• Vive la liberté

     

    Tu es chrétien par et pour la charité ; par rien d'autre et pour rien d'autre.

    Si tu oublies la charité, tu te rends absurde ;

    et, si tu la trahis, tu deviens monstrueux.

    Aucune justice ne peut se dispenser de sa loi.

    Si tu te détournes d'elle

    pour recevoir plus grand qu'elle,

    tu préfères la richesse à la Vie.

    Si tu te détournes d'elle pour donner meilleur qu'elle,

    tu prives le monde entier

    du seul trésor que tu as été fait pour donner.

    Si la charité est pour toi pratiquement facultative,

    fallait pas te déranger pour Abidjan ou pour ailleurs,

    car tu n'es qu'un propre à rien.

    Nous sommes libres de toute obligation

    mais totalement dépendants d'une seule nécessité :

    la charité.

    La charité est plus que le nécessaire pour exister,

    plus que le nécessaire pour vivre,

    plus que le nécessaire pour agir ;

    La charité est notre vie devenant vie éternelle.

    Quand nous laissons la charité,

    nous laissons notre vie.

    Un acte sans charité est une mort subite,

    un acte de la charité est une résurrection immédiate.

    Tu ne peux fabriquer la charité : tu la reçois.

    La charité imparfaite est un don incomplètement reçu ;

    la charité parfaite est un don complètement reçu.

    La charité est gratuite

    tout autant qu'elle est nécessaire.

    Tu ne la gagnes pas comme un concours.

    Tu la gagnes en la désirant, en la demandant,

    en la recevant et en la transmettant.

    On n'apprend pas la charité,

    on fait peu à peu sa connaissance,

    en faisant la connaissance du Christ.

    C'est la foi du Christ

    qui nous rend capables de charité;

    c'est la vie du Christ qui nous révèle la charité;

    c'est la vie du Christ qui nous montre

    comment  désirer,   demander,   recevoir  la  charité.

    C'est l'esprit du Christ qui nous rend

    vivants de charité,

    agissants par la charité,

    féconds de charité.

    Tout peut servir à la charité,

    Sans elle tout est stérile, et d'abord nous-mêmes.

     

    Madeleine Delbrêl (extrait de son livre Alcide)

     

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  • La vraie sagesse est humble

     

    Le principe de la discipline consiste dans l’humilité ; quoique les enseignements à son propos soient nombreux, il y en a trois qui concernent avant tout le lecteur. D’abord, celui-ci ne doit faire bon marché d’aucune science, d’aucun écrit. Ensuite, il ne doit pas rougir d’apprendre auprès de qui que se soit. Enfin, une fois qu’il domine la science, il ne doit pas mépriser les autres.

    Beaucoup se laissent prendre à vouloir paraître sages avant l’heure. Du coup, ils s’enflent d’arrogance, se mettent à singer ce qu’ils ne sont pas et à rougir de ce qu’ils sont réellement. Ils s’éloignent alors d’autant plus de la sagesse qu’ils jugent, non qu’ils sont sages, mais qu’on les juges tels.

    Il n’est donné à personne de tout savoir, inversement, il n’est personne qui n’ait reçu de la nature quelque don particulier.

    Donc, ne te hâte pas trop, tu n’atteindras que plus vite la sagesse. Apprends volontiers de chacun ce que tu ignores, car l’humilité te permet d’accéder au partage de ce que la nature a donné à chacun. Tu seras plus savant que tous, si tu consens à apprendre de chacun. Ceux qui reçoivent de tous sont plus riches que chacun.

    Hugues de Saint Victor

    (Extrait de la revue Magnificat de Novembre 2012)

     

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  •  

     

    Notre dame des flux et reflux

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  • Plonger dans d’autres mondes

    « La lecture fait partie d’une vie réussie. En lisant, je plonge dans un autre monde. Pour beaucoup de gens, la lecture est un lieu de retrait : personne de les y dérange et ils découvrent alors un monde qui leur fait du bien. Il ne s’agit pas du monde de l’utilitaire et du rationnel, mais d’un monde où l’âme peut déployer ses ailes et trouvez de quoi se nourrir. Dans la lecture, je rencontre d’autres personnes, l’auteur avec ses pensées et ses émotions, mais également tous les personnages dont il parle. Et dans ma lecture, je fais aussi la rencontre de moi-même et comprends mieux ma propre vie ; Je la perçois dans un contexte plus large. En lisant je collecte les divers aspects de la vie humaine. C’est comme une moisson. Je moissonne les pensées d’autres hommes et d’autres époques pour m’en nourrir. Qui lit beaucoup devient un érudit et apprend à bien connaître la vie ; il se cultive à force de confronter à d’autres expériences. La lecture comme telle est déjà un acte salutaire. Nous plongeons dans un autre monde qui nous libère de celui souvent harcelant et menaçant qui nous entoure, et qui relativise les réalités dures, restreintes et impitoyables qui nous environnent. En lisant, j’entre également en contact avec moi-même, ce qui est déjà une grande valeur en soi, même si je ne retiens pas tout ce que j’ai lu. Au moment de la lecture je suis quelqu’un d’autre. Je suis plus proche de moi-même. Et ma vie sera d’autant plus réussie que je serais souvent proche de moi-même. 

    En lisant nous pouvons voyager sans mettre un pied dehors. La rencontre d’autres personnes et d’autres visions du monde nous enrichit. Le livre opère des miracles pour celui qui le lit. Il l’envoute et l’entraîne dans un autre monde où il puise une nouvelle envie de vivre : joie et reconnaissance pour le merveilleux qu’il recèle et qu’il redécouvre en lui-même grâce à la lecture. »

    (Extrait du livre « Le petit livre de la vie réussie » d’Anselm Grün)

     

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  •  

    Avance au large

    Si nous voulons que notre vie soit une aventure extraordinaire, il faut aller vers l’autre, vers les autres, et surtout vers le pauvre ; alors la vie est une aventure, c’est une marche à l’étoile, une marche qui ne s’arrête jamais, et qui se traduit par un mot très simple que nous employons tous les jours et que nous galvaudons parfois. Ce mot, de quelques lettres, c’est : « Aimer » Il faut apprendre à aimer. La vie est une marche qui continue toujours, c’est cette marche à l’étoile, un rêve qui ne s’achève jamais… to dream impossible dreams (rêver des rêves impossibles), lutter contre des ennemis invincibles, chercher à atteindre les étoiles que l’on ne peut jamais atteindre, c’est ça la vie… Toujours aller de l’avant. C’est quelque chose d’extraordinaire et, dans cette marche en avant, tâchez d’aimer toujours davantage.

    (Père Pierre Ceyrac)

     

     

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  •  

    « Ma Amanda dit : chaque religion possède une manière original et singulière de concevoir la Vérité Universelle. C’est comme ses montagnes. Chacune est un sommet qu’on peut gravir. Mais à quoi sert de les comparer ? Chaque sommet est beau et chaque chemin est riche d’enseignements. Chaque sentier est fait d’obstacles à surmonter et laisse découvrir des paysages magnifiques. Ce qui compte, ce n’est pas de gravir cette montagne, ou bien celle-ci, ou bien encore celle là, mais de parcourir le chemin. Et de le faire avec attention, avec persévérance, avec le cœur ouvert et l’esprit vigilant. Ce n’est pas le nom du sommet que nous avons gravi qui nous transforme, mais la présence et l’amour que nous avons mis dans la marche. Le monde est beau par la variété des ses paysages. La vie spirituelle est belle par le foisonnement de ses chemins. »

    (Extrait du livre « l’Âme du monde » de Frédéric Lenoir.)

     

     

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  •  

    « Les larmes sont une grâce, elles sont le début de la consolation qui vient à nous lorsque nous osons regarder en face l’épouvante. Les larmes marquent l’abandon du faux espoir d’être les maîtres de notre destin. Elles ouvrent le chemin à l’espérance et nous voyons alors la première lueur du jour nouveau. Le temps est mûr. »

    (Carl Friedrich Von Weizsäcker)

    Extrait du livre « Les saisons du cœur de André Daigneault.

     

     

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  • Chacun de nous peut voir son ciel

     

    Ne pas s’incliner devant ce qu’on appelle le destin.

    Prendre dans l’événement qui nous frappe

    ce qui est une poussée de force pour nous, pour les autres.

     

    Ne pas subir ce qui paraît nous écraser,

    mais au contraire tenir à pleines mains,

    cette dalle qui est pour nous : la soulever à bout de bras.

     

    Vouloir faire,

    vouloir rejeter cette lourde dalle pour voir enfin le ciel.

    Et chacun de nous peut voir son ciel.

     

    La vie : chacun de nous en fait une expérience nouvelle,

    personnelle et toute expérience, dure ou douce,

    l’homme doit en tirer du bien.

     

    Il n’y a pas d’événement qui soit vain dans la vie,

    pas de jour, pas d’épreuves qui soient inutiles.

    À condition qu’on ne les contemple pas, fascinés,

    immobiles comme l’est une proie d’un serpent,

    mais qu’on se serve d’eux comme un appui pour aller plus avant.

     

    Martin Gray - "le livre de la vie"

    sesouvenirdesbelleschoses.over-blog.com  de mon ami Krys

     

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  • La prière

     

    Prier c’est d’abord un formidable pari, celui de croire qu’il y a quelque part une oreille qui écoute ce qui nous habite. Pour moi, la prière est une ouverture, un lien avec la force de vie qui me traverse. Prier c’est se fréquenter. La prière fait partie intégrante de ma vie de foi, elle m’est indispensable.

    La vraie prière n’est pas de prendre Dieu en otage, mais de tendre l’oreille ! Il s’agit simplement de laisser la porte ouverte et notre regard change.( Francine Carrillo)

     

    Les spiritualités ont pour projet de nous aider à supporter ce que nous avons à vivre. C’est ce qui a fait dira au stoïcien Epictète : « Etre libre, c’est vouloir que les choses arrivent non comme il te plait, mais comme elles arrivent ; » Les religions orientales, et notamment le bouddhisme, sont dans la même perspectives que le stoïcisme : le but de la spiritualité est de nous permettre d’accepter le réel afin d’apprendre à l’aimer. La vie intérieure repose sur l’effort et la discipline qui conduisent à la maîtrise de soi et qui donnent à la vie cohésion et harmonie. (Antoine Nouis)

     

    La prière met en œuvre trois dimensions essentielles de la foi : l’orientation qui nous « tourne vers Dieu » L’écoute qui se fait obéissance, l’interprétation de la Parole de Dieu, qui nous permet de lire à la lumière de la foi tout ce que nous sommes amenés à vivre. Nous le pressentons déjà prier est étroitement lié à l’art de vivre selon l’évangile. Mieux encore, prier est déjà en soi un fruit de l’Esprit, un lieu où la Parole prend corps.

    Le premier et immense fruit de la prière : la foi en nous se fait vie, réelle, sensible, vivante.

    Le fruit de la prière et de recevoir la grâce de goûter en nous la saveur de la Parole. Savoir, saveur et sagesse sont de même racine. Les recevoir et recevoir la capacité de les vivre dans la foi est un grand bonheur. La prière nous l’offre. L’amour attend de nous que nous le mettions en pratique, que nous révélions et dans les gestes et dans les mots. (Régime du Charlat)

     

    Dans la prière, parfois nous ne savons pas que demander ; pouvons-nous même oser demander à Dieu des choses très concrètes ?  Qu’un examen se passe bien ? Oui nous devons avoir le courage de dire toutes nos demandes, comme des enfants. Mais nous avons besoin de comprendre que Dieu ne répond pas seulement selon notre volonté, nous ne savons pas comment il répond. Mais il prend au sérieux, il accueille toute nos demandes, même celles que nous osons à peine exprimer. Il est vrai que la prière de demande peut aussi comporter un piège : finalement, je reste le centre, je veux que Dieu serve ma volonté, ce

    la m’enferme dans mon petit moi. Il est important de s’ouvrir et de dire à Dieu : fais-moi comprendre Ta volonté, volonté d’amour et de plénitude pour moi. Nos petites ou grandes demandes doivent toujours s’accompagner du souhait que la volonté de Dieu s’accomplisse, même si nous ne la comprenons pas.

    A ceux qui n’ont pas beaucoup de temps pour prier, j’ai envie de dire : ne vous faites pas de souci, priez en marchant dans la rue, en faisant votre travail. Une phrase, quelques mots qui accompagnent notre quotidien, c’est aussi cela, la prière. (Frère Alois)

    (Extraits de la revue Croire)

     

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  • Donne ce que tu as

    Donne ce que tu as, tout ce que tu es, on n’est jamais aussi riche que lorsque l’on donne. Regarde les avares, ils sont tristes.

    Donne ; tout ce que Dieu a mis en toi, c’est pour le donner.

    Donne ton sourire, même si tu souffres

    Donne de ton temps, même si tu préfères être seul.

    Donne de ton savoir à celui qui ignore et marche dans la nuit.

    Donne de ton amour, si toi-même tu as été déçu dans ton amour.

    Es-tu triste ? Cherche à rendre service autour de toi, cherche à consoler, cherche à soulager une peine et tu trouveras la joie. Recherche en tout la plus petite parcelle de joie.

    Joie de se réveiller le matin et de revivre une journée !

    Cela compte, tu sais, quand les jours s’amenuisent au fil de la vie.

    Joie de voir luire le soleil, d’entendre vivre autour de soi.

    Joie d’avoir des amis sur qui l’on puisse compter.

    Joie d’être aimé. Tant ne le sont plus, ou pas, ou jamais.

    Joie de savoir que cette vie nous en prépare une autre, avec Dieu pour l’éternité.

    (Marie Noëlle Moreau)

     

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  • Ce matin

     

    Seigneur, dans le silence de ce jour naissant

    Je viens Te demander la paix, la sagesse, la force.

    Je veux aujourd’hui regarder le monde

    Avec des yeux tout remplis d’amour,

    Etre patient, compréhensif, doux et sage,

    Voir au-delà des apparences

    Les enfants comme tu les vois toi-même,

    Et ainsi ne voir que le bien en chacun.

    Ferme mes oreilles à toute calomnie,

    Garde ma langue de toute malveillance,

    Que seules les pensées qui bénissent

    Demeurent en mon esprit,

    Que je sois si bienveillant et si joyeux

    Que tous ceux qui m’approchent sentent ta présence.

    Revêts-moi de ta beauté, Seigneur,

    Et qu’au long de ce jour, je te révèle.

     

    St François d’Assise

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  • Elle sera toujours là pour moi

    Elle est la première à perdre le sommeil,
    à passer d'innombrables nuits blanches pour te protéger.

    Elle est celle qui veille
    et,  avec amour, sur toi, elle se penche
    pour voir naitre dans tes yeux des soleils,

    te réconforter de son sourire d'ange.

    Elle dépensera tant d'énergie
    et ne comptera pas les heures,
    elle sera prête à suspendre sa vie
    pour s'assurer de ton bonheur

    Elle t'encouragera à vaincre tes pairs,
    elle sera-là, même quand tu pleures.
    Si par moment, tu te sens triste et délaissé,
    c'est elle qui saura le mieux te consoler

    Elle devine tes moindre états d'âme
    elle est prête à donner son âme
    pour t'empêcher de trop souffrir
    à travers les étape de la vie à franchir.

    Elle est telle l'incandescence d'un phare
    qui toujours te guidera à travers le brouillard,
    ton port d'attache dans les moments difficiles,
    la flamme qui ne s'éteint pas, même si elle vacille.

    Elle t'as mis au monde et, elle seule te connait
    même lorsque ton chagrin ne transparait,
    c'est elle qui t'amène au bout de tes rêves
    en croyant que tu peux les réaliser sans trêves.

    Garde -toi bien de lui faire le moindre chagrin
    et si malgré tout, un jour ,tu y parviens,
    elle sera toujours là, pour te prendre la main
    te pardonner et t'aimer toujours jusqu'à la fin.

    Si par malheur, elle n'est pas là tout près,
    sois sûr, que quelque part, elle veille sur toi en secret,
    que jamais elle ne t'abandonnera à tes tourments,
    c'est le gage de l'amour d'une maman.

    Auteur inconnu

    Merci à http://sesouvenirdesbelleschoses.over-blog.com

     

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  •  

    Pratiquer l’hospitalité

     

    Pourquoi offrir l’hospitalité ? Parce qu’on est homme, pour devenir homme, pour humaniser sa propre humanité. Nous avons à prendre conscience du fait que chacun de nous, en tant que personne venue au monde, est hôte de l’humain, faute de quoi l’hospitalité courra le risque de se réduire à des devoirs à accomplir : elle appartiendra peut être aux gestes significatifs au niveau éthique, mais elle se situera sur un plan fondamentalement extérieur et ne deviendra jamais une réponse à la vocation profonde de l’homme, l’accomplissement de notre humanité à travers l’accueil de l’humanité de l’autre. Nous considérer hôtes de l’humain qui est en nous, hôtes et non maîtres, peut en revanche nous aider à prendre soin de l’humain qui est en nous et dans les autres, à sortir de l’indifférence perverse et du refus de la compassion, laquelle peut seule nous amener à nous compromettre avec l’autre dans le besoin. Le pauvre, le sans-abri, le vagabond, l’étranger, le mendiant, celui dont l’humanité est humiliée par le poids des privations, des refus et de l’abandon, peut être accueilli lorsque je commence à ressentir son humiliation et ses hontes comme les miennes, lorsque je comprends que la mortification de son humanité est la mienne propre.

    (Enzo Bianchi, fondateur de la Communauté monastique œcuménique de Bose, dans le nord de l’Italie).

     

     

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  • Un Dieu printanier

     

    J'aime le grand été dans la somptuosité

    des hautes journées,

    quand, épris d'azur je moissonne le soleil.

     

    J'aime d'un autre amour le printemps

    pour sa vulnérabilité,

    quand le fruit ne repose

    que sur les promesses de la fleur.

     

    J'aime d'un autre amour le printemps

    pour l'humilité de l'espoir silencieux,

    quand tous les champs du possible

    sont à ciel ouvert.

     

    J'aime d'un autre amour le printemps

    pour la précarité des certitudes,

    quand l'horizon de la foi prolonge

    l'au-delà du raisonnable.

     

    Seigneur, je crois.

     

    J'aime que tu sois un Dieu printanier.

    J'aime que ma foi en toi

    soit la plus frêle des semences.

     

    (Pierre Talec)

     

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  • Prière pour la paix

     

    Votre humble disciple, serein et au cœur pur,

    formant une fleur de lotus de ses deux mains,

    se tient face à vous plein de respect

    et vous offre cette prière de tout son cœur :

    hommage aux bouddhas des dix directions.

    Grâce à votre amour pour tous,

    vous aurez de la compassion pour nous.

    Aidez-nous à nous souvenir

    que nous sommes une seule famille,

    le Nord et le Sud.

     

    Aidez-nous à ranimer la compassion

    et la fraternité dans nos cœurs,

    et faites de nos intérêts divergents

    une tolérance aimante envers tous.

    Puisse votre compassion nous aider

    à oublier notre haine.

    Puisse l'amour du bodhisattva Avalokiteshvara

    faire renaître les fleurs sur notre terre natale.

    Humblement, nous vous ouvrons nos cœurs,

    afin que vous nous aidiez à transformer nos actes

    et à arroser les fleurs de notre esprit.

     

    (Cette prière pour la paix a été chantée par cinq cents bouddhistes vietnamiens à Paris, le 8 juin 1969, la veille de la conférence sur la paix au Viêt-Nam. Son auteur Thich Nhat Hanh.)

     

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  • A l’école du Caméléon

     

    Le caméléon est un très grand professeur. Regardez-le. Quand il prend une direction, il ne tourne jamais la tête. Faites comme lui. Ayez un objectif dans votre vie et que rien ne vous en détourne. Le caméléon ne tourne pas la tête mais c'est son œil qu'il tourne. Il regarde en haut, en bas. Cela veut dire : Informez-vous. Ne croyez pas que vous êtes seul sur la terre. Quand il arrive dans un endroit, il prend la couleur du lieu. Ce n'est pas de l'hypocrisie. C'est d'abord de la tolérance et puis du savoir-vivre. Se heurter les uns les autres n'arrange rien. Jamais rien n'a été construit dans la bagarre. Il faut toujours chercher à comprendre l'autre. Si nous existons, il faut admettre que l'autre existe. Si le caméléon avance, il lève un pied. Il balance. Cela s'appelle de la prudence dans la marche. Pour se déplacer, il accroche sa queue, ainsi si ses pieds s'enfoncent, il reste suspendu. Cela s'appelle assurer ses arrières. Ne soyez donc pas imprudent. Lorsque le caméléon voit une proie, il ne se précipite pas dessus mais il envoie sa langue. Si sa langue peut lui ramener, elle lui ramène. Sinon il a toujours la possibilité de reprendre sa langue et d'éviter le mal. Allez doucement dans tout ce que vous faites. Si vous voulez faire une œuvre durable, soyez patient, soyez bon, soyez humain. Voilà. Si vous vous trouvez dans la brousse, demandez aux initiés qu'ils vous racontent la leçon du caméléon.

     

    Amadou Hampâté Bâ (Mali) extrait du livre « Le français est un poème qui voyage »

    IREJ29

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  • La source

    Le sommeil qui se pose sur les yeux de Bébé, quelqu'un sait-il d'où il vient ?

    Oui, le bruit court que dans la forêt ombreuse il habite un village de fées, éclairé par les vers luisants. Là, deux boutons de pavot enchanté s'ouvrent comme en émoi : c'est de là que le sommeil part pour venir baiser les yeux de Bébé.

    Le sourire qui palpite sur les lèvres de Bébé, quand il sommeille, quelqu'un sait-il où il est né ?

    Oui, le bruit court qu'un rayon jeune et pâle du croissant de la lune effleura le bord d'une nuée d'automne prête à disparaître et là, dans le rêve d'un matin trempé de rosée, naquit le sourire qui palpite sur les lèvres de Bébé quand il sommeille.

    La fraîcheur douce et veloutée qui s'épanouit sur les membres de Bébé, quelqu'un sait-il où elle a été cachée si longtemps ?

    Oui, quand sa mère était jeune, la fraîcheur douce et veloutée qui s'épanouit aujourd'hui sur les membres de Bébé emplissait son cœur virginal : tendre et silencieux mystère d'amour !

    Rabindranath Tagore(extrait de La mère et l’enfant)

     

    Irlande4

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  • poèmes


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  • « Simone Weil a écrit : « La plénitude de l’amour du prochain c’est simplement d’être capable de lui demander : « Quel est ton tourment ? »

    On peut ajouter : et ne pas hésiter à lui avouer notre tourment à nous.  Car l’amour du prochain avant tout, est échange.

    L’échange est difficile entre gens qui se croient différents les uns des autres ; supérieurs ou inférieurs, le problème est le même.

    Si un jour le monde trouve la paix ; c’est parce que l’homme aura appris à communiquer avec l’homme. »

    (extrait du livre "La joie par l'évangile)

     

    chéne stip réduit pour philo

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  • Heureux ceux qui...

    Heureuxceux qui respectent mes mains décharnées et mes pieds déformés.

    Heureuxceux qui conversent avec moi bien que j'aie désormais quelque peine à bien entendre leurs paroles.

    Heureuxceux qui comprennent que mes yeux commencent à s'embrumer et mes idées à s'embrouiller.

    Heureuxceux qui, en perdant du temps à bavarder avec moi, gardent le sourire.

    Heureuxceux qui jamais ne me font observer : "C'est la troisième fois que vous me racontez cette histoire !".

    Heureuxceux qui m'assurent qu'ils m'aiment et que je suis encore bonne ou bon à quelque chose.

    Heureuxceux qui m'aident à vivre l'automne de ma vie...

    Saint Vincent de Paul

    http://www.bonheurpourtous.com

     

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