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Par renal le 18 Juillet 2016 à 09:14
Extraits du livre d’Anselm Grün
« Trouver le juste équilibre vers une vie épanouie »
L’humilité, une forme de courage
Celui qui a l’honnêteté de se connaître soi-même, devient humble. Il n’a pas en lui seulement des côtés parfaits, il en possède qui le sont moins ; il ne se limite pas seulement à l’amabilité ; il ne se limite pas à être honnête, mais il peut être aussi agressif. L’humilité est le courage de regarder sa propre vérité. Ce courage le conduit à la sérénité. Je cesse d’avoir peur de mes zones d’ombre. Je n’ai besoin d’aucune énergie pour les cacher péniblement. Je suis capable de me faire face tel que je suis.
L’humilité est la condition de ne jamais être seul. Car si je suis humble, je reconnais en tout être humain qui se trouve à mes côtés quelqu’un qui a quelque chose à me dire. Celui qui se pense supérieur aux autres et s’élève constamment au-dessus des autres est incapable de relations vraies. Et il ne cesse de claironner toutes ses prouesses, il n’aura jamais de véritable amis. L’amitié requiert que tel qu’on est, on rencontre l’autre.
Chacun doit rester soi-même et réfléchir à ses limites et les assumer. Dès que l’on se compare avec autrui, on tombe dans l’insatisfaction.
Rester soi-même et accepter ce qu’on est et ce qu’on a, telle est la quête de liberté intérieure. Cette attitude est la condition pour ne jamais tomber dans la démesure.
Martinique Juillet 2016, Petit Anse, Diamant
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Par renal le 16 Juillet 2016 à 09:57
Extraits du livre d’Anselm Grün
« Trouver le juste équilibre vers une vie épanouie »
Attention et vigilance
Celui qui vit attentivement vient en relation avec lui-même, avec la création, avec Dieu, avec les autres. Celui qui est en relation avec lui-même, peut au cours d’une simple promenade ressentir la vie avec intensité. Il est en relation avec la nature, il sent l’odeur du bois, de la terre de la forêt, des fleurs. Il perçoit le gazouillis des oiseaux et le tourbillon de nombreux insectes. Il inspire la vie et tout ce à quoi il aspire. Il vit en relation avec les arbres, il leur parle, il ressent leur rayonnement. Il se ressent comme une partie de la création, protégé, porté par tout ce qui est vivant et précieux.
Je ne me laisse pas simplement vivre, mais je réfléchis sur ce que je fais, ce que je rencontre. Être attentif signifie être en éveil pour voir la réalité telle qu’elle est.
Celui qui vit avec attention, celui qui est vigilant, est également libre et il ne se laisse pas déterminer par autrui. Quand je porte attention à ce que je fais, je vis en cohérence avec mon identité.
Si je suis totalement présent à l’instant que je vis, alors je le suis avec la totalité de ce qui existe. Ce rapport attentif à la création traduit mon expérience qui elle celle de tout ce qui existe présentement.
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Par renal le 12 Juillet 2016 à 08:38
Extraits du livre d’Anselm Grün
« Trouver le juste équilibre vers une vie épanouie »
La force des rituels
Nous sommes sans cesse exposés aux attentes d’autrui. La famille, la paroisse, le patron, les clients, la société. Si nous sommes contraints de combler uniquement les attentes d’autrui, nous avons l’impression que la vie ne nous appartient pas et cela crée en nous de l’amertume et de la dureté. Oui nous avons besoin de rituels qui nous offrent un temps sacré, un temps qui nous appartient et dont personne d’autres ne peut disposer. C’est un moment qui nous permet de respirer. Si chaque jour nous disposons de ce temps sacré totalement personnel, dont nous pouvons jouir, pendant lequel nous nous sentons libres, le reste du temps en sera influencé. Le temps sacré du rituel transforme notre temps qui passe en un temps favorable.
L’arbre sans racines se dessèche, dès que la pluie fait défaut. Mais si grâce aux rituels, nous renouons avec nos racines, notre arbre résistera aussi aux tempêtes et aux périodes de sécheresse.
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Par renal le 8 Juillet 2016 à 07:55
Extraits du livre d’Anselm Grün
« Trouver le juste équilibre vers une vie épanouie »
Le juste tempo
Il existe une juste mesure du temps. Nous travaillons trop quand nous dépassons le temps que nous devons à notre travail. Nous ne respectons pas notre propre rythme.
Si je suis pleinement conscient, tout à fait dans l’instant, le temps est un temps favorable. Mais si je mets toujours sous pression pour exécuter telle ou telle chose, le temps devient défavorable : il me dévore. Si je suis dans l’instant présent, je suis pleinement et je m’adonne totalement à mon travail, au dialogue avec mon collaborateur ou mon client. Je transmets à autrui que je dispose de tout mon temps. L’art d’être pleinement présent, d’être attentif, d’être dans l’instant, est l’une des conditions pour vivre du temps favorablement. L’autre condition du temps favorable, ce sont un rythme de vie saine et des rituels salutaires.
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Par renal le 6 Juillet 2016 à 08:46
Extraits du livre d’Anselm Grün
« Trouver le juste équilibre vers une vie épanouie »
Mesure dans notre travail et dans nos énergies
Dès que l’on répond à fond aux attentes et aux désirs d’autrui, on perd son centre de décision personnelle. Et qui l’a perdu, perd du même coup sa mesure. On se laisse manipuler et on se met soi-même sous pression. C’est faire du tort à soi-même. En revanche, garder son centre de décision, permet de répondre de façon inventive à la pression de l’extérieur. Et ne pas s’en laisser conter.
Nombreux sont ceux qui travaillent démesurément pour satisfaire à leurs ambitions personnelles.
Celui qui trouve son plaisir dans sa tâche, travaille aussi beaucoup. Mais il connaît ses limites. Il écoute son sentiment. Tant qu’il aime travailler, il ne ressent aucun épuisement. Ce dernier apparaît quand nous puisons à des sources troubles, le perfectionnisme ou l’obsession d’être aimé par tout le monde, de répondre à tous les souhaits, de paraître en forme. Quand on travaille longtemps à la limite de ses forces ou qu’on les ignore, le corps ou l’âme sonne un jour ou l’autre l’alarme et oblige à arrêter le travail pour cause de maladie.
Il y a une charmante histoire monastique qui montre qu’à la longue nous ne travaillons et maîtrisons notre existence que si nous observons la juste mesure :
Un archer vit un jour Antoine qui prenait quelque délassement avec ses frères. Et cela lui déplut. Alors Antoine lui dit : Mets une flèche sur ton arc et tire ! Et comme il était prié de le faire une seconde fois, l’archer lui dit : je pourrais tirer tant de fois que je m’exposerai au chagrin de briser mon arc. Antoine reprit : il en est de même dans le service de Dieu ; si nous voulions y persister outre mesure, nous serions vite brisés ; il convient donc de se délasser quelquefois. Ce qu’ayant entendu, cet homme se retira édifié. (Apophtegmes des Pères du désert)
Ne tirons pas trop fort sur notre arc. Ce serait là la condition d’être épuisé par notre travail.
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Par renal le 4 Juillet 2016 à 09:26
Extraits du livre d’Anselm Grün
« Trouver le juste équilibre vers une vie épanouie »
Le développement durable appliqué à nous-mêmes
Mais le développement durable ne se rapporte pas seulement à la nature, il concerne aussi les êtres humains. Il nous faut encore adopter un comportement « durable » vis-à-vis de nos propres forces.
L’être humain, a besoin de moments d’arrêt pour se régénérer intérieurement. La recherche cérébrale nous apprend que le cerveau a besoin de ces temps de repos pour se restructurer sans cesse. Celui qui observe des pauses est beaucoup plus créatif que celui qui croit augmenter sa performance en travaillant toujours plus.
Les « murmures » s’expriment de nos jours dans l’insatisfaction. On juge tout ce que l’on reçoit insuffisant : trop peu d’argent, trop peu d’attention, trop peu d’amour, trop peu de sollicitude, trop peu de reconnaissance. Quand on regarde ce « trop peu », on n’est jamais content. On intériorise ces murmures contre lesquels Benoît intervient avec sévérité. Car ces derniers font obstacle aux deux attitudes les plus importantes dans la vie : la reconnaissance et la joie.
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Par renal le 30 Juin 2016 à 08:49
Extraits du livre d’Anselm Grün
« Trouver le juste équilibre vers une vie épanouie »
Attentifs à la création
L’art de trouver la juste mesure est particulièrement important dans notre rapport à la création. Ces dernières décennies, nous avons vu comment l’être humain, par ses excès dans son mode de vie, avait affecté la nature et détérioré les conditions de notre existence. La nature possède sa propre mesure. Elle nous enseigne à nous comporter avec modération et à connaître nos limites humaines. Il nous faut aujourd’hui encore nous mettre à l’école de la nature.
Il faut veiller à ne pas surexploiter les océans et donc de pêcher que ce qui sera remplacé par de nouveaux poissons. Nous ne devons ni gaspiller les réserves pétrolières ni épuiser les terres agricoles en multipliant les cultures et en utilisant des quantités excessives d’engrais chimique. Il nous faut gérer notre consommation d’énergie avec modération et nous tourner vers des solutions renouvelables. En nous comportant de façon irréfléchie et désinvolte, nous contribuons au dérèglement climatique qui aura des conséquences négatives sur notre vie. Ainsi donc, la préservation de la création implique de toujours avoir, dans notre comportement le souci des générations futures.
Il nous faut avoir aussi une relation intérieur à la nature afin d’avoir un bon lien avec elle ; nous avons besoin de sentir que nous en sommes un de ses éléments et d’entretenir avec elle une relation spirituelle.
Bien des protecteurs de la nature prônent un développement durable pour des raisons purement moralisatrices, visant à nous donner mauvaise conscience. Il n’y a de leur part aucune joie vitale. Pourtant, le développement durable ne réussira que s’il est associé à la joie de vivre et s’il rend la vie plus belle. C’est seulement si le développement durable est associé à l’idée de beauté que nous vivrons dans un rapport harmonieux avec la nature et avec les choses de ce monde.
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Par renal le 28 Juin 2016 à 20:58
Extraits du livre d’Anselm Grün
« Trouver le juste équilibre vers une vie épanouie »
Prendre soin de soi et d’autrui : à la recherche d’un équilibre.
« Il y a des gens qui se dépensent totalement pour les autres, sans égard à leurs propres besoins. Cela est tout à fait possible, pendant un temps, car s’occuper des autres apporte beaucoup. Mais, si je m’oublie totalement en prenant soin d’autrui, cela peut se retourner contre moi. Si ça dure trop longtemps, je risque l’épuisement.
Si je donne parce que j’ai besoin de recevoir, je n’y trouve jamais mon compte. Si seulement j’ai déjà reçu moi-même et si ce que j’ai reçu circule en moi, alors je peux donner sans m’appauvrir. Quand on donne, on se vide. Quand on ne fait que prendre, on s’étrangle. Il faut une juste mesure, un juste équilibre entre prendre et donner, entre le soin qu’on apporte aux autres et celui qu’on s’accorde à soi-même.
Tant que cela fait plaisir de travailler ou de s’investir pour les autres, on n’a pas besoin de se faire de grands soucis concernant les limites de ce que l’on peut faire. Mais dès que l’on se sent irrité, utilisé ou déçu, il faut prendre la situation au sérieux. Cela montre qu’on devrait revoir quelles sont nos propres limites. Si on dépasse les bornes, l’âme en est contrariée, elle résiste. Dès que l’on se sent irrité ou déçu l’âme réagit avec mécontentement, voir aussi avec résistance.
Il y a des gens qui trouvent génial tout ce qu’ils font. Quand ils portent secours à quelqu’un d’autre, il faut que cela se sache. Quand quelque chose leur réussit, c’est une performance extraordinaire qu’ils se sentent obligés de présenter de façon à ce que tout le monde s’en émerveille. Il leur faut sans cesse se mettre ne scène. Jésus nous invite à ne pas nous faire illusion sur ce que nous sommes et sur ce que nous faisons. Faisons déjà ce que nous devons faire à autrui, à nous-mêmes et ce que nous devons à Dieu à tel moment. Disons-le plus objectivement encore : Nous devons faire « ce qui se présente », ce qui doit s’effectuer à l’instant même. Nous devons ni exalter ce que nous faisons au plan religieux ni nous considérer comme supérieurs aux autres. Il ne nous faut pas non plus toujours présenter nos actes sous leur meilleur jour et sous les aspects les plus favorables, mais être simples dans ce que nous sommes et dans ce que nous faisons. Telle est la juste mesure. De plus, cela nous rendra finalement sympathiques aux yeux des autres. A suivre….
Photo Renal
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Par renal le 22 Juin 2016 à 10:12
Extraits du livre d’Anselm Grün
« Trouver le juste équilibre vers une vie épanouie »
L’équilibre entre l’avarice et le gaspillage
« Il y a des comportements extrêmes de gaspillage, de consommation excessive. On voit des gens qui en veulent toujours plus. Ils ne sont jamais satisfaits. Ils achètent des tas de choses dont ils n’ont pas besoin, parce qu’il leur est impossible de résister à cette addiction. Ils ne trouvent pas la mesure. Et au contraire, d’autres sont avares, ils possèdent suffisamment d’argent, mais ils ne dépensent rien et ne s’accorde rien. Ils économisent de façon insensée et vivent dans la mesquinerie.
Le juste milieu entre l’avarice d’une part et le gaspillage de l’autre, se trouve dans la parcimonie et la générosité. Ces deux attitudes sont des vertus. Et ces deux vertus s’opposent dans une saine tension, l’une par rapport à l’autre. Se comporter de façon économe avec ce que l’on a, c’est aussi être capable de faire profiter autrui des se biens.
La cause de la démesure dans le gaspillage ou dans l’avarice, c’est l’avidité, l’envie de vouloir, posséder toujours plus.
« La mésestime, tout comme la surestime de soi, créent des images très précises de notre personne. En me dépréciant moi-même, j’entretiens en moi des images du genre : je ne suis pas au point. Personne ne peut me supporter. Je suis trop apathique. De telles images dépréciatives me dépriment. Ces images m’enlèvent mon énergie. Les images provoquées par la surestime de soi ne sont pas plus encourageantes : je suis capable de le faire ; je suis toujours parfait, disposé à être cool et à réussir. Je maîtrise tout. Je pense toujours de façon positive. » A suivre….
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Par renal le 21 Juin 2016 à 08:38
Extraits du livre d’Anselm Grün
« Trouver le juste équilibre vers une vie épanouie »
Résumé : Cet ouvrage, qui s’adresse aux jeunes et aux adultes, aux laïcs et aux moines, est une invitation à entrer en contact avec notre intériorité. Elle sait reconnaitre ce qui est bien, juste et mesuré. Si nous apprenons à l’écouter et à lui faire confiance, nous pouvons goûter au bonheur de vivre.
La juste mesure, ce n’est pas seulement une vertu, c’est aussi une qualité qui donne de la valeur à notre vie. Tout ce qui est démesuré est insignifiant. Nous le savons bien, c’est ce qui se passe dans la gestion de l’entreprise quand on produit des biens en quantité excessive. Ils perdent de leur valeur. Or la valeur rend la vie précieuse, elle protège la dignité de l’être humain. Elle est une source de santé. Le sens de la mesure est une valeur qui favorise aussi bien le bien-être de l’homme que celui de la société.
La source de tout mécontentement réside dans la souffrance qui résulte de l’excès : « Trop d’obligations, trop de travail, trop de pressions, trop de possessions, trop de bruit, trop de propositions, comme s’il s’agissait de mode ou de l’esprit du temps.
L’absence de mesure est la cause de toute passion et elle est responsable de tout problème qui relève de l’accumulation. »
C’est pourquoi j’aimerais, dans ce livre, m’appuyer sur la Règle de saint Benoît et sur la tradition des premiers moines, pour montrer de quelle façon nous pouvons apprendre de nos jours à vivre de façon équilibrée avec nous-mêmes, avec les autres, et avec la nature. Il y a pour moi, tant de sagesse dans les prescriptions de saint Benoît, que j’aimerai les développer dans cet ouvrage, je partirai comme toujours des expériences de l’homme d’aujourd’hui, en les confrontant aux paroles et aux consignes de Benoît. A suivre …….
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Par renal le 20 Juin 2016 à 09:29
Extraits du livre « Dieu est humour »
De Marie Ange Pompignoli et Bernard Peyrous
« Un panneau au fond de l’église : Le cantique de dimanche sera : Peuple du Seigneur réjouis-toi. »
Et en dessous, les annonces : « Ce dimanche, votre curé sera absent. »
Visite du Paradis
« Un homme va visiter le paradis, par privilège spécial. Saint Pierre lui montre tout, et au moment de partir, notre homme aperçoit à l’entrée du paradis un magasin. Il entre et voit un ange au comptoir. Il lui demande :
« Qu’est ce qu’on peut bien acheter ici ?
-Tout ce que vous voulez….
- Ah ? Eh bien ça tombe bien, parce que moi je voudrais la paix dans la monde, je voudrais que tout le monde mange à sa faim, qu’il n’y ait plus de gens qui souffrent, que les chrétiens se réconcilient, que l’Église soit plus accueillante, que ……
-Hep ! Attendez ! dit l’ange. Vous ne m’avez pas laissé finir…. Ici, on ne vend par les fruits, on vend que les graines……. » (Fin)
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Par renal le 15 Juin 2016 à 09:39
Extraits du livre « Dieu est humour »
De Marie Ange Pompignoli et Bernard Peyrous
« Deux hommes meurent et arrivent au paradis. »
De quoi êtes-vous morts ? dit saint Pierre.
-de joie, dit le premier.
-de froid dit le second.
-Ah, reprend saint Pierre, racontez-moi ça.
-Eh bien, dit le premier, je croyais que ma femme me trompait. J’arrive à l’improviste à la maison où je croyais trouver le coupable. J’ouvre toutes les portes, je regarde dans les placards, je vais à la cave, je fouille tout, rien. Alors j’en meurs de joie !!
-Ah bon dit Saint Pierre. Et vous, dit-il à l’autre, comment êtes-vous mort de froid ?
-Cet imbécile a oublié de regarder dans le congélateur ! »
Un homme prie Dieu chaque jour pendant des années :
« Seigneur, s’il te plait, fais que je gagne au loto » En vain.
Un jour il crie vers Dieu : « Mais enfin, pourquoi de m’exauces-tu pas ? Et il entend une voix qui vient du ciel : « Mon enfant, quand te décideras-tu à acheter un billet ? »
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Par renal le 13 Juin 2016 à 10:09
Extraits du livre « Dieu est humour »
De Marie Ange Pompignoli et Bernard Peyrous
« Un couple de Parisien décide de partir un long week-end à la plage et de descendre au même hôtel qu’il y a vingt ans lors de leur lune de miel ; mais au dernier moment, à cause d’un problème au travail, la femme ne peut prendre son jeudi. Il est donc décidé que le mari prenne l’avion le jeudi et sa femme le lendemain. L’homme arrive comme prévu et après s’être installé dans la chambre d’hôtel, il se rend compte qu’il y a un ordinateur avec connexion à internet. Il décide alors d’envoyer un courriel à sa femme, mais il fait une erreur en écrivant l’adresse, sans se rendre compte. Pendant ce temps, une femme rentre des funérailles de son mari mort d’une crise cardiaque. La veuve consulte sa boîte aux lettres électronique pour voir s’il y a des messages de condoléances de sa famille ou de ses amies. C’est ainsi qu’à la lecture du premier d’entre eux, elle s’évanouit.
Son fils entre dans sa chambre et trouve sa mère sans connaissance. Il l’a ranime et regarde l’écran que lequel est affiché le message suivant :
A mon épouse bien-aimée.
Sujet : je suis bien arrivé.
Ma chérie
Tu seras certainement surprise de recevoir de mes nouvelles maintenant et de cette manière. Ici ils ont des ordinateurs et tu peux envoyer des messages à ceux que tu aimes. Je viens d’arriver et j’ai vérifié que tout était prêt pour demain vendredi quand tu viendras me rejoindre. J’ai hâte de te revoir. J’espère que ton voyage se passera aussi bien que le mien.
PS : il n’est pas nécessaire que tu apportes beaucoup de vêtements, il fait une chaleur d’enfer ici.
Sincèrement. »
« Un étudiant en philosophie écrivit en grosse lettres sur des murs de la faculté : « Dieu est mort … signé F. Nietzsche un autre étudiant qui passait par là fut scandalisé par cette phrase et il écrit juste en dessous : Nietzsche est mort. Signé Dieu ! «
Photo https://pixabay.com
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Par renal le 8 Juin 2016 à 09:29
Extraits du livre « Dieu est humour »
De Marie Ange Pompignoli et Bernard Peyrous
« Quand tu as de la peine à t’endormir, au lieu de compter les moutons, pourquoi ne pas parler au Berger ? »
« Le grand leader socialiste français était anticlérical. Un jour, à la Chambre des députés, il a une algarade avec un prêtre député, le chanoine Desgranges, réputé pour la force de ses réparties.
Jaurès lui dit :
« Citoyen, parlez-nous de la chasteté des prêtres !
-Citoyen, lui répond Desgranges, parlez-nous de la fidélité des maris ! »
Une partie des députés a baissé le nez, l’autre a éclaté de rire, et l’affaire s’est arrêtée là. » (Authentique)
« Un jour, quelqu’un demande au curé d’Ars (1786-1879) :
« Monsieur le curé, pourquoi donc, quand vous prier, vous entend-on à peine, alors que, quand vous prêchez vous parler si fort ?
-C’est que, quand je prêche, je parle souvent à des sourds ou à des gens qui dorment, mais quand je prie, j’ai affaire au Bon Dieu et le Bon Dieu n’est pas sourd ! »
« Quel est le livre biblique le plus connu des travailleurs ? Le livre de Job
Le livre de la Bible préféré des mathématiciens ? Le livre des nombres.
Le livre de la Bible préféré des chimistes ? Le livre d’Esther.
Le livre de la Bible préféré des journalistes ? Les livres des Chroniques. »
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Par renal le 4 Juin 2016 à 18:37
Extraits du livre « Dieu est humour »
De Marie Ange Pompignoli et Bernard Peyrous
« Sam est un Afro-Américain qui vit dans un État du Sud des États-Unis. Sa mère est malade, et il voudrait aller à l’église pour faire brûler un cierge. Mais sur la porte de l’église, le Ku Klux Klan a affiché un avis : « Interdit aux chiens et aux Noirs. » N’osant passer outre, Sam repart donc chez lui. Il fait alors une prière à Dieu pour lui expliquer qu’il n’a pas pu entrer dans l’église. Dieu lui répond alors : « Tu sais, dans celle-là, Moi non plus, je n’entre pas. »
« Un mari excédé, hurle après sa femme :
« Mais comment Dieu a-t-il pu te créer si belle et si sotte à la fois ?
-C’est facile, répond son épouse, il m’a créée belle pour que tu m’épouse, et il m’a créée sotte pour je t’épouse. »
« Dans une église’, deux araignées se réveillent de leur long sommeil hivernal. Elles se racontent comment elles ont passé leur hiver.
La première de dire :
« C’était affreux : j’ai passé l’hiver près de la cloche et j’ai été réveillée tout le temps, ça sonnait toutes les heures…. J’ai une tête, ma pauvre… Vivement l’hiver prochain ! Et toi ?
-Moi, superbe ! Pas une seule personne ne m’a embêtée, j’ai pu dormir tout l’hiver durant !
-Formidable, mais tu étais où ?
-Dans le fond de l’église, dans le tronc des pauvres …. »
« Une jeune femme s’approche de son curé et lui demande :
« Mon père, ces derniers temps, je me suis beaucoup regardée dans le miroir, et plus je me regarde, plus je me trouve belle, est-ce un péché ?
-Mais non ! C’est une erreur ou un miracle ! »
Photo de Michelle
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Par renal le 30 Mai 2016 à 10:14
Extraits du livre « Dieu est humour »
De Marie Ange Pompignoli et Bernard Peyrous
« Le curé organise au cours d’une eucharistie une danse d’enfants autour de l’autel.
Une paroissienne vient le trouver à la fin de la messe pour lui dire son désaccord : « Ce qui s’est passé n’est pas acceptable, Monsieur le curé. C’est un grand manque de respect. N’oubliez pas la présence du Saint Sacrement … »
Mais objecte le curé, que s’est-il passé à Cana pendant les noces ? Les gens ont bien dansé devant Jésus ! Devant Jésus, peut être, répond notre paroissienne, mais pas devant le Saint Sacrement ! »
« Monsieur le curé n’a qu’un seul défaut : chaque fois qu’il confesse, il donne à tous les pénitents la même pénitence, exactement.
Ce jour là, c’est justement lui qui confesse. Un petit garçon entre dans le confessionnal et avoue qu’il a fait le poirier pendant le cours d’histoire, juste pour provoquer la maîtresse.
Le poirier ? demande Monsieur le vieux curé, mais qu’est-ce que c’est ?
-Si vous voulez, je vous montre dans l’allée de l’église, propose le petit garçon.
Il termine sa confession, reçoit l’absolution, et sort du confessionnal, ainsi que le curé, pour démonstration. Le petit garçon fait le poirier dans l’allée, sous les yeux attentifs du curé… Et sous les yeux éberlués de deux dames d’âge mûr qui attendaient leur tour pour se confesser. La première dit alors à la seconde : Fuyons ! Vous avez la pénitence du jour ? »
« A genoux dans une église, un homme vide son cœur devant Dieu. Au bout d’un moment il lui dit : « Pourquoi, quand on est là tous les deux, je suis toujours le seul à parler ? »
Et Dieu de lui répondre : « Peut être par ce que de nous deux, je suis le seul qui écoute…. »
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Par renal le 26 Mai 2016 à 09:11
Extraits du livre « Dieu est humour »
De Marie Ange Pompignoli et Bernard Peyrous
« Tous les jours depuis des mois, la petite Mathilde prie pour qu’il fasse beau le jour de son anniversaire, ce qui fait bien rire sa gouvernante qui n’est pas croyante. Le jour venu, il pleut des cordes toute la journée !
La gouvernante, moqueuse, lui dit :
« Tu vois, Mathilde, ton Seigneur ne t’a pas entendue. »
-Oh si, répond Mathilde, pleine d’aplomb. Il m’a entendue ! Simplement, tu vois il a dit non. »
« La catéchiste demande aux enfants combien il y a de sacrements. Une petite fille se lève et dit :
-Il n’y en a plus
-Et pourquoi donc ?
-Parce que ma grand-mère à reçu les derniers. »
« Un mot d’enfant : Dieu, on ne l’entend pas, mais on sait tout ce qu’il dit. » (Authentique)
« Un jour d’orage, un enfant demandé à ses parents : « Dis pas, maman, les éclairs, c’est Jésus qui nous prend en photo pour le livre de Vie ? »
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Par renal le 23 Mai 2016 à 09:45
Extraits du livre « Dieu est humour »
De Marie Ange Pompignoli et Bernard Peyrous
« Dis papa, c’est vrai que Dieu est accessible à tout le monde ?
-Bien sûr, mon chéri !
- C’est gratuit ou il faut payer ?
-Ben voyons réfléchis, le Seigneur c’est gratuit ! Il s’est donné pour nous pourquoi veux-tu que ce soit payant ?
- Alors pourquoi on dit qu’il faut le louer… »
« Qu’est ce qu’un saint ? demanda la catéchiste.
-Un homme traversé par la lumière », répond l’enfant en regardant un vitrail. »
« Que faut-il faire pour être pardonner ?
-D’abord il faut pécher. »
« -Dieu est partout. Même là où on ne le voit pas ?
-Exactement mon enfant.
-Alors, il est comme le sable de la plage, qui est là même sous une couche de pétrole quand il y a une marée noire. »
« Un nuage, c’est un rassemblement d’anges. »
« Un soir, Christophe (cinq ans) fait sa prière avec sa grand-mère dans sa chambre quand sa maman qui n’est pas croyante, passe dans le couloir. Il l’appelle et lui dit :
-Tu sais maman, c’est très facile de téléphoner à Jésus !
Sa maman, un peu sceptique, lui répond :
-Ah bon, et tu connais son numéro ?
-Mais oui, dit Christophe, c’est : Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit… » (Authentique)
2 commentaires -
Par renal le 19 Mai 2016 à 08:55
Extraits du livre « Dieu est humour »
De Marie Ange Pompignoli et Bernard Peyrous
Lettres d’enfants
« Cher Dieu, es-tu vraiment invisible ou est-ce juste une astuce ? » (Laurène)
Cher Dieu, au lieu de laisser les gens mourir et devoir en faire de nouveaux, pourquoi ne gardes-tu pas ceux que tu as maintenant ? (Jeanne)
Cher Dieu, je parie que c’est plutôt dur pour toi d’aimer les gens du monde entier. On n’est que quatre chez moi et je n’y arrive jamais. (Alice)
Cher Dieu, dimanche prochain, si tu regardes dans l’église pendant la messe, je te montrerai mes nouvelles chaussures. (Violette)
Cher Dieu, nous avons vu que Thomas Edison a fait la lumière. Mais au catéchisme, ils ont dit que c’était toi. Alors je parie qu’il a chipé ton idée. Sincèrement ! (Albane)
Cher Dieu, je ne crois pas que quiconque pourrait être un meilleur Dieu. Et je veux que tu saches que je ne dis pas cela seulement parce que tu es Dieu. » (Charles)
4 commentaires -
Par renal le 14 Mai 2016 à 16:19
Extraits du livre « Dieu est humour »
De Marie Ange Pompignoli et Bernard Peyrous
« Une petite fille demande à sa maman : « Maman, c’est vrai que quand on est mort, on devient de la poussière ?
-Mais oui, mon enfant !, rétorque la maman.
La petite s’éloigne, va dans sa chambre puis revient avec des hurlements :
-Maman ! Maman ! Viens vite dans ma chambre…. Ya un mort sous le lit. ! »
« Au catéchisme, l’animateur commente la parabole du bon Samaritain et le rôle du prochain.
« Mes enfants, qui est notre prochain ?
-Notre prochain ? C’est le bébé ! répond Thomas.
-comment cela ?
- Ben oui, maman elle dit tout le temps à tout le monde : « J’attends mon prochain. »
« Au catéchisme, un brave curé interroge une classe :
« Alors mes enfants, que doit-on faire le matin au réveil quand on est chrétien ? »
Personne ne répond.
« Allons, voyons, c’est facile ! Toi toto, tu dois le savoir : que fais un chrétien le matin à son réveil ?
-Euh… Il le remonte. »
« Un missionnaire débarque sur une île.
« Bonjour, Monsieur, lui dit un gentil gamin.
-Ne m’appelle pas « Monsieur » ! Appelle-moi « Mon Père ».
-Oh, chic alors ! C’est maman qui va être contente, elle qui disait que tu ne reviendrais jamais… »
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