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JACQUES SALOME (Pensées)
2 pages de pensées
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Par renal le 13 Août 2014 à 12:34
« Il est des mots cadeaux qui s’inventent et s’amplifient avec le recevoir de l’autre. Quand une parole vient du cœur, celui qui l’offre s’enrichit, tandis que celui la reçoit s’agrandir. »
« Tout ce que nous savons de quelqu’un peut nous empêcher de le rencontrer et de le connaître vraiment, surtout quand l’image déposée en nous, par un autre, va recouvrir celle qu’il nous propose de découvrir dans un échange réel. »
« Prenez le temps d’écouter celui ou celle qui est devant vous, simplement l’écouter, pour lui permettre de révéler et de vous rencontrer. »
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Par renal le 10 Août 2014 à 08:37
« Veuillez à ne jamais mettre dans une relation ce qui appartient ou dépend d’une autre relation. Si un lien est précieux, il a besoin d’unicité. Veuillez à le protéger au cœur-même de votre propre intimité. »
« Dans un échange, chaque fois que je prononce une parole juste, une phrase qui est au plus près de ce que je ressens ou pense, je me rapproche un peu plus de ma propre vérité intime. »
« Une parole d’amour est celle qui ne demande rien, ne prend rien, qui offre et propose surtout l’imprévisible d’un possible à explorer ensemble et parfois de le vivre à deux, quand le meilleur de soi peut rencontrer le meilleur de l’autre. »
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Par renal le 2 Août 2014 à 09:31
« Nombreuses peuvent être nos frustrations issues de notre propre difficulté à percevoir l’autre comme différent, et surtout à accepter qu’il ne soit pas au service de nos attentes ou conforme à nos désirs ! »
« L’amour de peur, de manque ou de besoin peut contribuer à développer des relations fortement teintées de possessivité qui vont se révéler aliénantes et souvent invivables, au moins pour l’un des partenaires ! Apprenons à détecter très tôt les pseudo-amours ! »
« S’il nous arrive de confondre le désir vers l’autre avec le désir sur l’autre, il nous appartient de savoir que le premier est porteur de créativité et de respect alors que le second engendre souvent aliénation et infantilisation. »
« Une des manifestations pathogènes dans une communication indirecte qui se répète est la rumeur avec son cortège de déformations, de projections, de médisances, de potins et autres violences. »
« Communication directe et personnalisée sont les deux mamelles nourricière pour une relation vivante et en santé ! Si, de plus j’ajoute de la tendresse, de la bienveillance ou de la compassion, je dynamise la créativité d’une relation. »
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Par renal le 30 Juillet 2014 à 08:20
« Une mobilité souple des influences mutuelles est un ferment fertile pour les relations proches ou significatives. La relation devient pesante quand nous avons à vivre proche de quelqu’un qui veut toujours avoir raison ou qui pense à notre place, qui sait mieux que nous, surtout quand il prétend nous aimer. »
« Il y a trois sortes de OUI :
- Le oui d’accord immédiat : j’achète ce que tu me dis, avec ce que je suis aujourd’hui ;
- Le oui de confirmation : j’entends ce que tu me dis, comme étant bien chez toi ;
- Le oui d’engagement : j’adhère et je me mobilise pour une action concernée ou un vécu à vivre en commun. »
« Si tu cherches à savoir tu auras une explication ! Si tu cherches à écouter, tu vas entendre…. Si tu cherches à entendre, tu iras vers la compréhension. Et peut-être aussi atteindras-tu un plus de sagesse et de savoir-vivre. »
« Une violence relationnelle commence quand je n’accepte pas chez l’autre des sentiments, des désirs et des comportements qui ne ressemblent ou ne correspondent pas aux miens ou à ce que j’attends de lui. »
« Il est toujours possible de maltraiter une relation en imposant nos désirs, en cultivant l’intolérance, en pratiquant l’ironie et le déni et surtout en restant aveugle et sourd aux conséquences de nos propres conduites! »
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Par renal le 24 Juillet 2014 à 08:39
Même si nous n’en sommes pas toujours conscients, nous sommes des êtres extrêmement sensibles aux énergies positives qui nous viennent de l’autre. Nous sommes aussi parfois vulnérables, et sans aucune immunité face aux énergies négatives qui peuvent se dégager d’autrui. Et donc moins vulnérables, si nous trouvons la bonne distance pour ne pas nous polluer avec. »
« Chacun de nous a un registre très large, varié de sensations, et un registre plus étroit, plus limité, de sentiments. Chacune de nos sensations peut varier très fort dans la durée d’une relation, alors que les sentiments sont plus stables, plus profondément inscrits en nous et risquent d’être moins altérés par les circonstances. »
« Les sensations ont de colorations différentes à l’égard d’une même personne et sont directement influencés par les gratifications reçues ou les frustrations accumulées lors des échanges et partages. Les sentiments, eux, sont moins sensibles aux aléas d’une relation, ils sont inscrits profondément et bougent très lentement. Il faut maltraiter longtemps, longtemps, pour les désespérer ou les assassiner ! »
« Je ne réponds pas et ne me comporte pas en fonction de ce que l’autre dit, mais bien en fonction de ce que j’ai entendu, de ce qui a résonné en moi à partir de ce qu’il a dit ! »
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Par renal le 16 Juillet 2014 à 09:21
« Comment arrêter ou limiter la rumination, le parasitage, la pollution produite par un seul mot, un petit geste, un regard que nous captons et allons recevoir comme un poison, une violence, une injustice ou une humiliation ? En faisant ce mot, ce geste ou ce regard chez celui qui l’exprime. »
« Je n’ai aucun pouvoir et aucune influence sur les sentiments de l’autre :
- Ni pour les amplifier ;
- Ni pour les diminuer ;
- Ni pour les changer.
Et encore moins pour les maintenir vivants.
J’ai seulement la possibilité (et certains s’en donnent les moyens) soit de les accueillir et de les respecter, soit de les maltraiter, de les consommer ou encore de les exploiter et de tenter de les manipuler à mon profit. »
« C’est un rêve secret de beaucoup que de vouloir exercer une influence sur les sentiments de l’autre : « je voudrais tellement qu’il m’aime plus, ou moins ou autrement ! » Je peux aussi apprendre à prendre soin de mes propres sentiments, en particulier quand ils ne sont plus reçus par l’autre (après une rupture ou une séparation). En les respectant en moi, je peux leur donner un espace de vie qui leur permettra de vivre leur propre vie. »
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Par renal le 3 Juillet 2014 à 08:44
« Je ne peux pas changer autrui, mais je peux toujours changer ma relation à lui. »
« Quand je mets des mots sur ce qui m’habite en relation directe avec celui ou celle qui est devant moi, cela veut dire que je veux simplement être entendu dans mon vécu. Le seul fait de l’exprimer me soulage déjà et me réconcilie avec moi-même ! »
« N’oubliez jamais que si vous avez une demande, elle est bien chez vous ! Et que la réponse appartient à l’autre. »
« Des exigences répétées sont les prémices d’un terrorisme relationnel qui peut aller jusqu’à la mise en dépendance de l’autre à nos propres attentes ! »
« Chaque fois que je produis une pensée négative et que je lui laisse prendre de l’espace en moi, je limite et violente mes possibles. »
« Chaque fois que mon « cinéma intérieur » à base de ruminations, de rancœurs, d’amertume ou d’auto-persécution se met en marche, je me coupe du réel et je m’éloigne de la réalité de ce que je suis. »
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Par renal le 29 Juin 2014 à 09:31
« Suis-je capable de proposer trois règles d’hygiène relationnelle susceptibles de remplacer ces trois conduites anticommunicationnelles :
- Rendre l’autre responsable de ce qui m’arrive !
- Attribuer à l’autre l’origine de ma souffrance !
- Nier, minimiser ou disqualifier sans appel ce que l’autre ressent !
« Pour me positionner et me définir face à autrui, il m’appartient d’apprendre à rester au plus près de ma cohérence personnelle, construite autour d’un accord harmonieux, entre ce que je ressens et ce que je dis, entre ce que j’éprouve ou pense et ce que je fais ! »
« Pour rester cohérent, je peux m’appuyer sur des repères internes, balisés par ces trois questions centrales :
- Suis-je capable de dire oui, en me respectant ?
- Suis-je capable de dire non, en restant fidèle à moi-même ?
- Suis-je capable de choisir réellement, c'est-à-dire de renoncer à ce que je ne choisis pas ?
« Quand je peux ne pas imposer à l’autre mes peurs ou mes désirs, je ne pèse pas, je n’encombre pas, je ne paralyse pas la rencontre, je lui permets de se vivre avec tous ses possibles. »
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Par renal le 23 Juin 2014 à 08:56
« Nous avons parfois la croyance qu’être aimé devrait nous rendre heureux. Au-delà de l’amour reçu ou que nous portons en nous vers un autre, ce qui rend heureux ce sont les partages et les échanges accordés. Les partages accueillis et amplifiés, les échanges joyeux, apaisés, stimulants qui font danser nos pensées et nourrissent ces petits bonheurs fugitifs et fragiles qui nous habitent le temps d’un soupir, mais qui laissent des traces durables au plus profond de nous. »
« Il nous arrive souvent dans un échange de prendre le mot pour la chose, de ne pas être suffisamment distanciés pour comprendre que le mot utilisé par nous ou par l’autre, est une représentation, une image avec laquelle nous tentons de traduire la complexité d’un sentiment, d’un ressenti ou d’un fait. »
« Suis-je capable de proposer trois règles d’hygiène relationnelle susceptibles de remplacer ces trois conduites anticommunicationnelles :
- Rendre l’autre responsable de ce qui m’arrive !
- Attribuer à l’autre l’origine de ma souffrance !
- Nier, minimiser ou disqualifier sans appel ce que l’autre ressent !
« Pour me positionner et me définir face à autrui, il m’appartient d’apprendre à rester au plus près de ma cohérence personnelle, construite autour d’un accord harmonieux, entre ce que je ressens et ce que je dis, entre ce que j’éprouve ou pense et ce que je fais ! »
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Par renal le 2 Juin 2014 à 08:46
« Une relation vivante se structure, dans le temps, se fortifie ou se blesse autour de la possibilité d’oser :
- Demander en étant entendu (ce qui ne veut pas dire comblé) ;
- Donner librement (sans imposer ou devoir rendre) ;
- Recevoir sans se sentir envahi (et restituer ce qui n’est pas acceptable) ;
- Refuser sans rejeter (ou sans craindre d’être rejeté).
Si l’un ou l’autre de ces pôles est défaillant ou hypertrophié, la relation sera malade !!! »
« Une rencontre libre se joue dans l’immédiateté de l’instant, elle crée un espace infini de possibles qui seront à découvrir en fonction de la liberté d’être de chacun des protagonistes. »
« Dans un échange je peux apprendre à me taire, à ne pas envahir l’autre, à ne pas le couper, à lui laisser suffisamment d’espace dans le respect de ce qu’il énonce … Et je peux, en plus l’écouter ! »
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