'ai dit :
— Si... je voudrais voir maman !
Mon cœur battait fort. Bientôt, maman est venue et s'est approchée de moi. Je l'ai regardée droit dans les yeux, pour qu'elle me jette une passerelle d'amour et que je passe de l'autre côté, je voulais. .. je voulais... mais je n'arrivais pas à prononcer un seul mot, comme si le diable avait fait un nœud dans ma gorge. À un moment, le mot est venu tout seul, tout tranquillement, et je me suis entendu dire : Pardon !
C'est venu du fond de mon cœur, et derrière il y a eu une énorme vague et toute une mer de larmes que je ne savais pas comment arrêter. Eh bien, papa avait raison. C'est vraiment une gomme magique parce que maman a mis ses bras autour de mon cou et a murmuré dans le creux de mon oreille : « Je t'aime ! Tout le reste est oublié... » D'un coup, le ciel est revenu et le soleil, et les étoiles, et je suis parti en carrosse au pays du sommeil, comme un roi plus fort que le monde entier !
(Extrait du livre, Petits trésors de François Garagnon)
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Par renal le 7 Mars 2013 à 10:18
La porte de la vie
C'est par la porte étroite que nous entrons dans la vie. La porte étroite est la porte qui n'est destinée qu'à moi seul. Il est de mon devoir de trouver la clé qui m'ouvre la porte du mystère de l'être unique que je suis, de ma nature profonde et authentique. Il ne suffit pas d'entrer par la large porte, celle que franchissent tous les hommes. Sinon, je ne vis pas ma vie totalement, je ne vis pas l'existence unique et singulière à laquelle Dieu m'a destiné. Dans l'une de ses nouvelles, Franz Kafka décrit un homme qui attend devant la porte d'un palais de pouvoir y entrer. Mais par peur du gardien, il attend jusqu'à la mort. Le gardien ferme alors la porte en disant à l'homme mourant : « Cette porte ne t'était pas destinée. »
Il existe une porte qui s'ouvre uniquement pour moi sur le chemin de la vie. Je trouve cette porte lorsque je me réconcilie avec mon passé, lorsque je me mets à l'écoute de ma voix intérieure et que je sens quelle est ma véritable vocation, ce qui est en accord avec moi et ce qui fait ma singularité. Dans nos relations avec autrui aussi il est important de trouver la porte par laquelle nous pouvons entrer en contact avec l'autre. Nous n'y parvenons pas toujours, l'autre paraissant inaccessible. Nous parlons avec lui sans réussir à établir de véritable communication. Il convient alors de se demander quelle pourrait être la clé qui ouvrirait la porte permettant d'accéder à cette personne. Lorsque je trouve la clé, je peux entrer en contact avec la personne et éveiller la vie en elle. Celui qui est inaccessible n'est pas seulement coupé des autres. Il est aussi coupé de ses propres ressources. Nous pouvons parfois aider l'autre à ouvrir la porte sur ses potentialités, à le relier à sa propre créativité.
(Extrait de « Un cœur en Paix » d’Anselm Grün)
Photo de Micha Pawlitzk
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Par renal le 5 Mars 2013 à 10:14
L'amour réjouit notre cœur
En parcourant les champs, nous nous réjouissons de la magnifique couleur des coquelicots. Aux endroits où ils fleurissent, dans les champs de céréales, la nature est plus forte
que les pesticides destinés à détruire tout ce qui peut porter préjudice aux récoltes. Les fleurs de coquelicots dans les champs de céréales symbolisent la liberté de l'amour. La recherche de l'utile et de la rentabilité porte ombrage à l'amour. Mais l'amour est plus fort que les calculs. Il ne se laisse pas enfermer dans des prévisions. Il s'épanouit où et quand il veut.
«La rose fleurit parce qu'elle fleurit »,constate maître Eckhart. Elle n'a nulle finalité. Elle est, tout simplement.
L'amour n'a nul besoin de justification. Il est, tout simplement. Il triomphe de tous les plans. Il est libre et ne se laisse pas prescrire où et quand il peut s'épanouir. Il s'épanouit, tout simplement, et il réjouit notre cœur.
(Extrait de « Un cœur en Paix » d’Anselm Grün)
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Par renal le 14 Février 2013 à 09:39
L’amour libère
Le cygne blanc est depuis toujours le symbole de la lumière et de la pureté. Nous aspirons à un amour pur, authentique, à un amour auquel ne se mêle aucune velléité de contrôle ou de possessivité. Nous savons par expérience que l’agressivité, le désir de pouvoir et de vengeance entachent cet amour. Le cygne représente pour nous l’amour pur qui repose au fond de notre cœur lorsque notre amour se trouble, il existe encore au fond de nous, l’amour authentique qui respecte la liberté de l’autre, qui aime l’autre pour ce qu’il est. L’amour pur se réjouit de la présence de l’être aimé. Il ne se cramponne pas à lui, il lui laisse sa liberté, car il perçoit en lui, le pur et l’authentique.
(Extrait de « Un cœur en Paix » d’Anselm Grün)
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Par renal le 11 Février 2013 à 09:36
En harmonie avec tout ce qui est
Un bel automne réjouit parfois davantage le cœur qu'un été bien chaud. La nature déploie sa riche palette de couleurs. Les récoltes sont rentrées. Dans l'automne de mon âme, je ne récolte plus. Je suis et je m'émerveille des couleurs magiques de la vie, de la paisible joie qui naît de tout ce qui a grandi en moi.
L'automne me prodigue sa douceur. Dans la douceur de l'automne, je contemple ma vie et je suis en harmonie avec tout ce qui est. J'adhère à tout ce qui est. C'est une tendre joie, à peine perceptible, que l'automne éveille en moi. Ce n'est plus la joie éclatante de l'été. Mais personne ne peut me ravir cette paisible joie. Elle survivra à l'hiver. Elle résistera lorsque je sentirai le froid en moi et tout autour de moi.
(Extrait de « Un cœur en Paix » d’Anselm Grün)
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Par renal le 29 Janvier 2013 à 11:17
Là où jaillit la vie
Des fleurs grimpent tout autour de la porte de la maison. Elles nous invitent à rester sur le seuil de la porte pour admirer la maison qui porte une si belle parure. Mais les fleurs sont aussi la promesse de la vie qui s'épanouit à l'intérieur de la maison. Celui qui rehausse de fleurs multicolores la porte de sa maison avec tant d'amour, laisse transparaître la vie et la gaieté qui est en lui. Il nous invite amicalement à entrer dans sa maison où nous attend la vie. Et là où jaillit la vie, nous nous épanouissons et nous réjouissons de la vie.
(Extrait de « Un cœur en Paix » d’Anselm Grün)
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Par renal le 24 Janvier 2013 à 19:19
Celui qui demeure en Dieu., demeure dans ta joie
Au cœur de l'hiver perdurent le vert des forêts et le vert de la mousse. L'énergie de la nature est plus forte que toutes les puissances destructrices. La joie résiste à l'hiver. Elle sommeille au fond de mon cœur lorsque je suis affligé par la tristesse.
Elle est en moi lorsque je suis paralysé par le froid. Rien ne peut l'anéantir. Celui qui demeure en Dieu, demeure dans la joie,
disent les mystiques. Il ne se réjouit pas de la beauté des choses,
la joie est en lui. Et au cœur de l'hiver, la contemplation de l'énergie divine de la nature réveille la joie qui est en lui.
(Extrait de « Un cœur en Paix » d’Anselm Grün)
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Par renal le 16 Janvier 2013 à 09:48
L'hiver a ses propres joies.
Le givre métamorphose les arbres et le paysage tout entier.
Il se pare d'une douce lumière qu'il réfléchit. Je contemple
le paysage enneigé les yeux grand ouverts, et mon cœur se remplit de joie. C'est la joie devant la beauté que Dieu laisse rayonner
de toute part dans sa Création. Lorsque tout est figé par le froid,
lorsque plus rien ne pousse, la gloire de Dieu rayonne encore jusqu'à moi. Dans le froid, dans l'hiver de mon âme, brille la paisible lumière de Dieu. Quelle que soit ma disposition intérieure, elle est source de joie pour moi.
(Extrait de « Un cœur en Paix » d’Anselm Grün)
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Par renal le 15 Janvier 2013 à 09:37
Leçon de persévérance
As-tu déjà observé l’attitude des oiseaux face à l’adversité ?
Pendant des jours et des jours ils font leur nid, recueillant des matériaux parfois ramenés de très loin. Et lorsqu’ils ont terminé et qu’ils sont prêts à déposer les œufs, les intempéries ou l’œuvre de l’être humain ou d’un quelconque animal le détruit et envoie au sol ce qu’ils ont réalisé avec tant d’effort. Que fait l’oiseau ?
Il se paralyse et abandonne la tâche ? En aucune façon. Il recommence encore et encore jusqu’à ce que les premiers œufs apparaissent dans le nid. Parfois –très souvent – avant que naissent les oisillons, un animal, un enfant, une tempête détruit une fois de plus le nid, mais cette fois avec son précieux contenu.
Cela fait mal de recommencer depuis zéro… même ainsi, l’oiseau ne se tait jamais, ni ne recule, il continue de chanter et de construire, construisant et chantant.
As-tu parfois eu le sentiment que ta vie, ton travail, ta famille ne sont pas ce que tu avais rêvé ?
As-tu parfois envie de dire “assez”, l’effort ne vaut pas la peine,
C’est trop pour moi?
Es-tu fatigué de recommencer, du gaspillage de la lutte quotidienne, de la confiance trahie, des buts non atteints quand tu étais sur le point d’y arriver ?
La vie te frappe ainsi parfois, mais ne te rends jamais, dis une prière, mets ton espoir en avant et fonce.
Ne te préoccupe pas si dans la bataille tu reçois une blessure, il faut s’y attendre. Réunis les morceaux de ton espérance, reconstruis-la et fonce de nouveau.
Peu importe ce qui se passe… ne faiblis pas, va de l’avant..
La vie est un défi constant, mais cela vaut la peine de l’accepter
Et surtout… n’arrête jamais de chanter.
Auteur inconnuSource :http://sesouvenirdesbelleschoses.over-blog.com/pages/_Belles_histoires_a_mediter_-1636660.html
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Par renal le 14 Janvier 2013 à 14:16
À ceux que j'aime et ceux qui m'aiment
Quand je ne serai plus là, relâchez-moi.
Laissez-moi partir, j'ai tellement de choses à faire et à voir.
Ne pleurez pas en pensant à moi, soyez reconnaissants pour les belles années, je vous ai donné mon amitié, vous pouvez seulement deviner le bonheur que vous m'avez apporté.
Je vous remercie de l'Amour que chacun m'a démontré, maintenant il est temps de voyager seul.
Pour un court moment, vous pouvez avoir de la peine.
La Foi vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelques temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur, je ne suis pas loin et la Vie continue...
Si vous en avez de besoin, appelez-moi et je viendrai.
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là.
Et si vous écoutez votre cœur, vous éprouverez clairement la douceur de l'amour que j'apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir, je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer, je ne suis pas là, je ne dors pas.
Je suis les mille vents qui souffle.
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé.
Je suis la douce pluie d'automne.
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin.
Je suis celui qui brille dans la nuit.
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer je ne suis pas là, je ne suis pas mort
Matcaci
Source: texte écrit par Charlotte Néwashish-Flamand....www.lespasseurs.com
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Par renal le 31 Décembre 2012 à 18:06
L'embarquement pour le vol 2013 est annoncé !
N'emportez dans vos bagages que les meilleurs souvenirs de 2012...
- Laissez les mauvais moments aux objets perdus. La durée de votre voyage sera d’exactement 12 mois.
Vos prochaines escales sont : Santé, Amour, Joie, Harmonie, Prospérité et Paix.
Le Commandant de bord vous propose le menu suivant, servi durant le vol :
Cocktail de l'amitié
Suprême de bonne santé
Gratinée de prospérité
Plateau d'excellentes nouvelles
Salade de réussite
Bûche du bonheur
Le tout accompagné de bulles d'éclats de rire.
Bon et agréable voyage à bord du vol 2013 !(écrit par une amie)
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Par renal le 28 Décembre 2012 à 17:52
Espoir
Une année vient de se terminée, une année riche en joie, mais aussi en épreuves. Une année, riche aussi dans le cheminement de ma foi. Il y a eu sur mon chemin de gros cailloux, mais aussi de jolies fleurs, des personnes qui ont su me redonner le sourire. Dans les moments difficiles, j’ai senti la présence de Dieu, et quand je ne le sentais pas, je savais qu’Il était quand même là.
Toutes ces erreurs, ses épreuves, ses douleurs, m’ont aidé à grandir, et me font dire: « Si tu t’abandonnes dans les mains de Dieu, tu es sûre qu’il sera là.
Savoir dire, « Mon Dieu, je ne peux plus rien faire, à toi de prendre la relève. » est je crois un acte de foi.
Toutes ces joies, ces petits moments de bonheur, m’ont donné des forces pour continuer ce long chemin qu’est la vie.
Avec toute mon amitié, je souhaite que la Paix, l’amour, la Foi, l’Espérance habitent vos cœur, et que cette année soit pour vous, riche en émotions et en joie. Au milieu de tout ce qui va mal, il y a toujours une petite joie, une lumière, qu’il faut savoir regarder avec simplicité.
A vous tous qui passez sur mon monde, Bonne et heureuse année.
Renal
Images http://gifs.toutimages.com
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Par renal le 20 Décembre 2012 à 09:00
Aimer c’est quoi ?
Aimer, c’est espérer…
Aimer quelqu’un, c’est lui dire qu’il peut s’en sortir, quelle que soit sa situation, sa souffrance ou son désespoir.
C’est lui dire : « N’aie pas peur de toi et de ton passé, n’aie pas peur de tes blessures, du mal qu’on t’a fait,
Des conneries que tu as faites, de l’enfance que tu as eue.
Tu es libre, tu peux changer, tu peux reconstruire ta vie. »
Aimer, c’est croire que chaque personne, blessée dans sa mémoire, dans son cœur ou dans son corps, peut faire de sa blessure une source de vie.
Aimer, c’est espérer pour l’autre et lui transmettre le virus de l’espérance.
Christian, (aumônerie des prisons de Rouen)
(Extrait du petit livret Diaconia 2013)
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Par renal le 17 Décembre 2012 à 09:02
Si tu prends soin de moi
Si tu espères en moi, même quand je doute,
Si pour m’accompagner, tu modifies ta route,
Si tu comprends sans mot mes peurs et mes soucis,
Si le geste convient et aussi la tendresse,
Si, avec moi, silencieusement, tu pries,
Le soleil de ta présence réchauffera mon corps endolori.
comme le grain de blé tombé en terreDevient herbe nouvelle au sortir de l’hiver,
Je comprendrais alors, qu’avec moi, tu choisis la vie.
Hubert Renard
(extrait du petit livret Diaconia 2013
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Par renal le 8 Décembre 2012 à 09:01
Essaye
Il faut garder l’espoir, savoir ouvrir son cœur,
Il faut surtout y croire, oublier la douleur.
Il y a, à tes côtés, des frères que tu ignores
Ils sont là, isolés et cherchent un réconfort.
Va vers eux simplement, essaie de leur sourire,
Offre-leur de ton temps, va vers eux pour leur dire
Que Dieu les accompagne chaque jour, chaque nuit,
Que la douleur se soigne dans l’amitié d’autrui.
A.R (aumônerie des prisons de Rouen)
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Par renal le 7 Décembre 2012 à 16:20
Tu es unique
Si la note disait : ce n’est pas une note qui fait la musique
Il n’y aurait pas de symphonie.
Si le mot disait ; ce n’est pas le mot qui peut faire une page
Il n’y aurait jamais de livre !
Si l’homme disait ; ce n’est pas un geste d’amour qui peut sauver l’humanité.
Il n’y aurait jamais de justice et de paix, de dignité et de bonheur
Sur la terre des hommes.
Comme la symphonie a besoin de la note,
Comme le livre a besoin de chaque mot,
L’humanité entière a besoin de toi, là ou tu es, unique et donc irremplaçable.
Sylvie Fabre
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